L'hyper-attachement, aussi nommé anxiété de séparation, provoquerait des comportements destructeurs, une malpropreté, des aboiements intempestifs, et même des comportements agressifs (jalousie, possessivité, etc.).
Il est aussi recommandé de désacraliser les départs. En d'autres termes, on cherche à banaliser le moment où on sort de la maison pour y laisser le chien seul. Exit, donc, les caresses et les mots doux qui n'en finissent pas avant de s'en aller. Ce rituel ne fait que renforcer l'anxiété de séparation.
– Évitez les rituels de départ et d'arrivée.
Ignorez votre chien avant de partir (pendant 15 minutes environ avant le départ). Ne lui dites pas « au revoir » . Si vous lui donnez trop d'attention avant de partir, puis plus rien une fois la porte fermée, cela va amplifier son stress et son manque.
Le chien est un animal sociable, qui a besoin de contact. C'est inné chez lui de chercher de la compagnie. De plus, le chien suit son être d'attachement, car souvent celui-ci lui apporte beaucoup de choses positives : la nourriture, les caresses, les jeux, les balades, et surtout la confiance.
Un effet positif sur le sommeil
En effet, il semble que dormir avec son chien soit considéré comme rassurant pour les personnes interrogées, au point de réduire leurs troubles du sommeil. En outre, pour 40 % des 150 personnes interrogées qui dorment avec leur chien, des effets positifs sur le sommeil sont avérés.
Il est également crucial de lui apprendre le détachement, même en votre présence, en ne répondant à toutes ses sollicitations et en l'ignorant parfois quand il se montre trop envahissant. Renvoyez-le dans son panier et donnez-lui de quoi s'occuper : des jouets, un os à ronger, une balle à trous remplie de friandises...
Votre chien vous suit car il est anxieux lorsqu'il se retrouve seul. Il y a certains chiens qui suivent leur maître de partout pour une autre raison : ils font preuve d'hyperattachement à leur maître et ont du mal à rester apaisés lorsqu'ils sont seuls.
Fortement attaché à son maître, le chien lui fait preuve d'une fidélité hors norme et essaie par tous les moyens de lui faire plaisir. Cependant, cet attachement ne doit pas être excessif sous peine de le rendre malheureux jusqu'à le rendre fou quand il est seul.
L'avis de Nicolas Greveldinger, comportementaliste canin :
« Ce n'est pas tout noir ou tout blanc ! Cela dépend du caractère du chien. Pour un chien qui se sent très sûr de lui, dormir dans le lit avec son maître va renforcer ce penchant. D'autant que le lit, c'est le seul endroit où il est plus haut que les humains.
Lorsqu'ils lèchent quelqu'un ou quelque chose ils libèrent des endorphines : ils peuvent donc vous lécher les pieds pour s'apaiser notamment suite à une situation stressante ou dérangeante. Il se peut également qu'un chien adopte ce comportement pour attirer votre attention.
Le trouble de l'attachement se caractérise par une rupture dans le lien mère-enfant, surtout lorsque celui-ci a lieu avant l'âge de 3 ans. D'autant plus s'il s'accompagne de négligences, carences de soins ou de maltraitances. Identifier cette problématique le plus tôt possible permettra de tenter de réparer le trouble.
Le chien reste attaché à l'être d'attachement qu'il suit partout, angoisse quand il en est séparé et con – serve un comportement juvénile. Cette affection est aujourd'hui rare, sans doute grâce à une prévention efficace. Hyperattachement secondaire à l'évolution d'une anxiété ou à une dépression.
Il existe de nombreuses raisons qui font qu'un chien adopte une attitude surprotectrice mais elles sont toutes liées à un manque de contrôle. Le chien vous voit comme un leader. Mais si celui-ci pense que vous ne remplissez pas ce rôle, il va tout naturellement prendre cette place en devenant le dominant du groupe.
Le chien partenaire n'a pas à avoir un ou plusieurs « maîtres » dans la famille, parce que le mieux pour lui est de n'en avoir aucun. Tout au contraire, il pourra développer avec chacun des membres autant de « relations partenaires » plus ou moins spécifiques !
Il y a un conseil qui est vrai et justifié: « Si vous vous retrouvez face à un animal inconnu et potentiellement dangereux tel un ours, coyote ou même un chien errant, ne le regardez pas dans les yeux parce qu'il pourrait se sentir menacé et attaquer ».
Il faut avant tout que votre chien vous voit pour effectuer un rappel. Tentez de vous approchez du chien pour attirer son attention et faites suivre le nom du chien par un ordre comme : "Snoopy, viens ici !" ou "Snoopy, au pied". Mais employez toujours la même expression.
Le dépendant affectif est souvent attiré par des personnes égotistes, sûres d'elles, émotionnellement froides et narcissiques. Ces partenaires tirent satisfaction (mais sans forcément penser à mal) de cette relation qui les conforte dans leur image.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Vivre avec un dépendant affectif est tout à fait possible à condition de surveiller que ses propres besoins soient assouvis. Pour cela, la communication entre les deux partenaires doit être fluide pour ainsi imposer ses limites et connaître les limites de l'autre.
Nous témoignons notre tendresse envers un autre humain de cette façon, alors nous agissons de même avec notre animal de compagnie. Il est vrai que beaucoup de chiens apprécient les câlins et adorent recevoir des bisous sur le museau ou sur la tête.
Lorsque votre chien vient vous saluer, tout excité, saute comme un cabri, court dans toute la pièce, se couche sur le dos dans l'attente d'une caresse sur le ventre, ou remue sa queue avec enthousiasme, vous pouvez affirmer sans vous tromper qu'il est content ! Ces signes évidents reflètent le bonheur de votre chien.
Suite à une agression, le chien peut se lécher de manière insistante afin de se rassurer. En effet, le fait de se lécher diminue le stress et provoque une émotion positive. Le léchage est donc le plus souvent un comportement plutôt positif, à la fois pour celui qui le donne et pour celui qui le reçoit.