une perte des sourires ou du babillage habituels ; un moins bon contact, une extrême irritabilité, des pleurs inhabituels ; des troubles oculaires : les yeux ont des mouvements anormaux, les pupilles sont de dimensions inégales, l'enfant louche ou ne suit plus du regard.
Les symptômes d'un secouement surviennent immédiatement après le secouement, ou quelques heures après. Si après avoir été secoué, votre bébé devient irritable, somnolent, vomit, a de la difficulté à respirer, tremble ou a des convulsions, appelez immédiatement les secours.
Le syndrome du bébé secoué survient lorsqu'un nourrisson ou un jeune enfant tenu par le tronc, les épaules ou les extrémités est secoué violemment. Toute personne témoin de ce geste sait qu'il peut être dangereux pour le bébé : le bébé est fragile.
Bébé a les bras raides et écartés, il s'arc-boute et rejette la tête en arrière : il est très inconfortable et voudrait bien qu'on le change de place ou qu'on s'occupe de lui.
Aussi appelé "traumatisme crânien non accidentel" (TCNA), le syndrome du bébé secoué se traduit lorsqu'un bébé ou un jeune enfant est violemment secoué par un adulte. Ces secousses, toujours extrêmement violentes, sont produites le plus souvent lors de la saisie du bébé sous les aisselles ou par le thorax.
Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine. Dans vos bras, il se sent rassuré et en sécurité : il retrouve votre odeur, les bruits de votre cœur, vos mouvements, le son de votre voix tout en étant bien contenu au chaud contre vous. Il n'y pas meilleure place pour lui et ça se comprend !
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Attention à ne pas bercer trop fort
Le tout devant toutefois rester cadencé et sans heurts. Pour rappel, un bercement trop énergique sur un jeune enfant peut s'avérer très dangereux (syndrome du bébé secoué).
C'est le décès incompréhensible à première vue et imprévisible, le plus souvent pendant le sommeil, d'un tout-petit qui semblait jusqu'ici en bonne santé apparente. La mort inattendue du nourrisson peut toucher un bébé de 0 à 24 mois, mais dans 8 cas sur 10, elle survient avant l'âge de 6 mois.
Généralement, un nourrisson commence à se retourner tout seul entre son 4ème et son 6ème mois (en moyenne) ; pour y parvenir, bébé doit avoir acquis suffisamment de tonus musculaire. Bien sûr, chaque enfant grandit et progresse à son rythme : certains auront besoin d'un peu plus de temps que d'autres.
Lorsque vous le laissez sucer ses doigts ou son pouce, votre bébé apprend à se calmer par lui-même. Lorsque vous le promenez d'une pièce à l'autre ou à l'extérieur pour le familiariser avec son environnement, votre bébé apprend à connaître ce qui l'entoure, à fixer différents objets et à les suivre du regard.
De 1 à 3 mois, votre enfant acquiert progressivement la force nécessaire pour redresser la tête. Vers ses 2 mois, lorsqu'il est sur son ventre, vous l'apercevrez peut-être relever la tête pendant quelques secondes. Ces courts moments l'aident à renforcer les muscles de sa nuque.
Le syndrome du bébé secoué est un problème de santé publique aux conséquences souvent irréparables : il provoque des lésions du système nerveux central graves et parfois fatales.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Ne vous en faites pas, c'est quelque chose de normal. Le doudou peut améliorer la qualité du sommeil de votre bébé en lui évitant de passer de mauvaises nuits. Avec son doudou serré contre lui au réveil ou en votre absence, votre enfant se sent en sécurité et réconforté.
Le bébé doit être couché éveillé dans son berceau. On peut voir à diminuer la luminosité, les stimulis autres en gardant possiblement un bruit de fond qui contribue souvent à aider l'endormissement du bébé, comme le bruit de moteur d'un aquarium, d'un ventilateur ou d'un déshumidificateur par exemple.
Si tous ses besoins de base sont satisfaits, mais qu'il continue à pleurer, votre bébé souffre peut-être de coliques. Généralement, on peut parler de coliques lorsque l'enfant pleure plus de 3 heures sur 24, au moins 3 jours sur 7, pendant plus d'une semaine.
Ce qu'un bébé comprend à partir de 6 mois
Votre bébé commence habituellement à reconnaître des mots vers l'âge de 6 mois. Par exemple, il reconnaît son prénom et il se retourne quand il l'entend. Mais c'est vers l'âge de 8 à 9 mois que votre bébé associe vraiment un sens aux mots.