Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école.
Il y a harcèlement moral si les trois éléments constitutifs de cette infraction sont réunis, à savoir : la répétition des faits, l'intention de l'auteur de nuire à la victime et les conséquences des faits sur la santé de cette dernière ; Les faits doivent être répétés au moins deux fois.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
Il y a différentes raisons qui poussent les gens à harceler. Rabaisser quelqu'un te permet de te se sentir supérieur à lui, ou même plus fort. Ce sentiment de puissance te réconforte, te donne même du plaisir. Il permet de te rassurer toi-même.
Le harcèlement psychologique est une conduite vexatoire qui se manifeste par des paroles, des comportements, ou des gestes répétés, hostiles et non désirés, qui font de la peine, blessent, contrarient, humilient ou insultent.
Toutes les preuves recueillies peuvent être admises et soutenir votre dépôt de plainte pour harcèlement. En fonction de votre situation, vous pouvez donc demander les témoignages de voisins ou collègues, faire une copie des courriers reçus ou de vos relevés téléphoniques, …
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
L'harceleur a souvent tendance à laisser rapidement parler sa colère, et n'hésite pas à appliquer un rapport de force avec ses victimes. Également, la propagation de rumeurs, de moqueries ironiques, de punitions infantilisantes ou d'insultes désobligeantes peuvent être le signe d'un harcèlement moral.
Vous pouvez aussi composer le 112. Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.
Une surcharge de travail exceptionnelle et temporaire causant un profond stress : bien que la personne soit « sous les dossiers » si cette surcharge est exceptionnelle et temporaire, la situation étant censée revenir à la normale après ce « rush», alors il ne s'agit pas de harcèlement moral.
La conduite vexatoire se manifeste soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes de manque de respect qui font de la peine, blessent, contrarient, humilient ou insultent. En principe, les comportements doivent être répétés.
Nous avons compilé pour vous des exemples de preuves recevables de harcèlement psychologique : Messages téléphoniques ou mails que la victime a reçu en provenance du persécuteur. Dossier médical démontrant que la victime a des troubles psychiques du fait de l'harcèlement.
Dès lors que les appels, les sms, ou les mails sont répétés de telle sorte qu'ils nuisent à l'équilibre d'une personne, et plus encore s'ils sont faits en vue de lui porter atteinte, on peut parler de harcèlement téléphonique. Le harcèlement téléphonique est puni par l'article 222-16 du Code pénal.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
La répétition de ces actes a des conséquences sur le bien-être psychologique et/ou physique de la personne qui subit du harcèlement : grande souffrance, perte de confiance en soi, isolement, sentiment de honte, problèmes de mémoire et de concentration, troubles du sommeil, de l'appétit, agressivité, …