Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
La seule mesure vraiment fiable pour la mesure de l'humidité du bois de chauffage est l'utilisation d'une étuve : le bois est pesé puis séché à l'étuve à 105°C jusqu'à atteindre une masse constante (généralement entre 7 et 24 heures).
Pour un séchage rapide, il est plus judicieux de fendre le bois, c'est-à-dire de le couper en plusieurs bûches et buchettes. Il faut éviter toutefois de découper les bois au hasard. Pour la longueur des bûches, référez-vous toujours à la taille des bûches que peut recevoir votre appareil de chauffage.
En frappant deux bûches entre elles, vous pouvez avoir une première idée du taux d'humidité du bois. A savoir, si le bruit est sec et clair, le bois est sec. Au contraire, si le bois est trop humide, le bruit produit est sourd.
Combustible […] En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans. Cette durée varie en fonction de divers facteurs : l'essence, la densité, la taille du bois, l'agencement du bois dans la zone de stockage et la période d'achat ou de coupe de bois dans votre zone géographique.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Si votre bois brûle et ne chauffe pas, c'est qu'il est encore une fois trop humide. Certaines essences de bois tendre, ne dégagent pas de chaleur à la combustion, ll faudra, la prochaine fois veillez à vous faire livrer des buches de feuillus durs.
Taux d'humidité et longueur des bûches
Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d'humidité du combustible doit être inférieur à 20 %. Un bois coupé au printemps pourra être brûlé un an et demi voire seulement deux ans plus tard.
Essence. Les feuillus tendres (G2) sèchent plus rapidement par rapport aux feuillus durs (hêtre, frêne, chêne). Pour ces derniers, la durée de séchage est de 24 mois au moins à l'exception du charme, dont la combustion est possible une année après son séchage.
Le bois devrait être conservé dehors même l'hiver, près de la maison, bien au sec, à l'abri de la pluie et de la neige. Votre poêle doit atteindre une température «de croisière» suffisamment élevée pour brûler la créosote.
Si jamais ce n'est pas possible pour vous et que vous désiriez le stocker en extérieur, pensez à le surélever du sol (avec une palette par exemple) et l'éloigner du mur afin que l'air puisse bien circuler et sécher le bois. Pensez également à bâcher votre bois pour éviter que la pluie tombe directement dessus.
Le taux d'humidité à respecter lors de la mise en oeuvre est spécifié dans les DTU 31.1 et 31.2. Pour la construction de maisons et bâtiments ossatures bois et en charpente, l'humidité doit être inférieure à 18% en moyenne et ce taux ne doit pas dépasser les 22% ponctuellement.
Vous pourrez donc utiliser un humidimètre invasif ou bien un humidimètre non invasif. L'humidimètre non invasif fonctionne grâce à un capteur. Il vous suffira alors de placer le capteur en contact avec le matériau dont vous souhaitez déterminer le taux d'humidité. Ce type d'humidimètre est donc très facile à utiliser.
20 %, taux d'humidité maximum pour du bois de chauffage
On considère le bois de chauffage comme sec et propre à consommer lorsque son taux d'humidité est égal ou inférieur à 20 %.
Pour cela, c'est simple : une fois que votre cheminée ou votre poêle présente un beau feu, recouvrez les bûches de cendres. Ainsi, ces dernières se consumeront moins vite et les braises seront toujours présentes au petit matin !
Ainsi, la première étape de la combustion va consister à sécher les bûches jusqu'à ce que le taux descende à environ 10 % d'humidité. Plus simplement, il s'agit du moment où une fumée blanche se dégage, juste avant l'apparition des premières flammes. Ce phénomène de séchage intervient généralement entre 150°C et 250°C.
À l'inverse, un bois trop humide est peu efficace, et offre une chauffe de faible qualité. Sa combustion est par ailleurs nocive pour l'environnement puisqu'elle génère énormément de fumée néfaste, et produit beaucoup de cendres.
Le pommier. Le pommier est l'un des bois les plus utilisés par les amateurs de BBQ. Tout comme le cerisier, il est très polyvalent, produit une bonne quantité de fumée et brûle à haute température.
Si votre bois ne brûle pas et que vous avez écarté le problème d'humidité, il est possible que le problème provienne du choix du bois en lui-même.
Le sapin de Noël
Et pour cause, bien que le bois soit non traité, il contient une grande quantité de résine qui peine à brûler. Résultat, votre foyer risque d'être encrassé, enfumé et, dans le pire des cas, vous pouvez même provoquer un incendie.