Ses angoisses ne se dissipent que quand il est sûr de ne pas y aller. Pour autant, chez les jeunes enfants, l'angoisse et la volonté de ne pas aller à l'école peuvent se manifester de façon plus implicite : maux de ventre ou de tête, nausées, sueurs, sensations de malaise, etc.
Le jeune enfant a tendance à simuler une maladie, ou à inventer d'autres excuses afin d'éviter l'école. Il peut se plaindre de mal de ventre, de nausées ou d'autres symptômes justifiant de rester à la maison. Certains enfants refusent carrément d'aller à l'école.
Commencez par prendre rendez-vous avec un psychologue ou un médecin pédopsychiatre. Ce sont eux qui pourront diagnostiquer une phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même. Le bilan établi par le pédopsychiatre permettra de mettre en place un suivi efficace.
Souvent des maux de ventre (allant jusque des vomissements) ou des maux de tête apparaissent. Parfois des troubles du sommeil surviennent parce que l'idée de retourner à l'école nous hante et nous terrifie. Certaines manifestations de l'angoisse peuvent aller jusqu'à la crise de panique en classe ou dans la cour.
L'angoisse de la séparation
Ce n'est que peu souvent la cause d'une phobie scolaire chez des enfants plus âgés, à moins qu'il y ait pour origine un événement traumatique grave : Déménagement. Changement d'école. Décès d'un membre de la famille.
De nombreux psychologues et pédopsychiatres utilisent les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour traiter la phobie scolaire. Elles consistent à identifier les émotions et les angoisses de l'enfant ou de l'adolescent lorsqu'il se rend sur son lieu de scolarité.
La phobie scolaire se soigne-t-elle bien ? Si elle est prise en charge de manière précoce, il y a plus de chance de voir une amélioration de la phobie scolaire. En moyenne, le retour en classe des adolescents ayant développé une phobie scolaire est estimé entre 40 et 60 %.
Selon Ajuriaguerra, en 1974, dans le refus scolaire anxieux, « il s'agit d'enfants ou d'adolescents qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d'aller à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer ».
1er impact de la phobie scolaire : l'absentéisme
Si l'enfant souffre de phobie scolaire, il sera souvent absent... Evidemment, le premier impact de la phobie scolaire est l'absentéisme répété de l'enfant ou de l'adolescent. Il ne se rend plus à l'école, au collège ou au lycée à cause de son trouble anxieux.
C'est un dispositif unique en France : Brik'école a été lancé à la rentrée scolaire 2021 pour accueillir des collégiens et des lycéens victimes de phobie scolaire. Ce lieu à mi chemin entre l'école et le soin fait un bilan de sa première année de fonctionnement.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Le 1er arrivé sur le marché était le Prozac il y a plus de 20 ans et les autres ont suivi, les derniers étant Séroplex et Séropram et tout récemment Brintellix.
L'apparition d'une phobie est également souvent causée par un événement traumatisant ou un stress très intense. Tout dépend aussi de la nature de la phobie : les phobies simples se développent souvent durant l'enfance, et sont liées à un événement traumatisant.
Il est conseillé de l'accompagner et de le rassurer plutôt que d'éviter certaines situations. On doit bâtir l'estime de soi des enfants tous les jours. Plus les enfants se sentiront confiants et capables de réussir, plus leur niveau d'anxiété risquera de diminuer.
Les phobies touchent 11 à 12% de la population vie entière. Le diagnostic sera posé par un médecin / psychiatre.
Pour surmonter cette épreuve, l'adolescent doit être pris en charge par un psychologue, un psychothérapeute, par l'équipe enseignante, par ses parents. Une relation de confiance doit s'installer entre ces différents intervenants.
La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) et les antidépresseurs (ISRS) ont prouvé leur efficacité pour guérir les phobies. La TCC doit s'inscrire dans une prise en charge globale organisée par un psychiatre qui a posé le diagnostic.
Les approches de prise en charge de l'anxiété les plus fréquentes et les plus efficaces incluent la psychoéducation, la psychothérapie (qui comprend les programmes de pratiques parentales, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et les interventions auprès de la famille) et la pharmacothérapie.
Quel comportement face au stress scolaire
Prendre le temps d'écouter : l'écoute permet de soulager un adolescent. Se sentir considéré, compris et entendu permet de gérer 50% du mal être. Si vous, en tant que parent, n'avez pas le temps, car vous aussi trop pris par votre quotidien, faîtes appel à une aide extérieure.
Pour cela, le mieux est de parler calmement à votre enfant, il faut qu'iel comprenne que vous n'allez pas le gronder, mais l'écouter et le. a soutenir quoi qu'il advienne. Vous pouvez commencer par lui parler de sa journée, lui demander s'il y a des personnes qui l'intimident, s'iel est mal à l'aise en classe.
Les parents qui choisissent ce type d'enseignement ont la possibilité d'inscrire leur enfant au CNED, l'organisme public d'enseignement à distance, ou dans un cours privé reconnu par l'État : Legendre, Pi, EPC ou Valin. L'autre solution est de choisir l'IEF (Instruction En Famille).
Si votre enfant a moins de 16 ans, l'inscription aux cours à la carte réglementés est gratuite. Pour les enseignements de spécialité en lycée, les inscriptions au Cned dans le cadre des cours à la carte réglementés sont exclusivement réalisées par le biais des établissements.