Certaines substances, et notamment le GHB, disparaissent de l'organisme en quelques heures. C'est pourquoi le CHU de Dijon conseille à ceux qui pensent être victimes d'une piqûre de « ne surtout pas uriner avant prise en charge » et de « rejoindre un service d'urgences le plus rapidement possible ».
Avec l'usage du GHB à des fins criminelles dans les boîtes de nuit, c'est le phénomène des piqûres mystérieuses qui prend de l'ampleur dans ces mêmes établissements. Et un peu partout en France.
Se rendre au commissariat ou à la gendarmerie
"Il réalisera des prélèvements de sang et d'urine en urgence pour détecter une éventuelle substance", ajoute l'experte qui précise que "le dépôt de plainte permet que l'ensemble des examens et analyses toxicologiques soit pris en charge par les frais de justice".
Le GHB, qui inquiète le plus les victimes, disparaît dans le sang au bout de huit heures, et dans l'urine au bout de douze heures.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Effets : quels sont les symptômes d'alerte ? Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Après la crise liée au covid-19, les salles de concert de Lyon doivent faire face à un nouvel enjeu sanitaire : des personnes disent avoir été piquées à la seringue lors de soirées. La réduction des risques, liée aux drogues et aux agressions en milieu festif est un enjeu habituel pour les salles de concert.
Le fait de se piquer par accident avec une aiguille contaminée peut permettre à des liquides dangereux de pénétrer dans l'organisme par la peau. Le risque d'injection de médicaments dangereux existe, mais le risque posé par les liquides infectieux, en particulier le sang, est de loin le plus préoccupant.
Si vous ne voyez pas de dard resté dans la peau, c'est que vous avez bien été piqué par une guêpe et non par une abeille. Les guêpes ont, elles, un dard rétractable ce qui leur permet d'ailleurs de piquer autant de fois qu'elles le veulent sans conséquence pour elles…
Une piqûre simple guérit spontanément en 2 à 3 jours. Si ce n'est pas le cas, on peut craindre la surinfection, surtout si un dard ou un morceau de dard est resté planté dans la peau. Souvent, la peau a tendance à nécroser, c'est-à-dire qu'elle devient un peu noire sur le dessus de la plaie.
On le sait depuis les années 1950-1960, les moustiques sont en priorité attirés par le dégagement de CO2 , lié à la respiration et/ou la transpiration. Ils sont d'ailleurs capables de détecter ces rejets à près de 50 mètres. Les personnes dégageant plus de CO2 que les autres, sont donc celles qui les attirent le plus.
Elle provoque une réaction inflammatoire se caractérisant pas une rougeur circulaire de la taille d'une pièce de un euro. La piqûre peut aussi se manifester par un bouton légèrement plus clair que la peau, circulaire et la zone autour est rouge. Il est dur, chaud et douloureux.
La piqûre de punaise de lits est souvent indolore au moment même de la piqûre. Mais 1 à 2 heures plus tard apparaissent des démangeaisons et des traces rouges sur la peau comme une piqûre de moustique. On trouve généralement de trois à quatre piqûres souvent en rang d'oignon ou groupées au même endroit sur la peau.
Une petite plaque rouge, souvent responsable de démangeaisons, peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure. Il s'agit d'une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas dire qu'il y a eu contamination par la bactérie.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Le groupe sanguin
Des recherches datant de 2004 ont montré que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.
Dans la chambre, les moustiques se cachent généralement dans les endroits les plus sombres : sur les murs, les textiles, mais aussi sous les meubles...
Il existerait donc une corrélation entre les genres bactériens et le degré d'attractivité des moustiques. Si vous vous faites davantage piquer que votre voisin ou voisine, c'est peut-être parce vous n'avez pas les mêmes bactéries que cette personne sur votre peau.
D'une manière plus générale, « il y a de la variabilité entre les individus qui s'explique par le fait que le moustique est sensible à pas moins de 150 molécules différentes et que chaque personne a son propre cocktail en termes d'odeurs », détaille Grégory L'Ambert.
Plusieurs raisons scientifiques expliquent ce mystère. La première est la température de notre corps : 37 degrés en moyenne. Les moustiques s'intéressent davantage à des objets chauds. C'est pourquoi ils ne piquent pas les animaux, qui ont une température corporelle inférieure à celle des hommes.