La vessie neurogène est un dysfonctionnement (vésical atone ou spastique) provoqué par des lésions neurologiques. Les symptômes peuvent comprendre une incontinence par regorgement, une pollakiurie, des mictions impérieuses, une incontinence par impériosité et une rétention.
Médicaments
Les anticholinergiques sont des médicaments qui peuvent diminuer les spasmes de la vessie et aider à réduire l'incontinence urinaire. Ce médicament est disponible sous forme de pilules et de patchs. Les injections de toxine botulinique (Botox) peuvent soulager les symptômes d'hyperactivité vésicale.
La vessie neurogène est un manque de contrôle de la vessie du fait d'un problème nerveux tel qu'un accident vasculaire cérébral, une lésion de la moelle épinière ou une tumeur. Une perte incontrôlable de l'urine (incontinence urinaire) en est le symptôme principal.
le néocortex : où se jouent la perception du besoin, le contrôle du périnée, l'inhibition ou déclenchement volontaire de la miction ainsi que la mise en œuvre d'un comportement adapté pour uriner.
Le symptôme le plus évident est la grande fréquence des mictions pendant la journée. Selon l'avis des médecins, il est normal d'uriner entre 4 et 8 fois par jour. Le faire plus souvent peut être le signe d'une vessie hyperactive ou irritable.
Une cystoscopie
Il s'agit d'une fibroscopie réalisée à l'aide d'un tube souple équipé d'une mini-caméra. Le fibroscope est introduit dans l' urètre pour explorer l'intérieur de la vessie. Menée sous anesthésie locale, la cystoscopie permet de localiser la tumeur, en précise la taille et l'aspect.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Quand on a fini d'uriner, la vessie est normalement entièrement vide. Sauf en cas de problème, par exemple, une prostate resserrant l'urètre et bloquant en partie la sortie de l'urine.
Le sphincter urétral interne et le sphincter urétral externe permettent tous deux le contrôle musculaire du flux d'urine. Le sphincter interne est involontaire. Il entoure l'orifice de la vessie débouchant sur l'urètre, et se relâche pour laisser passer l'urine. Le sphincter externe est volontaire.
Sous l'effet du stress (examen, entretien d'embauche…), l'émotion peut amplifier l'envie d'uriner. Le système limbique nous fait aller aux toilettes plus souvent ! C'est ce qui explique que les changements ou stress important sont susceptibles de déclencher une énurésie chez un enfant propre.
Le système nerveux parasympathique contracte le muscle détrusor de la vessie via des fibres cholinergiques. Le système nerveux somatique contracte le sphincter strié via des fibres cholinergiques du nerf honteux.
La fistule colo-vésicale désigne une connexion anormale entre la vessie et le côlon. Il s'agit par exemple d'une complication rare de la diverticulose colique, une maladie se caractérisant par la présence de diverticules à l'intérieur de la paroi du côlon.
Riche en vitamine A et D, l'ananas soulagera les irritations de la vessie. - Les fraises : autre fruit très riche en vitamines et antioxydants, elles sont aussi riches en micronutriments pour protéger votre système urinaire et rénal.
Ce mécanisme est possible grâce à deux muscles de la vessie : l'urètre et le detrusor (muscle recouvrant l'intérieur de la vessie). L'envie d'uriner est alors donnée lorsque ce dernier muscle se resserre. Soit lorsque la vessie atteint son niveau maximale de contenance.
La rétention urinaire se définit par une incapacité à vider totalement ou partiellement la vessie. La rétention urinaire signifie que vous êtes incapable de commencer à uriner, ou que vous êtes incapable de vider complètement votre vessie lorsque vous arrivez à commencer à uriner.
Ce type de pertes survient lorsque la vessie n'est pas complètement vidée lors de la miction. L'urine s'accumule alors dans le conduit provenant de la vessie. L' incontinence post-miction est fréquente chez les personnes présentant une hypertrophie de la prostate ou un affaiblissement des muscles du plancher pelvien .
Selon le site WebMD, on considère qu'il est normal d'aller vider sa vessie entre quatre et huit fois par période de 24 heures. Certains facteurs peuvent toutefois influer sur ces chiffres: une trop grande absorption de liquide, par exemple, va de toute évidence vous pousser à aller plus fréquemment aux toilettes.
L'instabilité vésicale, qu'est-ce que c'est ? Cette forme d'incontinence est caractérisée par des contractions anarchiques du muscle détrusor alors que la vessie est peu remplie, ce qui déclenche un besoin impérieux d'uriner.
Nycturie à cause de problèmes médicaux :
Certaines maladies et problèmes médicaux peuvent causer une nycturie, notamment les infections urinaires ou encore les infections de la vessie. Ces infections peuvent causer des sensations fréquentes de brûlures et des besoins urgents d'uriner la journée et la nuit.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.