Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe, etc.), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Le harcèlement peut alors être verbal (insultes, menaces…), émotionnel (moqueries, humiliation, chantages, mises à l'écart), sexuel (provocations, menaces). Plus insidieux, il ne laisse pas de traces physiques. Il est donc à ce titre moins « détectable ».
Bien souvent les élèves harceleurs ne réalisent pas pleinement la portée de leurs mots et de leurs actes. Certains ont eux-mêmes vécu une souffrance ou un mal-être non exprimé ou non évacué. Ils projettent alors inconsciemment sur l'autre ce trop-plein d'émotions négatives.
L'association de lutte contre le harcèlement "Marion la main tendue" ajoute quelques symptômes, parmi lesquels: des émotions négatives persistantes (peur, horreur, colère, culpabilité, honte), une tendance à se blâmer, une diminution de l'intérêt pour les activités, une hypervigilance et des sursauts.
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe, etc.), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Les enfants harceleurs
Certains sont sujets à une problématique personnelle qui rend les élans impulsifs, agressifs plus difficilement maîtrisables. Ils peuvent avoir des difficultés à exprimer leurs émotions, à communiquer leurs peines, leurs frustrations ou leurs déceptions.
La pratique des arts martiaux tend à développer divers mécanismes d'adaptation qui peuvent, non seulement aider votre enfant dans des situations de harcèlement, mais lui apporter également des compétences importantes dans la vie pour les décennies à venir, comme la confiance en soi et le fait de savoir se défendre, ...
À oser adresser la parole à son agresseur en le regardant en face en lui disant que son attitude est lâche et négative. Si l'enfant est plutôt timide, cela ne se fera pas en un jour, il s'agit d'une éducation de longue haleine, pour laquelle les parents peuvent d'ailleurs se faire aider par un professionnel.
Un harcèlement scolaire se caractérise donc par des répétitions d'actions négatives, une disproportion des forces et une incapacité à se défendre soi-même. Il peut revêtir plusieurs formes, selon l'âge et le sexe des enfants : harcèlement physique, harcèlement psychologique, harcèlement verbal, etc.
Il faut donner du sens au passage à l'acte. La plupart du temps, faire prendre conscience à l'enfant de ce qu'il a fait, verbaliser la situation, placer les émotions au centre des temps de parole, et avoir un éveil à la sensibilité va permettre de résoudre collectivement (parents et enfants) ce passage difficile.
Lorsqu'un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle alors d'harcèlement. La violence : c'est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s'agit d'agressions qui se répètent régulièrement.
La meilleure façon de prévenir le harcèlement est de communiquer fréquemment avec son enfant. L'idée est d'instaurer des moments de dialogue avec lui, pendant lesquels vous témoignez à votre enfant que vous l'écoutez, que vous le croyez et que vous le protégez.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
Pour mener cet entretien, il est important de rester calme, de vous en tenir aux faits, et surtout de recadrer avec fermeté la personne incriminée, a fortiori si l'échange devient conflictuel, et d'exprimer votre désapprobation. Informez-la qu'une enquête va être déclenchée sous l'égide du CSE.
Gardez à l'esprit que votre agresseur va tout faire pour vous déstabiliser. Alors essayez de ne pas réagir de manière trop impulsive, ce serait lui démontrer l'emprise qu'il a sur vous. Au contraire, feignez l'indifférence en répondant avec humour ou en gardant le sourire.
Le sexe, l'identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée. Un handicap (physique, psychique ou mental) Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement) L'appartenance à un groupe social ou culturel particulier.
Lorsque le harcèlement scolaire n'a pas entraîné d'incapacité totale de travail (jours d'école manqués) ou qu'il a entraîné une incapacité totale de travail de moins de 8 jours, il est puni de 1 an et demi d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende au maximum.
Dès lors que les appels, les sms, ou les mails sont répétés de telle sorte qu'ils nuisent à l'équilibre d'une personne, et plus encore s'ils sont faits en vue de lui porter atteinte, on peut parler de harcèlement téléphonique. Le harcèlement téléphonique est puni par l'article 222-16 du Code pénal.
Le cyberharcèlement est plus répandu et plus grave que le harcèlement en face à face », , Le harcèlement à l'école. sous la direction de Galand Benoît. Retz, 2021, pp. 91-106.
Les violences physiques touchent plus les garçons que les filles, mais ces dernières sont davantage concernées par les mises à l'écart. 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d'au moins une violence de façon répétée durant l'année scolaire. Et 6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
Dans l'hypothèse où l'auteur est un adulte ou un élève de l'établissement scolaire, le signalement doit être fait le jour même au Procureur de la République, par téléphone ou par télécopie.