Un pneu gonflé convenablement est très légèrement déformé lorsque le cycliste est assis dessus. On peut aussi analyser la pression grâce aux sensations au pédalage. Si le pneu est trop gonflé, les vibrations ressenties augmentent à chaque relief du terrain.
Pour savoir quelle est la bonne pression de vos pneus, référez-vous au manuel du conducteur ou regardez l'étiquette qui se trouve, selon les modèles, dans le montant de la portière conducteur ou au niveau de la trappe à carburant.
Il est conseillé de ne pas dépasser 8.5 bars, même pour un cycliste de 100kg. Pour les cyclistes plus légers, 50kg et moins, la limite basse de 6 bars est un minimum en-dessous duquel il n'est pas conseillé de descendre sous peine de risquer de pincer la chambre à air dans des nids de poule.
Cela se produit tout simplement parce que les molécules d'oxygène se seront progressivement échappées de celui-ci. Ce phénomène est d'ailleurs plus fort pendant l'été à cause la chaleur. L'air présent dans les chambres à air se dilate et accentue d'autant plus les pertes de pression.
BIEN GONFLER SON PNEU VTT
Gonflez vos pneus à la pression recommandée haute puis faites un tour. Si le pneu est trop rigide et que vous n'avez pas suffisamment de confort ou d'adhérence dans les virages, descendez en pression. Recommencez jusqu'à trouver la pression optimale de vos pneus.
Pneu sous-gonflé, les conséquences
Dans le cas du sous-gonflé, le pneumatique se creuse et seuls les deux côtés de la bande de roulement continuent à toucher la route. Cette situation est dramatique pour deux raisons. Premièrement, la gomme n'adhère plus à la route ce qui entraîne une perte de contrôle du véhicule.
Les risques d'un pneu sous-gonflé :
Un pneu sous-gonflé ne pourra pas garder sa forme initiale. En roulant, le pneu s'aplatira selon une forme caractéristique, impliquant une déformation du pneu plus importante. Cela induit une augmentation de la température interne qui peut mener à l'éclatement.
Une bonne pression se situe généralement entre 2 et 3 bars. Un bar équivaut à 1 kilogramme par cm3.
La pression maximale que le pneu peut supporter est écrite en petits caractères sur le flanc du pneu en KPA ou PSI (100 kpa = 1 bar et 14.50 PSI = 1 bar).
En général, la pression de l'air contenu dans les pneus se trouve entre 30 et 35 psi. À noter que 1 bar = 14,5 psi = 100 kpa.
La perte d'adhérence sur les chaussées déformée ainsi que l'usure rapidement de la bande de roulement sont certaines des conséquences directes de l'utilisation de pneus sur-gonflés.
Après avoir diminué votre vitesse, rabattez-vous lentement sur la droite pour atteindre une aire service ou la bande d'arrêt d'urgence. Il faut rouler le moins longtemps possible avec un pneu crevé, car plus vous roulerez avec, moins il y aura de chance de pouvoir le réparer.
Il vous suffit de re-gonfler le pneumatique et de l'enduire d'eau savonneuse. Si de petites bulles d'air se forment à certains endroits de la bande de roulement, c'est qu'il y a bien une ou plusieurs déchirure(s).
Les causes d'éclatement d'un ou de plusieurs pneumatiques
mauvaise pression des pneumatiques (surgonflage ou sous-gonflage) anomalie de fabrication. détérioration liée au fait de rouler sur un objet pointu. surcharge importante du véhicule.
Si vous remarquez que vos pneus se dégonflent à des vitesses différentes, qu'un pneu se degonfle lentement par rapport à l'autre: nous vous conseillons de racheter une paire de pneus pour les changer ou de faire démonter le pneu par un professionnel afin d'y appliquer une rustine pour colmater le trou.
“A froid” signifie que le véhicule n'a pas roulé depuis au moins 2 heures et/ou moins de 3 km à allure réduite. Dans ce cas, il suffit de respecter les valeurs communiquées par le constructeur. En revanche, si vous avez roulé plus de 3 km et/ou depuis moins de 2 heures, alors vous faites la pression à chaud.
Pourquoi un pneumatique fait-il du bruit ? Faire rouler un pneumatique provoque des vibrations dans la structure qui vont générer un bruit. La sculpture de la bande de roulement est aussi une source de bruit fonction de la vitesse quand elle entre en contact avec la chaussée.
Lorsque la pression des pneus est vérifiée à chaud, il est recommandé d'ajouter 0,3 bar à la pression conseillée. En hiver, on rajoutera 0,2 bar (à froid) pour compenser l'effet basse température de la saison. À noter que la pression de vos pneus doit également prendre en compte : La variation de la charge du véhicule.
En chauffant, la gomme devient plus malléable et épouse mieux les irrégularités du bitume.
1 bar correspond une “colonne” d'eau de 10m de haut, donc 4 bars , c'est l'équivalent d'une colonne d'eau de 40m de haut ! Un château d'eau de 50m de hauteur engendrera donc une pression d'environ 5 bars au robinet (modulo la hauteur du robinet par rapport au sol ainsi que les pertes de charge dans les tuyaux).
Si le pneu présente des motifs de sculpture courts qui se répètent, celui-ci émettra un bruit appelé bruit de sirènement. Par ailleurs, les rainures de la sculpture en contact avec la route piègent, compriment, puis décompriment de l'air. Il en résulte un bruissement appelé chuintement.
Un bruit de roulement se reconnaît facilement à sa forte sonorité, par exemple un bruit de roulement au niveau des roues s'identifie par un grondement qui se fait de plus en plus bruyant avec la vitesse, les bruits de roulement lié à la transmission quant à eux causent d'importantes vibrations à l'intérieur du véhicule ...
Avec la chaleur, la pression de vos pneus peut baisser ; conduire avec des pneus sous-gonflés risque de modifier le comportement de votre voiture : flottement de la direction et manque d'efficacité du freinage. Cela peut aller jusqu'à l'éclatement du pneu ou son incendie.
Dans 95 % des cas, le dégonflement lent de votre pneu est dû à: Un vis, clou ou tout autre corps étranger dans la bande de roulement. En général, l'objet est alors tellement bien enfoncé qu'il ne laisse échapper qu'un petit filet d'air. Une jante fissurée ou poreuse, qui a donc perdu son étanchéité