La maladie est généralement découverte par autopalpation ou lors d'un examen clinique systématique. Cependant, elle se manifeste parfois par une pesanteur scrotale, une douleur ou une augmentation du volume testiculaire5.
Elle peut, dans certains cas, nécessiter 1 ou 2 jours d'hospitalisation. La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire. Pendant quelques semaines, la bourse reste augmentée de volume et une petite tuméfaction autour du testicule peut parfois persister.
Il s'agit d'une tuméfaction sans gravité. Le plus souvent aucune étiologie n'est retrouvée. Parfois encore, il existe une notion de traumatisme récent ou d'infection. Il peut aussi s'agir d'un kyste de l'épididyme .
Tout problème de testicule peut occasionner d'immenses douleurs. La douleur testiculaire ou la présence d'un gonflement au niveau du testicule sont des signes anormaux qui nécessitent de consulter un médecin. Le diagnostic ne peut en aucun cas être fait à la maison seul.
Toute douleur testiculaire brutale, unilatérale, intense, nécessite à une consultation en urgence, car il y a suspicion de torsion. C'est le médecin qui va examiner et décider s'il faut réaliser une échographie ou d'autres examens.
«Dans 90% des cas de douleur aiguë, il s'agit d'une torsion testiculaire», indique le spécialiste. Suite à un mouvement, un choc ou pour des raisons inconnues, il arrive que le cordon spermatique - contenant notamment les vaisseaux sanguins qui irriguent le testicule - s'entortille.
Le cancer du testicule est le cancer le plus courant chez les hommes âgés de 15 à 35 ans. La plupart des cancers du testicule sont diagnostiqués chez des hommes âgés de 20 à 35 ans.
Technique opératoire
Une courte incision est pratiquée au niveau de la bourse ; après vérification du testicule sous-jacent, le kyste est enlevé par ouverture de l'enveloppe de l'épididyme et dissection au plus près de la paroi du kyste.
Les signes au niveau du testicule
Dans la grande majorité des cas, le cancer est suspecté par la découverte d'une masse palpable sur le testicule. Cette masse ne régresse pas au cours du temps. Elle est dure au toucher et le plus souvent indolore.
Quelles sont les chances de survie d'un cancer du testicule ? La survie relative à 5 ans est de 98-99% pour les formes localisées et supérieur à 70% pour les formes métastatiques. Le taux de mortalité par cancer du testicule a diminué de moitié sur les 20 dernières années grâce à l'amélioration des traitements.
Le kyste épidermoïde (KE) du testicule est une tumeur bénigne rare. Le diagnostic peut être évoqué par l'échographie et l'IRM. En cas de lésion unique de petite taille, il est possible d'effectuer une chirurgie conservatrice. Ce traitement nécessite une confirmation anatomopathologique.
Douloureux, agaçants, mais pas dangereux
Il peut y avoir des kystes dans tous les organes et les tissus, mais la plupart du temps, ils se développent sur la peau. Ils se forment habituellement en amont d'une obstruction, qui entraîne une accumulation de liquide qui prend la forme d'un ballon.
Le testicule dans son ensemble peut gonfler et augmenter de volume, parfois de façon soudaine. Plus rarement, le développement d'un cancer du testicule provoque des douleurs dans le dos ou d'un côté du thorax, un amaigrissement ou des difficultés à respirer. Une masse peut aussi se faire sentir dans l'abdomen.
La torsion testiculaire est une urgence due à la rotation du testicule autour de son pédicule entraînant sa strangulation et un arrêt de son apport en sang. Les symptômes sont une douleur scrotale aiguë et une augmentation de volume de la bourse, des nausées et des vomissements.
Les testicules sont de forme ovoïde, mesurent environ 4 cm de longueur et 2,5 cm de diamètre pour un poids d'environ 20 grammes. Les testicules sont recouverts d'une membrane externe, l'albuginée. Ils sont divisés à l'intérieur par plus de 200 lobules.
Selon les résultats de l'échographie et du dosage sanguin des marqueurs tumoraux, le médecin généraliste oriente son patient vers un urologue spécialisé. Il est courant que le patient soit adressé à un tel spécialiste dès la palpation de la masse dure.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Les testicules préfèrent donc être à la fraîche et cette étude américaine vient finalement corroborer une étude publiée en octobre 2015 dans Science Alert menée sur 500 hommes pendant un an. La conclusion est sans détour. Le type de sous-vêtements portés pendant la journée et au lit est associé à la qualité du sperme.
Quelles sont les raisons pour lesquelles un testicule peut être plus bas que l'autre ? En fonction de leur taille et de la gravité terrestre, il est normal qu'un des deux testicules soit plus bas que l'autre : le testicule gauche est d'ailleurs souvent situé un peu plus bas que le testicule droit.
Le kyste épidermique ou épidermoïde
"Formés à partir des cellules épidermiques, ce sont les kystes cutanés les plus fréquents", décrit le dermatologue. Ils sont situés dans le derme, sous l'épiderme, sont bénins mais doivent néanmoins subir un examen par un dermatologue.
Ces kystes sont fréquents, surtout si on ne prend pas la pilule ou si on prend un traitement pour stimuler l'ovulation. Même s'ils sont douloureux, ces kystes ne doivent pas être opérés. Ils disparaissent spontanément en deux ou trois mois. C'est l'échographie qui montrera leur disparition.
Les tumeurs cancéreuses, elles, se présentent sous forme de petites grosseurs sous la peau et sont dures, indolores et ne bougent pas sous les doigts. Leur taille ne diminue pas au fil du temps et elles persistent plusieurs semaines.
Les symptômes et le diagnostic
La tumeur testiculaire n'entraîne généralement pas de symptôme spécifique. Lorsque le patient détecte une masse dure au niveau de l'un de ses testicules et que la maladie est suspectée, différents examens sont réalisés pour confirmer ou infirmer ce diagnostic.