Pour procéder à l'analyse de l'eau d'un puits, il est recommandé de s'adresser à l'un des laboratoires accrédités par le Ministère. La liste complète des laboratoires accrédités est mise à jour régulièrement dans le site Internet du Ministère.
Il faut comprendre que la couleur claire et limpide de l'eau du puits n'est pas témoin de sa bonne qualité. Il en est encore moins de sa saveur ainsi que de son odeur, puisque l'eau du puits peut contenir des éléments nuisibles à la santé des utilisateurs (protozoaires, bactéries, virus ou encore nitrates-nitrites).
Les bandelettes test – Il s'agit de petites bandes à usage unique qui changent de couleur pour indiquer la concentration de tel ou tel produit chimique. On « active » la bandelette en papier ou en plastique en la trempant dans l'échantillon d'eau à analyser et en l'agitant, ou en la maintenant sous un flux d'eau.
Par ailleurs, le montant annuel du coût des examens de la qualité des eaux par abonné dans les situations sévères n'est pas prohibitif : de l'ordre de 40 à 50 € par an et par abonné.
Qui peut analyser l'eau du robinet ? Les analyses obligatoires des eaux destinées à la consommation humaine sont effectuées par les Agences Régionales de Santé et concernent des paramètres précis (aluminium, ammonium, bactéries, nitrates, pH, chlore...).
Il suffit de faire chauffer l'eau à 100°C pour éliminer la plupart des micro-organismes (mais pas les substances chimiques). En pratique selon les recommandations de l'OMS il faut faire chauffer l'eau à gros bouillons pendant 1 à 3 minutes pour la rendre potable.
En dehors de la « bonne vieille » eau de Javel (du chlore, impropre à la consommation et mauvais pour l'environnement), il existe des moyens plus subtils de désinfecter l'eau de puits. La filtration à 10 microns, la stérilisation par UV, le recours à un osmoseur avec stérilisation UV font partie des solutions.
Quant à la consommer, d'une manière générale l'eau issue d'un puits est considérée comme non potable. Elle ne peut être utilisée pour l'alimentation que si l'habitation n'est pas raccordée au réseau public, et qu'après un traitement spécifique de potabilisation.
Versez dix litres d'eau de javel ordinaire à usage domestique (5,25 % d'hypochlorite de sodium) dans le contenant et dix autres litres dans le puits. Rincez les parois du tubage du puits à l'aide d'un tuyau d'arrosage pendant cinq à dix minutes.
Il est identifiable après les valeurs nutritionnelles de la bouteille par les mentions : “résidus à sec à 180°”, “extrait sec à 180°”, “teneur total en sels minéraux à 180°. De manière générale, les eaux minérales doivent donc être consommées de façon limitée.
La qualité microbiologique de l'eau est évaluée en mesurant la présence de bactéries indicatrices de contamination fécale (entérocoques, E. Coli, coliformes). Dans les eaux de surface, elles sont naturellement présentes en plus grand nombre que dans les eaux souterraines.
Les analyses d'eau sont une obligation légale relevant du champ d'application de l'hygiène alimentaire. L'eau doit faire l'objet d'une surveillance particulière, au même titre que les autres produits créés, transformés et distribués du secteur de l'agro-alimentaire.
Pour savoir si votre eau en est affectée, inspectez la cuve de la toilette, s'il existe un film gluant rougeâtre sur les surfaces, vous avez probablement des bactéries de fer dans votre système". Selon Santé Canada, ces problèmes apparaissent lorsque la concentration en fer dépasse 0,3 mg (300 μg) par litre.
Non, il est strictement interdit de consommer l'eau de pluie. Vous ne devez donc pas la boire, ni l'utiliser pour cuisiner ou laver la vaisselle. En effet, l'eau de pluie peut présenter une contamination chimique, notamment après ruissellement sur une surface contaminée.
Pour procéder à l'analyse de l'eau d'un puits, il est recommandé de s'adresser à l'un des laboratoires accrédités par le Ministère. La liste complète des laboratoires accrédités est mise à jour régulièrement dans le site Internet du Ministère.
Un particulier, après l'installation d'un compteur sur un puits, devrait donc théoriquement s'acquitter de 0,34 € par mètre cube rejeté dans le réseau public, plus la somme due à la mairie pour son assainissement. Pour un total d'1,34€, sans compter une possible taxation sur le simple prélèvement de l'eau.
L'eau du puits peut donc être utilisée pour l'arrosage du jardin d'agrément sans problème. En revanche, si vous espérez l'employer à d'autres fins, il vous faudra procéder à une analyse d'eau de puits. Pour ce faire, vous devrez vous adresser à la DASS (Direction de l'action sanitaire et sociale).
Raccorder un tuyau d'arrosage à la pompe ou au robinet le plus proche (si possible avant toute installation de traitement) et rincer à faible pression les parois intérieures du tube d'eau pendant ± 15 min. Cela fait circuler le désinfectant dans toute la colonne d'eau.
Pour rendre l'eau de pluie vraiment potable, d'un point de vue sanitaire (et légal, en France tout du moins), il faut s'assurer que le ph de la cuve est stable. Ensuite, trois méthodes existent pour potabiliser l'eau de pluie : la microfiltration, l'ultra filtration et l'osmose inverse.
Qu'est-ce que l'eau de forage ou de l'eau de puit ? Contrairement à de l'eau de réseau qui est traitée préalablement dans un centre spécialisé, l'eau de forage ou l'eau de puit viennent directement des veines et sources d'eaux, des rivières souterraines ou de la nappe phréatique.
La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l. La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l. Le pH de l'eau doit être compris entre 6,5 et 9. Le TH soit la dureté de l'eau, qui correspond à la mesure de la teneur d'une eau en ions calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français.
Une eau potable est une eau que l'Homme peut boire sans danger. Une eau propre n'est pas forcement potable : la présence de microorganismes et de produits chimiques dans une eau limpide la rend non potable.