Au début, la "vraie faim" peut se manifester par des gargouillis, un creux dans l'estomac, une salivation, la gorge qui se serre... Ces signes disparaissent au bout d'une vingtaine de minutes, puis reviennent par vagues montantes successives, deux ou trois fois.
La faim du matin est due au pic de cortisol
Il existe un pic de sécrétion de cortisol tous les matins (chez les gens qui vivent le jour). Cette hormone déclenche plusieurs réactions dans l'organisme. Le taux de glycémie (de "sucre") dans le sang augmente, pour alimenter les cellules après la nuit.
La faim se manifeste par plusieurs symptômes qui varient selon l'intensité de la faim : gargouillis, salivation, coup de barre, maux de tête, creux dans l'estomac, gorge qui se serre, vertiges... Si vous ne constatez pas l'apparition de ces signes, il s'agit plutôt d'une envie de manger.
Apprenez à reconnaitre votre sensation de faim
Rien à voir avec le ventre qui gargouille, qui indique que de l'air circule dans le système digestif, ou que les organes perdent de leur grosseur quand il n'y a plus de nourriture à digérer. Au son de ces gargouillis, on se dit souvent : "ça y est, j'ai faim !".
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.
Faim, appétit et envies
La faim est physiologique. Elle se produit en raison de changements biologiques dans l'ensemble du corps, qui indiquent que vous devez manger pour maintenir votre niveau d'énergie. En revanche, l'appétit est simplement le désir de manger.
Lorsque le taux de sucre dans le sang est trop bas, la sensation de faim se manifeste. Mais on a découvert en 1999 une hormone, la ghréline, qui semble primordiale dans l'envie de manger. Sa sécrétion augmente avant la prise de repas et diminue dès que l'on commence à se sustenter.
La faim est enclenchée par l'estomac vide et une baisse de la glycémie. La ghréline est une hormone sécrétée par l'estomac, qui déclenche une sensation de faim. Elle est sécrétée quand votre estomac (en distension gastrique) et votre intestin sont vides.
En effet, l'estomac ne peut pas rétrécir physiquement. Il reste à la même taille une fois vidé, peu importe ce que vous avez pu manger précédemment, et dès que vous allez recommencer à manger et à boire normalement, il gonflera de nouveau.
En ne prenant pas le temps le matin et avec le stress de se préparer au plus vite, le système digestif n'a pas le temps de se mettre en route pour réveiller la sensation de faim. Un dîner pris trop tardivement ou trop copieux la veille peut aussi couper l'appétit du lendemain matin.
La pomme. La pomme est l'aliment coupe-faim le plus répandu et le plus connu. Son action coupe-faim est due à sa richesse en fibres et en pectine. La pectine est une substance organique mucilagineuse qui, une fois consommée gonfle dans l'estomac.
"Si l'on consomme des aliments avec un indice glycémique élevé, des glucides vite assimilés par l'organisme, on va rapidement avoir faim après le repas", continue la spécialiste. Plus précisément, en augmentant le taux de sucre dans le sang, ces aliments entraîneront ensuite rapidement une chute de ce taux.
C'est là qu'intervient la faim. Quand l'heure du prochain repas approche, plusieurs organes se mettent en action pour préparer le terrain de la digestion à venir. Notamment l'intestin, qui commence à se contracter. D'où parfois des bruits de tuyauterie, dont l'intensité diffère d'une personne à l'autre.
Les raisons du grignotage sont multiples : stress, fatigue, gourmandise, besoin de réconfort mais en général le choix se tourne vers des aliments gras et sucrés. Ainsi, les aliments grignotés à toute heure de la journée ne sont pas sans incidence sur la santé et peuvent générer des problèmes de poids.
La faim est physiologique
La première des différences est physiologique. "La faim apparaît notamment lorsque le glucose chute et les manifestations se font entendre et ressentir : crampes d'estomac, gargouillis dans le ventre, sensation de fatigue et/ou de froid, irritabilité…", explique Véronique Liesse1.
En fonction de la présence ou non d'aliments dans l'estomac, le cerveau va libérer des facteurs appelés orexigènes s'ils stimulent l'appétit, ou anorexigènes s'ils inhibent la faim. Système nerveux digestif et cerveau dialoguent ainsi via de nombreux médiateurs chimiques, comme la cholécystokinine.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
Ces sensations d'hypoglycémie qui surviennent après les repas sont parfois liées à un malaise vagal, à une crise de panique, mais aussi dans certains cas à une hypersensibilité à l'insuline ou à un mauvais « réglage » hormonal.
Pour réguler son appétit et limiter sa prise de poids, il vaut mieux choisir comme sucre le glucose, plutôt que le fructose, selon une nouvelle étude scientifique américaine.
Ça arrive à tout le monde. Mais quand ce comportement se répète régulièrement et qu'on se sent impuissante devant la nourriture, on parle alors d'hyperphagie boulimique. Il s'agit d'un trouble alimentaire.
Pourquoi ai-je des nausées après un repas ? Si des nausées surviennent après un repas, il y a de fortes chances que vous souffriez d'une intoxication alimentaire. Elles peuvent apparaitre juste après le repas, ou quelques heures plus tard et s'accompagnent généralement de vomissements et de diarrhée.
Réponse : le feu Les aider à trouver la réponse si aucun ne trouve.
Et oui, c'est possible, selon les derniers travaux d'une équipe de chercheurs français et britanniques. Ca n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Selon sa qualité génétique, la salive serait responsable de bien des obésités.