Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
L'ablation de la prostate est pratiquée pour traiter les cancers de la prostate localisés à risque faible ou intermédiaire, voire ceux à risque élevé ou localement avancés.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
Une prostatectomie radicale : exérèse (ablation chirurgicale) complète. Cette option est le traitement de référence des cancers de prostate localisé à faible risque. Les effets indésirables potentiels (principalement un risque d'incontinence urinaire et de dysfonction érectile) sont à évaluer avant toute intervention.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
risques et complications
Les complications qui peuvent se produire dans les jours qui suivent les biopsies sont l'infection de la prostate et la rétention urinaire. Ces complications sont rares (moins de 2% des cas) mais peuvent être graves si elles ne sont pas traitées en urgence, de manière adaptée.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Le cancer de la prostate est ainsi classé selon 4 stades : stades T1 et T2, le cancer de prostate est localisé à la prostate, et stade T3 et T4, le cancer de prostate est localement avancé.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile. "Après la prostatectomie, il n'y a plus d'éjaculation parce qu'il n'y a plus la prostate et les vésicules séminales qui constituent les principaux endroits où l'on fabrique le liquide séminal.
Il faut les réduire, sans les supprimer totalement. A l'inverse, il est important de consommer davantage de poissons gras, de fruits et légumes, notamment les tomates, le brocolis et le jus de grenade. Concernant l'activité sexuelle, elle n'est pas liée au développement d'un cancer de la prostate.
Il faut boire abondamment durant toute cette période post-opératoire, éviter toute pression dans l'abdomen en combattant par exemple la constipation et en s'abstenant de tout effort important pendant un mois au minimum. Pendant environ un mois après l'intervention, il faut éviter également tout rapport sexuel.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
Elle est de l'ordre de 4 ng/mL de sang. Le taux normal de PSA varie en fonction de l'âge du patient: il est de 2,5 ng/mL pour les hommes de moins de 50 ans, de 3, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 50 à 60 ans et de 4, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 60 à 70 ans.
La taille de votre tumeur est l'un des facteurs sur lequel se fonde votre médecin pour effectuer la stadification de votre cancer. Une tumeur de plus de 5 cm est considérée comme étant de grande taille. Si elle est associée à des ganglions lymphatiques atteints, on dit qu'elle est localement avancé e ou de stade III.
La classification d'un cancer en stades se fait grâce à l'examen clinique. "Certaines métastases se voient, celles sur la peau notamment" souligne le médecin. La plupart du temps, des examens complémentaires d'imagerie sont effectué : scanner, IRM, TEP-scan permettent de voir l'extension de la maladie.
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
Le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes au début de son évolution. Des troubles urinaires peuvent ensuite apparaître. Deux examens permettent de suspecter un cancer de la prostate : le toucher rectal et le dosage des PSA dans le sang.
Chimiothérapie. Lorsqu'un cancer de la prostate devient résistant à l'hormonothérapie, un traitement par chimiothérapie peut être proposé pour ralentir l'évolution de la maladie et soulager les symptômes.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Cette technique permet au médecin d'évaluer le volume de la prostate et de détecter visuellement les zones suspectes afin d'y orienter l'aiguille à biopsier. Cet examen est souvent peu douloureux et est réalisé le plus souvent en consultation.
Après cet examen, vous pouvez présenter les symptômes suivants : Hématurie : présence de sang dans les urines. Rectorragies : présence de sang dans les selles. Hémospermie : présence de sang dans le sperme (caractérisé par des écoulements rouges à marrons lors de l'éjaculation, les jours suivants l'examen)