Un homard frais doit toujours être vivant. Choisissez un homard à carapace dure car une carapace molle signifie qu'il est gorgé d'eau et, à parts égales, vous aurez beaucoup moins de chair et beaucoup moins de goût. La fraîcheur se remarque aussi à l'œil noir et brillant du crustacé, ainsi qu'à sa bonne odeur.
Vérifiez que la carapace soit bien dure, cela signifie que la chair est abondante. Vous pouvez également contrôler le fait que son oeil soit bien noir et brillant, autre signe de qualité. (Ne soyez pas effrayé à l'idée de vous faire pincer, les pinces du homard seront attachées.)
En effet, pour vérifier qu'un homard est bien frais, commencez par vérifier qu'il replie bien sa queue sous son thorax. Par ailleurs, ses yeux doivent paraître bien vifs et brillants, et ses antennes doivent être mobiles. Son odeur doit être agréable.
Pourquoi ? parce que les défenseurs des animaux (Crustacean Compassion) estiment que ces crustacés ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés dans de l'eau bouillante et que tout animal qui peut ressentir de la douleur doit être traité humainement avant d'être abattu pour être consommé.
S'il est bien vivant (le homard reste un animal, certains sont plus résistants que d'autres), vous pouvez le conser- ver dans le bac à légumes de votre frigo dans un linge humide, du papier journal humide ou dans de la paille humide. À conserver maximum 12h après réception du colis.
Si on l'achète déjà cuit, son corps doit être ferme et rigide, et sa queue recourbée vers le bas. Même si l'on tente de le déplier, la queue doit reprendre sa forme recourbée: c'est l'une des façons de savoir qu'il était vivant au moment de sa cuisson.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Le tomalli est une substance verte et tendre qu'on retrouve dans la cavité du homard. Il assume les fonctions hépatique et pancréatique et, tout comme le foie d'autres animaux, il sert de filtre naturel aux contaminants.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Seuls l'estomac (qui se trouve à l'arrière de la tête) et l'intestin (la veine noire qui fait la longueur de la queue) ne sont pas comestibles. Sinon, la chair, les œufs, le foie, le gras et le sang du homard peuvent être consommés.
21 mai 2008 – Ce ne sont pas tous les amateurs de homard qui apprécient le tomalli du homard, mais ceux qui le mangent devraient limiter leur consommation, recommande Santé Canada. Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas.
Le corail est composé d'oeufs de crustacés en formation, que l'on trouve dans la partie supérieure du céphalothorax des homards, ainsi que dans une partie de l'abdomen. Avant cuisson, le corail est de couleur verte et prend une belle couleur rouge après cuisson.
Pour conserver le homard, l'envelopper simplement d'un linge humide et le placer dans le bas du frigo, soit à l'endroit le plus frais. Un maximum de 12 heures est conseillé!
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Le homard vivant ne doit jamais être congelé, mais le homard cuit se prête très bien à la congélation. Pour obtenir de bons résultats, il faut retirer la chair cuite de la carapace et la placer dans des récipients en plastique ou en verre ou dans des sachets pour congélation.
Préférez la femelle au mâle, dotée de plus de chair et plus fine. Retournez l'animal sur le dos. Chez la femelle la carapace du ventre, qui a des palmes, se présente en creux : c'est la place des oeufs. A l'inverse, cette partie est bombée chez le mâle.
Les parties comestibles du homard sont l'abdomen, la queue et les pattes. Il vous suffit donc de lui enlever l'estomac (situé derrière la tête !) et les intestins avant de le faire cuire. Il est possible que les femelles aient encore leur œufs.
Côté vitamines et minéraux, le homard constitue une bonne source de phosphore, de magnésium et de potassium. Il contient du zinc, du sélénium, de la vitamine B12 et de la vitamine E. Décidément, toutes les raisons sont bonnes pour mettre au menu ce savoureux crustacé! La saison du homard est courte, profitez-en!
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
Placez d'abord le homard 20 minutes au congélateur pour lui assurer une mort sans douleur. À l'aide d'un gros couteau, fendez le homard en deux sur toute sa longueur, en commençant entre les deux yeux.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
Le poids idéal d'un homard est de 500 g par personne, car il y a plus de la moitié de déchets. Au-delà de 1 kg, le homard se fait vieux et sa chair devient plus dure. Choisissez-le absolument vivant, avec la nageoire caudale qui se replie énergiquement sous la queue.
La pleine saison s'étale d'avril à août, période à laquelle on peut trouver le crustacé à moins de 30€ le kg sur les étals de marché ou chez son poissonnier.