Une descente d'organe peut provoquer différents symptômes tels que : des douleurs dans la zone pelvienne et dans les lombaires, une boule vaginale, une incontinence urinaire et des infections urinaires.
Imagerie pelvienne (échographie ou IRM) qui permet de visualiser l'emplacement de toutes les structures du pelvis. Une échographie réno-vésicale à la recherche d'un éventuel retentissement du prolapsus sur le haut appareil urinaire (les reins).
Au début, ils appuient simplement sur la paroi vaginale, puis ils la déforment jusqu'à parfois sortir en dehors du vagin. Ce glissement vers le bas d'un organe ou d'une partie de celui-ci est appelé prolapsus génital ou génito-urinaire selon les organes concernés.
Les principaux symptômes sont une sensation de pesanteur ou de gêne pelvienne, associée à des problèmes urinaires : incontinence, envie pressantes, difficulté à uriner, infections récidivantes.
Vaginaux ou vulvaires : pertes, brûlures, démangeaisons ou saignements. Urinaires : difficultés à l'évacuation des urines, augmentation de la fréquence ou de l'urgence des mictions, divers modalités de fuites. Rectaux : difficulté à l'évacuation des selles, constipation, urgence fécale et parfois incontinence.
La descente d'organes est dangereuse pour la santé
Cependant, il est évident que cette problématique peut avoir un impact important sur la qualité de vie.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Simple, efficace et ultra facile à intégrer à sa routine, la marche est un excellent sport pour muscler son périnée. Pas besoin de faire un marathon, 20/30 min de marche quotidienne vous permettront déjà d'en ressentir les bénéfices !
Il n'est généralement pas dangereux et ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas. Seules les formes de prolapsus extériorisées (vous pouvez voir ou sentir l'organe en dehors de la vulve) en permanence peuvent exposer à un risque de complications locales ou au niveau des reins.
Est-ce dangereux de faire l'amour en ayant un prolapsus ? "Absolument pas, indique d'emblée Véronique Abeels. Il est même possible de vivre une sexualité épanouissante, mais cela demande de l'adaptation et d'écouter le plus possible son corps.
Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire.
Le traitement de première intention du prolapsus est un traitement naturel : il s'agit d'exercices pour renforcer le plancher pelvien. Des séances de kinésithérapie avec biofeedback peuvent être nécessaires.
Le diagnostic se fait par un examen clinique, mais peut être confirmé par une échographie pelvienne ou endo-vaginale.
"Il n'existe pas de moyen naturel de remonter un prolapsus. Une fois que l'organe est descendu, rien ne peut le faire remonter. Néanmoins, avec une bonne musculature périnéale, les organes vont éviter de descendre. La rééducation du plancher pelvien est donc prépondérante afin d'éviter l'aggravation et les récidives.
Penchez-vous légèrement vers l'avant, dos droit et avant-bras appuyés sur les genoux (ceci aide à relaxer le sphincter de l'anus). Si vous avez des prolapsus, c'est-à-dire des descentes d'organes, penchez-vous légèrement vers l'arrière; ceci facilitera l'expulsion des selles.
Aussi, pratiquer régulièrement une activité sportive douce pour protéger son périnée peut être bénéfique. La pratique régulière de la rééducation périnéale est aussi bénéfique car elle permet de tonifier les muscles du périnée qui soutiennent la vessie et les organes génitaux.
Il faudra consulter un professionnel de santé pour faire le point, privilégier le yoga, la marche nordique ou la natation, plutôt que les sports à fort impact sur le périnée (trampoline, tennis ou cross-fit).
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Demandez à votre gynécologue ou à un kinésithérapeute de vous montrer les techniques de respiration et de préservation du périnée . Évitez le port répété de charges lourdes. Prévenez et traitez la constipation chronique. Évitez de fumer.
Les exercices du plancher pelvien peuvent atténuer et/ou stabiliser les symptômes gênants d'un prolapsus et d'une incontinence urinaire. Cependant, d'autres solutions non chirurgicales peuvent être proposées comme la mise en place d'un pessaire. C'est un petit dispositif intra-vaginal en forme d'anneau ou de cube.
De nombreuses femmes peuvent développer un prolapsus génital, c'est-à-dire la descente d'un organe à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle (descente de la vessie), mais d'autres types existent que l'on verra plus loin.
Pourquoi : l'utérus est maintenu dans le bassin par des muscles, des ligaments et des tissus. Si ces derniers s'affaiblissent, l'organe glisse dans le canal vaginal et une partie peut en sortir. La petite « boule » qui sort par le vagin est le col de l'utérus.
L'utilisation d'un pessaire
Le pessaire est inséré au fond du vagin. Une fois placé dans le vagin, il permet de maintenir les organes et de limiter ainsi la gêne fonctionnelle du prolapsus. La patiente apprend à le mettre en place et à le retirer selon les conseils de son médecin.
L'urologue dissèque le long de ce ligament jusque dans le pelvis, afin d'atteindre le prolapsus situé chez la patiente au niveau de la vessie et de l'utérus.