Si le patient ressent une douleur dans le territoire du nerf pudendal (entre l'anus et le clitoris/la verge), aggravée en position assise, ne le réveillant pas la nuit, sans perte de sensation, et si une anesthésie du nerf fait disparaître la douleur de façon significative, alors il s'agit bien d'une névralgie ...
La névralgie pudendale débute généralement entre l'âge de 50 et 70 ans et se manifeste par une douleur neuropathique d'intensité variable dans la région périnéale. La douleur est décrite comme une sensation de brûlure, intense, aiguë, et parfois comme un engourdissement.
En dehors de cela, les spécialistes officiellement en charge de la névralgie pudendale sont les urologues et, le mieux, est de consulter un urologue qui soit également neurologue.
Causes et facteurs de risques
La névralgie pudendale est liée à la compression du nerf pudendal (ancien nerf honteux). Trois zones de compression potentielle ont été individualisées : la pince ligamentaire entre le ligament sacrotubéral et le ligament sacroépineux.
Aucun examen ne permet de visualiser le nerf pudendal. On demande une imagerie du bassin et du rachis (Scanner et/ou IRM) pour éliminer une autre cause de douleur.
Pour chacune, après avoir repéré le tender point (TP), relâcher la pression du doigt et mobiliser le corps du patient jusqu'à la position de relâchement tissulaire optimal au niveau du TP. Maintenir la position 90 secondes et retester le TP. La douleur doit avoir diminué d'au moins 70%.
Bien que les médicaments atténuent les douleurs et symptômes de la névralgie pudendale, ils n'agissent pas sur la cause du mal qui doit être traitée pour soulager véritablement le patient. Ensuite, des séances de kinésithérapie ou d'ostéopathie peuvent aider à décontracter le nerf pudendal.
Depuis 2009, une nouvelle technique a été mise en place : la technique dite du ballonnet. Celle-ci consiste à introduire sous anesthésie générale un ballonnet dans la zone du nerf. Le gonflement du ballonnet permet ensuite de libérer le nerf, afin qu'il retrouve son fonctionnement normal.
Marchez et bougez. L'activité physique est bénéfique pour soulager les douleurs pudendales. Pratiquez un sport moins contraignant. Evitez le vélo et l'équitation afin de limiter les facteurs de compression du nerf pudendal.
Le diagnostic de la névralgie du trijumeau est suspecté à l'interrogatoire. La douleur est le signe cardinal de la maladie. Cette douleur, liée à la compression (unilatérale dans 98 à 99 % des cas) du nerf trijumeau, en général par un vaisseau sanguin (conflit vasculo-nerveux, cf.
Les médicaments qui soulagent dans la névralgie pudendale sont ceux que l'on donne dans les douleurs neuropathiques (anti-épileptiques et les anti-dépresseurs ainsi que certains relaxants musculaires et antalgiques de niveau 2), mais ils sont en général associés à de nombreux effets secondaires.
Le framboisier, aussi, est à consommer par exemple sous forme de tisane, c'est un anti-inflammatoire naturel qui va détendre toute cette partie basse du corps notamment, il est très intéressant dans la névralgie pudendale.
Activité sportive : c'est au patient d'évaluer les activités qui ne génèrent pas de douleur. Néanmoins, les sports violents et ceux qui sollicitent la zone pelvi-périnéale sont déconseillés. La pratique du cyclisme reste déconseillée même à distance de l'opération.
Le nerf pudendal est l'un des nerfs principaux qui innerve le périnée, c'est-à-dire la zone intime entre le clitoris et l'anus chez la femme et entre le gland et l'anus chez l'homme.
Les douleurs sont fréquemment décrites comme des brûlures ou une sensation de décharge électrique, parfois des paresthésies douloureuses, sensations de fourmillements ou d'engourdissements, et plus rarement, des vertiges.
des antiépileptiques : la carbamazépine (TEGRETOL et ses génériques) et la phénytoïne sont utilisées dans le traitement des névralgies rebelles de la face et des douleurs neuropathiques ; la gabapentine (NEURONTIN et ses génériques) est utilisée dans le traitement des douleurs qui font suite à un zona chez l'adulte ; ...
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).
Le nerf pudendal (du latin pudendus, honteux1), est aussi appelé nerf honteux interne. Il est situé dans la partie basse du bassin et innerve la région du périnée, entre les organes génitaux et l'anus.
La guérison peut être rapide, mais pas de faux espoirs, une majorité des névralgie pudendales est rarement complètement guérie en un ou deux mois.
Ostéopathie, médicaments, chirurgie
Pour libérer le nerf cubital ou le nerf sciatique, place à la kinésithérapie ou à l'ostéopathie. Ces séances permettront de maintenir ou retrouver une bonne mobilité de vos articulations.
Dans le cas où la cruralgie est causée par une infection ou une tumeur, les douleurs deviennent de plus en plus intenses, et surviennent au repos ou au cours de la nuit. Elles peuvent aussi s'accompagner de fièvre.
Les électrodes seront placées de part et d'autre des dernières vertèbres lombaires ou « loco dolenti » au niveau du membre inférieur.
Le chaud et le froid. L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
La névralgie du trijumeau est le plus souvent liée à un vaisseaux qui comprime le nerf et ce n'est donc pas une maladie grave en dehors du fait qu'elle provoque des douleurs intenses. Cependant, la possibilité d'une tumeur ou d'une sclérose en plaques doit être exclue.
La névralgie est une poussée douloureuse sur le trajet d'un nerf sensitif. Elle peut résulter d'une lésion, d'une inflammation ou de la compression de ce nerf. Elle est idiopathique, secondaire à une maladie (inflammatoire, immunologique, neurologique...) ou encore d'origine psychosomatique.