Il y a en effet de nombreux signes de l'anxiété de séparation chez le chien, comme le fait de tout détruire dans la maison, d'aboyer excessivement ou de faire ses besoins n'importe où de manière inhabituelle. Dans certains cas, il arrive même qu'il se blesse en essayant de s'enfuir.
Un chiot développe une anxiété de séparation lorsqu'il n'a pas appris à rester seul et qu'il a simplement peur de la solitude. Cet état s'apparente à une attaque de panique chez l'homme. Gérer un chiot ou un chien adulte qui ne sait pas rester seul est terriblement compliqué.
Ne pas utiliser la cage ou la petite pièce comme punition, il faut laisser l'animal dans un endroit où il se sent bien et en sécurité. Certains chiens sont moins anxieux s'ils peuvent voir ce qui se passe à l'extérieur. Laisser la télévision ou la radio et la lumière allumées pendant votre absence.
Votre chien urine à l'intérieur, vous lèche nerveusement, refuse de se nourrir, détruit vos affaires, pleure et aboie ? Sans doute souffre-t-il alors de la peur de l'abandon.
Halètements, salivation, tremblements, posture basse, oreilles tirées vers l'arrière, bâillements, léchage des babines. Vigilance augmentée: surveillance constante, sursauts, incapacité de relaxer. Activité motrice constante (va et vient) Changement dans la routine d'alimentation ou des habitudes de sommeil.
Nos conseils pour limiter ce stress
- Apprenez l'indépendance à votre chien en le laissant seul sur des moments courts, puis de plus en plus longs. - Limitez les rituels de départ. - Avant de partir, proposez-lui ses jouets préférés pour le rassurer et l'occuper.
L'hyper-attachement, aussi nommé anxiété de séparation, provoquerait des comportements destructeurs, une malpropreté, des aboiements intempestifs, et même des comportements agressifs (jalousie, possessivité, etc.).
Augmentez au fur et à mesure votre temps d'absence, sans aucune interaction avec lui, pour qu'il prenne cette habitude. Dans un premier temps, veillez à ce que ces moments ne soient pas trop longs et proposez-lui des activités à faire seul pour qu'il ne souffre pas de votre absence.
Chez le chien, l'anxiété de séparation, qui se manifeste par le fait qu'un individu, à tempérament anxieux, n'est pas capable de rester seul, est un motif fréquent de consultation.
Les manifestations du syndrome de l'abandon.
A partir du moment où vous partez et laissez votre chien seul, celui-ci ressent une énorme souffrance. Elle se manifeste pas des gémissements, des aboiements et la détérioration de votre domicile.
Pour diminuer l'anxiété de votre animal, ne le chouchoutez pas trop, faites-le dormir dans un panier dédié, ne répondez pas systématiquement à ses pleurs et faites-vous aider par un spécialiste du comportement du chien, si nécessaire.
De même, le rituel de retour est aussi un problème le chien fait la fête à son maître et vice-versa. Comme le maître culpabilise d'avoir laissé son chien, il répond à ses sollicitations et le chien associe donc le retour de son maître un à apaisement. Si le chien a fait des dégâts, on a tendance à le gronder.
S'il est complètement hystérique dès que vous rentrez, le fait de l'ignorer quelques instants et de lui prêter (calmement) attention quand il est moins excité, va lui apprendre à mieux gérer ses émotions.
La peur de la séparation est une étape normale du développement et débute typiquement vers 8 mois, elle atteint une intensité maximale entre 10 et 18 mois et disparaît généralement à 24 mois.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois.
Pourquoi un chien est anxieux ? Plusieurs causes peuvent déclencher de l'anxiété chez le chien. Son origine peut naître d'une expérience négative ultérieure, d'un manque de socialisation ou d'un problème dans l'environnement actuel de l'animal.
Parmi les chiens des répondants, 72,5% d'entre eux présentaient au moins un comportement synonyme d'anxiété, et qui pouvait être classé parmi la liste suivante : La sensibilité au bruit. la peur des surfaces étendues et des hauteurs. la peur en général.
Cette peur peut être due à un changement de situation, un traumatisme passé, un manque de familiarisation avec l'Homme ou encore de la maltraitance. Pour que votre chien vous fasse confiance, vous devez être calme avec lui, passer du temps ensemble et vous pouvez être aidé par des substances qui le détendront.
Parmi les chiens d'intérieur calmes et capables de passer 8 heures loin de leurs maîtres figurent le Cavalier King Charles, le Bichon maltais, le pékinois ou encore le Welsh corgi. Mais certaines races de grands chiens sont aussi de bons solitaires, comme le Chow-Chow, le Lhassa Apso ou encore le Shar-Pei.
Un chien peut rester seul entre 6 à 8 heures maximum, et ce à condition qu'il ait un accès à l'extérieur pour faire ses besoins. Notez que la durée supportée dépend également du caractère de votre chien et de son mode de vie. Un chien qui se dépense énormément aura bien plus de facilité à rester seul à la maison.
Ignorez ses aboiements et récompensez-le avec des friandises lorsqu'il se comporte calmement. Si votre chien est très anxieux ou peu sûr de lui, l'utilisation d'un collier qui émet des phéromones peut également être utile. Conseil : un bon contrôle de la laisse peut également aider à lutter contre les aboiements.
Ignorez votre chien avant de partir (pendant 15 minutes environ avant le départ). Ne lui dites pas « au revoir » . Si vous lui donnez trop d'attention avant de partir, puis plus rien une fois la porte fermée, cela va amplifier son stress et son manque.
Il est aussi recommandé de désacraliser les départs. En d'autres termes, on cherche à banaliser le moment où on sort de la maison pour y laisser le chien seul. Exit, donc, les caresses et les mots doux qui n'en finissent pas avant de s'en aller. Ce rituel ne fait que renforcer l'anxiété de séparation.
Le contact dès que le maître est immobile n'est pas une nécessité vitale. Le chien doit pouvoir accepter le « non » du maître et retourner à ses occupations. Les jappements et bêtises du chien dès qu'il est seul constituent le second signe infaillible que l'animal souffre de dépendance affective.