Le diagnostic se fait par examen clinique de la personne atteinte. Il repose sur la présence des lésions typiques (nodules, abcès, fistules), de leur localisation et des récidives. Un long intervalle sépare souvent les premières manifestations de la maladie de l'établis- sement du diagnostic.
Pour diagnostiquer la maladie de Verneuil, votre médecin vous posera des questions sur le début de votre maladie, un éventuel facteur déclenchant et sur son évolution. ll procèdera à un examen clinique très attentif de votre peau. Le diagnostic est uniquement clinique.
Des facteurs génétiques ont été mis en cause, la transmission de la maladie serait autosomique dominante avec une pénétrance variable ce qui signifie que la maladie n'est pas systématiquement transmise à toutes les générations et que d'autres facteurs existent. Le tabac est considéré comme un facteur favorisant.
Le traitement consiste en des antibiotiques par voie orale, associés à la chirurgie pour drainer les abcès lorsque c'est nécessaire. Les antibiotiques locaux, sous forme de crème, de gel ou de lotion ne sont pas efficaces. Certains protocoles d'antibiothérapie longue durée visent à prévenir aussi les récidives.
La maladie de Verneuil est en effet souvent confondue avec de simples poils incarnés, une furonculose ou de l'acné sévère. Il n'existe aujourd'hui aucun traitement curatif ou réellement efficace pour éviter l'apparition récurrente des boutons et furoncles, seulement des traitements symptomatiques.
La maladie de Verneuil demeure mal connue. Si le patient observe sur sa peau des nodules récidivants accompagnés de démangeaisons avec un écoulement fréquent et d'autant plus si ces lésions apparaissent aux mêmes endroits (nuque, aisselles, poitrine, région génitale), il est important de consulter un médecin.
La maladie de Verneuil n'est pas une maladie auto-immune puisqu'on ne trouve pas d'anticorps produits par ces malades contre leur propre organisme. Par contre il s'agit d'une maladie auto-inflammatoire, ce qui signifie que l'inflammation se déclenche de façon autonome sans qu'on en connaisse actuellement la raison.
Elle évolue vers des écoulements de pus, des fistules (canal d'où s'écoule un liquide) et une cicatrisation en relief (cicatrisation hypertrophique).
L'infection est d'origine bactérienne, le plus souvent due au staphylocoque doré ou au streptocoque. Une immunodépression ou encore la présence d'un corps étranger sous la peau sont des facteurs de risque importants.
Acheter en pharmacie, ou dans une herboristerie, des fleurs de matricaire. Faire infuser 3 poignées dans 1/3 d'eau de la plus petite casserole, jusqu'à obtenir une infusion bien foncée. Laisser tiédir , et filtrer le liquide. Y plonger des compresses, les essorer légèrement et les poser sur les zones à traiter.
HUMIRA (adalimumab) est un traitement de 2ème intention après réponse insuffisante au traitement antibiotique dans les formes modérées à sévères de l'HS active de l'adulte. HUMIRA (adalimumab) peut être utilisé en relais de l'antibiothérapie ou en association à celle-ci.
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
L'abcès peut-il se résorber seul ? Malheureusement non ! On peut penser que parce qu'un abcès s'est « fistulisé » c'est-à-dire vidé par un orifice qui se forme spontanément, ou résorbé suite à une automédication, il est guéri. Mais un abcès ne guérit jamais seul.
L'abcès dentaire est une accumulation de pus liée à une infection bactérienne, au niveau d'une dent ou d'une gencive. Il provoque une douleur vive et se manifeste parfois par d'autres symptômes locaux ou généraux (gêne ou gonflement de la bouche ou du visage, fatigue, fièvre, etc.)
La maladie de Verneuil, terriblement invalidante, est peu connue des professionnels de santé. Elle est aussi non reconnue par les organismes spécialisés dans le handicap.
Le bon traitement consiste en une évacuation chirurgicale, qui permet d'enlever tous les tissus infectés. Si l'abcès est superficiel, de petite taille, l'opération pourra être conduite sous anesthésie locale, par des injections au pourtour de l'abcès.
Un pus liquide trouble ou louche, brun ou sanguinolent, d'odeur fétide, fait penser à des bactéries anaérobies.
L'abcès est un foyer purulent d'origine bactérienne (sur la peau ou à l'intérieur du corps). Le furoncle, en revanche, désigne l'infection d'un follicule pileux, d'une glande sudoripare ou d'une glande sébacée. Ces deux affections provoquent de fortes douleurs et se manifestent par des nodules remplis de pus.
L'abcès cutané
Si l'abcès est petit, des soins locaux aux antiseptiques peuvent éviter une chirurgie. Dans les autres cas ou en cas d'échec du traitement médical, une intervention est nécessaire.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
La fatigabilité et la difficulté de concentration
Les signes les plus souvent constatés sont discrets ; il s'agit de fatigabilité et de difficulté à se concentrer ou d'une baisse de rendement dans la réalisation des tâches quotidiennes.
Sachez qu'on ne peut pas guérir la maladie de Verneuil, mais on peut en diminuer les symptômes. Du mode évolutif de la maladie va dépendre le traitement. Mais, une prise en charge de la douleur est associée toujours au traitement. "Le meilleur traitement est l'antibiothérapie au long cours", informe le Dr Revuz.
La chaleur peut soulager la douleur immédiatement, mais elle ne fera pas disparaître le kyste ou le nodule. Le traitement de l'hidradénite suppurée peut souvent poser certains défis. Plusieurs mesures sont sans effet ou n'offrent pas le degré de soulagement que les patients et l'équipe soignante espéraient.