Le bégaiement s'accompagne souvent de manifestations physiques comme des tics au visage, des clignements des yeux ou des trépignements. L'enfant peut aussi retenir sa respiration et avoir des mouvements involontaires des bras ou des jambes quand il a de la difficulté à dire des mots.
Le bégaiement apparaît quand la parole n'est plus « automatique ». L'enfant commence à réfléchir à la façon de prononcer chaque mot, provoquant ainsi involontairement des « accidents de parole ». Il fait visiblement des efforts – malheureusement vains – pour bien parler.
Des facteurs psychologiques comme l'anxiété ou l'hyperémotivité peuvent également être à l'origine du bégaiement. Un climat tendu ou un choc émotionnel peuvent provoquer un bégaiement. Des adultes peuvent ainsi en souffrir après un accident ou un évènement traumatisant, alors qu'ils n'avaient jamais bégayés auparavant.
Le bégaiement est fréquent et banal chez l'enfant de 2 à 3 ans. On commence à s'inquiéter lorsqu'il persiste au-delà de 3 ou 4 ans. Le garçon bégaie plus souvent que la fille. Lorsque le bégaiement persiste au-delà de 5 ans, il est utile de consulter un orthophoniste pour entreprendre une rééducation.
Les conséquences du bégaiement :
Ce trouble de la communication, moteur principal des relations humaines, isole souvent considérablement les personnes qui bégaient. Elles doivent faire face à leur sentiment de honte, au manque d'estime de soi, à la peur de devoir s'exprimer.
Pour l'aider à fluidifier sa parole, on peut se mettre à sa hauteur, le regarder dans les yeux et lui signifier qu'on est disponible pour l'écouter. On peut également ralentir notre débit ou lui prêter le mot sur lequel il butte pour l'aider", argue Amy Jouberton.
Il faut consulter tôt car le bégaiement est très souvent réversible chez le petit enfant. Dans 6% des cas il y a une rémission spontanée la première année, ce qui donne une petite marge d'observation. Mais à partir de cinq ans déjà, le bégaiement s'est ancré, et il est plus difficile d'obtenir une guérison.
L'arrivée d'un nouveau bébé peut être un évènement susceptible d'avoir provoqué le bégaiement soudain de votre enfant. Même s'il n'a pas réagi de façon négative, votre enfant peut peut-être vivre un petit stress ou une angoisse ce qui provoque le bégaiement.
Des séances chez l'orthophoniste
Il est possible de traiter le bégaiement en prenant rendez-vous chez l'orthophoniste.
On appelle bègue ou personne bègue ou encore personne qui bégaie une personne atteinte de bégaiement. Plusieurs noms de famille francophones dérivent du mot bègue, du fait de l'existence d'un ancêtre ayant eu cette particularité. On peut citer: Lebesgue et Lebègue.
Les causes
La « difficulté à parler » peut avoir des origines diverses. Il peut s'agir de situations bénignes comme celle d'une personne qui a « perdu sa voix » dans le cadre d'une infection des voies respiratoires ou de situations graves comme celle d'une personne victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
Un(e) égocentrique.
Deuxièmement, lorsqu'on chante, on utilise nos cordes vocales, nos lèvres et notre langue d'une manière différente que lorsque l'on parle. Guitar fait donc l'hypothèse que cette utilisation différente des organes compterait parmi les facteurs qui réduiraient le bégaiement.
Le bégaiement particulièrement présent dans certaines familles et la présence d'un bègue parmi les parents augmenterait donc par trois le risque de bégaiement chez l'enfant. Cependant, si on agit avant l'âge de 6 ans, le pronostic est favorable.
Dans le développement normal chez les enfants, on a ce qu'on appelle l'écholalie d'apprentissage, c'est-à-dire que l'enfant répète une question, par exemple, au lieu de lui répondre. Votre enfant est en apprentissage et le fait de répéter ce que vous dites lui permet de mieux l'assimiler.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Définition du bégaiement
Le bégaiement est un trouble de l'élocution caractérisé par une perturbation du flux et du rythme de la parole. Il ne s'agit pas d'une maladie à proprement parler mais plutôt d'un trouble. Le bégaiement reste une manifestation complexe.
Plusieurs thérapies sont proposées pour rééduquer un enfant ou une personne bègue, mais deux approches dominent : la rééducation orthophonique ; l'approche psychologique, menée par un psychologue, un psychanalyste ou un psychiatre, si le bégaiement est lié à un trouble profond.
Qu'est-ce que le zozotement ? Le sigmatisme interdental, plus communément appelé « zozotement », « zézaiement » ou encore « cheveu sur la langue », résulte de l'interposition antérieure de la langue entre les deux arcades dentaires. Il touche préférentiellement les consonnes dites constrictives : [S]/[CH] et [J]/[Z].
Le « faux » bégaiement peut survenir lorsque l'enfant est fatigué ou énervé. Il peut également en souffrir quand il est exposé à un environnement trop stimulant (anniversaire, fête foraine, parcs, etc.).
Une parole encombrée
Le bredouillement est un trouble de la fluence, caractérisé par un débit anormalement rapide et irrégulier et un grand nombre d'accidents de parole.
Le bégaiement est un trouble du flux ou rythme de la parole, caractérisé par des répétitions de mots, de syllabes et de sons (phonèmes), par des prolongations de sons, des arrêts et des blocages qui donnent l'impression d'un effort.
Il n'existe pas de cause unique au bégaiement mais plutôt un ensemble de facteurs. Parmi eux, des troubles physiologiques, tels que des problèmes neuromusculaires. On parle aussi de causes psychologiques, comme une hyperémotivité, l'angoisse, et même de facteur génétique.
Troubles de la parole majeurs
Le mutisme (absence d'expression verbale). L'aphasie (perte totale ou partielle de la capacité de parler ou de comprendre un message parlé ou écrit). La dysphasie (trouble grave de la communication verbale d'origine congénitale). La dysphonie (difficulté à parler).
Difficultés. Les formes conjuguées du verbe peuvent s'écrire avec un y ou avec un i devant e muet : il bégaie ou il bégaye, il bégaiera ou il bégayera. On écrit plus souvent aujourd'hui il bégaie, il bégaiera.