La dialyse consiste à mettre en contact le sang avec un liquide stérile (le dialysat) dont la composition est proche de celle du plasma (le liquide qui compose 60 % du sang environ) au travers d'une membrane qui sert de filtre. En hémodialyse ce processus se passe à l'extérieur du corps et la membrane est artificielle.
Il existe deux types de dialyse, la dialyse péritonéale et l'hémodialyse.
La dialyse péritonéale peut vous aider à conserver votre fonction rénale restante plus longtemps que l'hémodialyse en centre1. Des études récentes ont également suggéré que la DP peut offrir une meilleure survie initiale (au cours des deux premières années) que l'hémodialyse2.
L'hémodialyse va donc permettre d'éliminer les déchets de l'organisme. Le sang chargé de déchets passe dans un appareil ; les déchets sont éliminés ; le sang revient « nettoyé » dans le corps et peut à nouveau se charger de déchets et aller les éliminer dans l'appareil.
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Les patients en insuffisance rénale, qui ont besoin d'une hémodialyse pour épurer les toxines présentes dans leur sang, se rendent en général en centre 3 fois par semaine, pour 4 heures de dialyse, auxquelles s'ajoutent les temps de trajet et d'attente.
Les symptômes auxquels il faut être attentif sont: une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), des palpitations cardiaques, des nausées et vomissements et des fourmillements, tremblements ou engourdissements des membres. Ces symptômes ne surviennent toutefois que quand l'hyperkaliémie est déjà sévère.
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
En général, il est possible de corriger une défaillance aiguë en traitant sa cause sous-jacente. Dans les deux cas, les reins cessent de fonctionner et ne peuvent plus filtrer les déchets ou éliminer l'excédent d'eau du sang.
Lorsqu'on est en dialyse, on cherche un poids sec qui est le poids qui permet d'avoir une tension normale la plupart du temps. Et si on descend trop bas, les patients n'urinent plus. Alors que si on remonte le poids parfois, il y a un peu de diurèse (fait d'uriner) qui apparaît mais cela est purement mécanique.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.
De nombreux dialysés souffrent de troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, syndrome des jambes sans repos et apnées du sommeil) qui risquent d'aggraver la fatigue ressentie et de favoriser la dépression chez certains patients.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Si la dialyse peut prolonger la vie, elle est associée à une mortalité substantielle: 25 % après 1 an et 60 % après 5 ans5. La dialyse peut affecter la qualité de vie en causant de la fatigue, une fluctuation de la tension artérielle, des problèmes d'accès vasculaire, des infections et ainsi de suite.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
La pastèque : ce fruit riche en eau, en vitamine C et en minéraux a des effets bénéfiques pour les reins. Consommer régulièrement de la pastèque aide à détoxifier et à purifier les reins, surtout pendant les saisons chaudes.
Les aliments riches en sel sont à éviter : charcuterie, fromage, conserves, aides culinaires (bouillon déshydraté), plats cuisinés, viennoiserie, sauces industrielles, coquillages, biscuits apéritifs, cacahuètes, condiments, eaux gazeuses : Vichy®, Badoit ®, etc. Le sel d'assaisonnement est à contrôler.
L'hypertension et le diabète sont ainsi les principaux ennemis de cet organe. Selon l'Inserm, environ la moitié des insuffisances rénales sont dues à ces deux maladies1. Les maladies qu'elles entraînent affectent peu à peu les unités du rein qui filtrent le sang.
Certaines personnes sont dialysées toute leur vie. Grâce à ces traitements, l'insuffisance rénale aujourd'hui n'est plus une maladie mortelle.
Elle débarrasse le sang des déchets et de l'eau (ou toxines) accumulés en excès dans le corps. Elle permet : D'épurer le sang des déchets non éliminés par les reins malades (urée, créatinine….), De rééquilibrer la répartition de l'eau et des autres substances dissoutes dans l'organisme.
Peut-on mourir d'une insuffisance rénale ? L'insuffisance rénale est une maladie grave qui peut entraîner le décès. Si elle n'est pas traitée, l'insuffisance rénale peut provoquer des complications telles que l'hypertension artérielle, l'anémie, les troubles du rythme cardiaque, des infections et le coma.
En effet, cette affection n'entraîne aucun symptôme, ce qui peut compliquer le diagnostic. En revanche, l'insuffisance rénale peut entraîner de la fatigue chez la personne âgée, des envies d'uriner fréquentes, des urines troubles ou foncées, mais aussi des nausées et des troubles du sommeil.
Car avec la prise de sang, le diagnostic est simple : on va doser ce qu'on appelle la créatinine. Et plus cette créatinine est élevée, moins vos reins fonctionnent correctement. On peut aussi se tester avec une petite bandelette urinaire. C'est une pratique qu'utilise notamment la médecine du travail.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.