L'humanisme se caractérise par l'intérêt nouveau pour toutes les formes de savoir et de connaissance. Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir.
L'humanisme est un courant de pensée idéaliste et optimiste qui place l'Homme au centre du monde, et honore les valeurs humaines.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
Ces valeurs humaines sont nombreuses. Elles comprennent le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité la fraternité et l'empathie envers d'autres humains.
L'IDÉAL HUMANISTE
L'humanisme repose sur deux principes fondamentaux. Le premier est de reconnaître que partout la nature humaine est identique, c'est-à-dire qu'il existe une seule mentalité et une seule moralité du genre humain.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Quels sont les grands principes de la psychologie humaniste? Les principaux principes de la psychologie humaniste sont l'autonomie, la dignité, le respect de la différence individuelle, l'importance de l'expérience subjective et le potentiel humain de croissance et de développement.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
On peut également citer les écrivains français François Rabelais (Gargantua, 1534), Clément Marot et Michel de Montaigne (Les Essais, 1580) les poètes Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay, le philosophe anglais Thomas More (L'Utopie, 1516), le penseur italien Machiavel (Le Prince, 1532).
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492. Maîtrisant le latin et le grec ancien, il devient secrétaire de l'évêque de Cambrai.
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
Abraham Harold Maslow, né le 1er avril 1908 à New York et mort le 8 juin 1970 à Menlo Park en Californie, est un psychologue américain humaniste, considéré comme le père de l'approche humaniste en psychologie.
“Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres êtres avant l'amour-propre.” De Claude Lévi-Strauss / L'Origine des manières de table. “Un humaniste, c'est quelqu'un qui n'aime pas vraiment les animaux.”
Etre Humaniste, c'est à la fois Etre adepte du Carpe diem, esti- mer avoir le droit de savourer les joies de l'existence, récuser le dolorisme, Respecter la personne humaine et Exiger la récipro- cité, c'est ne pas attendre d'être attaqué pour venir au secours du faible.
« Liberté, égalité, fraternité »
L'égalité est également reconnue par la ire République mais étendue aux femmes (droit de vote) seulement à partir de 1944 ; il s'agit là de l'égalité de tous devant la loi.
Être humaniste ou féministe.
En effet, l'humanisme fait plutôt référence à la liberté des êtres humains et à leur émancipation envers tout autorité. Le féminisme, quant à lui, promeut l'égalité de ces derniers, et pour ce faire, défend le droit des femmes.
« Être coach humaniste nécessite en effet de développer une présence à soi et à l'autre, dans un cadre clairement identifié qu'est la relation d'accompagnement. C'est une posture, une manière d'être et un art du questionnement… C'est un métier profondément humain.