Les principaux symptômes consistent donc en une augmentation de la taille des ganglions. Le diagnostic repose sur l'analyse de la biopsie des ganglions atteints. Des examens d'imagerie – scanners et pet-scanners – seront réalisés pour évaluer l'extension de la maladie dans l'organisme.
Le diagnostic de lymphome repose sur l'étude d'un échantillon de tissu obtenu par une biopsie. Il s'agit de prélever un ganglion, ou bien un morceau de ganglion, ou d'un autre tissu suspect afin de l'étudier au microscope.
Quand évoquer un diagnostic de lymphome ? La présentation clinique classique est celle d'une d'adénopathie, avec ou sans signes cliniques d'altération de l'état général (sueurs nocturnes, un prurit, une fièvre, un amaigrissement).
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
Analyses biochimiques sanguines
Un taux de lacticodéshydrogénase (LDH) plus élevé que la normale peut signifier que le LNH s'est propagé au foie. Le taux de LDH est souvent plus élevé chez les personnes atteintes d'un type de LNH agressif, c'est-à-dire qui évolue rapidement.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les biomarqueurs sanguins
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.
Cancers du sang : les lymphomes. Près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, cancer du système lymphatique, avec environ 80 % de lymphomes non hodgkinien (LNH) et 20% de lymphomes hodgkiniens (LH).
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Un scanner du cou, du thorax et de l'abdomen sont généralement préconisés pour pour déterminer le nombre et la taille des ganglions lymphatiques touchés par la maladie ainsi que pour identifier les organes atteints par le lymphome.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Qu'est-ce que le lymphome? Le terme lymphome désigne un élargissement ou un gonflement des ganglions lymphatiques et peut être à la fois bénin et malin.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Le cancer du cou et de la tête est aussi plus fréquent chez l'homme. L'âge est un facteur de risque puisque ce type de cancer survient généralement chez les personnes âgées de plus de 55 ans. Cependant, de plus en plus de jeunes sont atteints par le cancer du cou et de la tête à cause du tabagisme.
On ne connaît à ce jour aucune mesure permettant de prévenir le lymphome non hodgkinien, bien que maintenir une saine alimentation et éviter le contact avec les pesticides semble faire diminuer le risque.
Les cellules cancéreuses se détachent souvent d'un cancer et migrent dans les vaisseaux lymphatiques jusqu'aux ganglions lymphatiques avoisinants. Par exemple, le cancer du sein se propage souvent aux ganglions lymphatiques de l'aisselle qui se trouvent du même côté que le cancer.
Les ganglions sont présents en temps normal dans notre corps sans que cela soit une source d'inquiétude. Mais lorsqu'ils augmentent de volume et deviennent palpables (on parle d'adénopathie), il faut se méfier car cela peut correspondre au développement d'une infection ou d'une tumeur dans le territoire de drainage.
Un lymphome folliculaire étendu est plus difficile à guérir mais demeure compatible avec une survie prolongée. Beaucoup de patients soignés pour un lymphome sont traités soit par chimiothérapie, radiothérapie ou thérapie biologique, soit par une association de toutes ces thérapies.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.