L'examen recommandé est le test respiratoire à l'urée marquée. Il est prescrit par le médecin, disponible en pharmacie et réalisé dans un laboratoire de biologie médicale. Ce test simple repose sur une propriété spécifique de la bactérie : sa capacité à transformer l'urée en gaz carbonique.
La majorité des personnes atteintes d'une infection à H. pylori ne présentent pas de symptômes ou de problèmes de santé liés à la bactérie. Certaines personnes dont l'infection est chronique éprouvent des symptômes, comme une douleur à l'estomac, des nausées ou des vomissements.
"Actuellement on dispose de deux possibilités : soit un traitement avec un antisécrétoire plus deux antibiotiques, soit on a recours à un nouveau traitement comportant du bismuth. Il s'agit d'une quadrithérapie bismuthée qui permet d'avoir un meilleur taux d'éradication que celui avec les traitements habituels."
Le test par sérodiagnostic (sérodiagnostic, diagnostic sérologique) consiste à rechercher dans le sang la présence d'anticorps contre Helicobacter pylori. La présence de la bactérie est très peu probable lorsque la recherche d'anticorps est négative.
L'infection a lieu dans l'enfance. Théoriquement, l'homme peut être contaminant par deux moyens : la voie orale ou par ses selles. La transmission de la bactérie se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne oro-orale et surtout gastro-orale.
Parmi les personnes infectées par H. pylori, 1 % développent un cancer de l'estomac. Même si ce risque est faible, il est important de traiter l'infection par H. pylori quand elle a été diagnostiquée, car elle est la principale cause des cancers de l'estomac (80 % des cas).
Chez l'homme, une étude a montré que les personnes présentant un taux élevé de vitamine C dans leur organisme étaient moins sujettes à la contamination par la bactérie. La consommation d'aliments riches en vitamine C (poivrons, kiwi, fruits rouges, etc.) pourrait ainsi assurer une protection contre cette bactérie.
Afin d'obtenir un résultat fiable, la prise d'antibiotiques, qu'elle soit en lien avec l'infection par Helicobacter pylori ou avec une autre pathologie, doit avoir cessé depuis au moins 4 semaines avant le test.
Dans les trois cas, il est recommandé de faire le test au moins 4 semaines après la fin du traitement d'éradication.
70 à 80% des ulcères sont associés à une infection par Helicobacter Pylori. Helicobacter Pylori et fatigue chronique peuvent également s'installer. En effet, cette infection de l'estomac occasionne dans certains cas une carence en fer pouvant conduire jusqu'à l'anémie.
Le diagnostic d'une infection bactérienne se fait surtout de façon clinique, c'est-à-dire par l'examen des symptômes et des signes cliniques. Par exemple, une fièvre élevée avec une gêne respiratoire, une toux, des expectorations purulentes signalent une bronchite aiguë suppurée.
Pouvoir pathogène d'Hélicobacter Pylori
Hélicobacter pylori, la bactérie responsable de gastrites (une inflammation de la paroi de l'estomac) et d'ulcères digestifs, est le premier facteur environnemental susceptible de favoriser des cancers gastriques.
Pylori. Une alimentation riche en aliments de source végétale non transformés (fruits, légumes, grains entiers, noix, graines et légumineuses) est associée à une diminution du risque de H.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Est-ce que l'Helicobacter pylori est contagieux ? Oui, Helicobacter pylori est une bactérie contagieuse. Sa transmission se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne, par voie oro-orale, gastro-orale ou oro-fécale (contamination par la salive, les vomissements ou les selles).
Certaines études semblent suggérer un lien entre ce micro-organisme et les variations de poids. H. pylori favoriserait l'amaigrissement, tandis que son élimination aurait tendance à faire grossir.
Pour la détecter, différentes méthodes sont employées, selon le cas : l'endoscopie avec biopsies, l'épreuve respiratoire, l'analyse des selles et le prélèvement sanguin. Myrrha Santé effectue ces trois derniers tests à domicile, six jours par semaine. Votre prescription en main, téléphonez au 514-378-7000.
Après éradication de Helicobacter pylori (EHP), le taux de récidive de l'infection varie de 2 à 25 % selon les séries d'origine géographique différente. Il persiste toujours un flou entre reprise de l'infection ancienne (fausse éradication) et récidive vraie avec une nouvelle souche de la bactérie.
Le test respiratoire Helicobacter pylori détecte une infection active par la mise en évidence d'une activité uréasique. En présence de Helicobacter pylori, l'ingestion d'urée marquée par un isotope non radioactif du carbone (13C) est suivie du rejet dans l'air expiré de CO2 marqué dont la quantité peut être mesurée.
Antioxydants. Certaines études ont démontré que les aliments riches en antioxydants, et plus particulièrement en flavonoïdes, seraient en mesure de ralentir la croissance d'H. Pylori, bactérie responsable de la majorité des gastrites et des ulcères gastriques.
Le miel de Manuka, un puissant cicatrisant
Et d'ajouter : "Il permet également d'agir contre la bactérie Helicobacter pylori à l'origine des ulcères de l'estomac et d'empêcher le développement de staphylocoques dorés".
Les produits laitiers
Contrairement aux idées reçues, certains produits laitiers n'empêchent pas une bonne digestion et permettent alors d'éviter les brûlures d'estomac. Les yaourts et les fromages à pâte cuite (gruyère, emmental, cantal, …) sont généralement bien tolérés.
- Le riz nature est une bonne solution pour plâtrer l'estomac quand on a trop abusé. Les diététiciens sont unanimes, manger du riz reviendrait à manger moins de graisses saturées et moins de sucre. - De la menthe poivrée à boire en infusion est aussi recommandée pour contrer les maux d'estomac.
Un ulcère gastroduodénal peut causer une douleur au niveau de l'épigastre (haut et milieu de l' abdomen ). Localisée dans cette partie du corps, elle ressemble à une crampe ou à une sensation de faim douloureuse, et survient une à trois heures après un repas. Cette douleur épigastrique peut également survenir la nuit.