Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France.
Comment diagnostiquer l'hypothyroïdie ? Votre médecin peut demander un test sanguin avec dosage de la TSH (hormone thyréostimulante). En cas d'hypothyroïdie, son taux sanguin sera augmenté. Le dosage de la TSH pourra être complété par celui des hormones thyroïdiennes T3 et T4 et par des dosages d'anticorps spécifiques.
Une prise de sang avec dosages sanguins permet de mesurer les quantités d'hormones circulantes. En cas d'hyperthyroïdie, le taux de TSH est anormalement bas. Le dosage de l'hormone thyroïdienne T4L (T4 libre) est demandé en deuxième intention en présence d'un taux de TSH bas. Le taux de T4L est anormalement élevé.
Si, au contraire, la TSH est anormalement basse, à savoir < 0,03 mUI/L, avec des taux normaux ou élevés de T4 libre, il s'agit d'une hyperthyroïdie.
En cas d'hypothyroïdie fruste, si le taux de TSH est > 10 mUI/l lors de 2 examens successifs, un traitement substitutif doit être discuté avec le patient pour prévenir l'évolution vers une hypothyroïdie avérée et ses conséquences.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes.
Lors d'hypothyroïdie clinique, la perte pondérale peut être plus importante, avoisinant 3-6 kg, mais représente habituellement moins de 10% du poids corporel. Si elle est plus importante, une diminution de l'apport énergétique est probable et des troubles du comportement alimentaire devront être recherchés.
Les complications de l'hyperthyroïdie non traitée sont essentiellement cardiaques (insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire et autres troubles du rythme), psychiatriques (confusion, agitation, délire, par exemple) ou liées à l'état général de la personne (fatigue intense, amaigrissement important).
La fatigue est l'un des symptômes de l'hypothyroïdie qui peut rendre la journée difficile. Elle peut vous amener à vous sentir trop fatigué pour travailler ou vous pouvez vous retrouver fréquemment en train de faire la sieste. Si vous souffrez de fatigue, cela peut indiquer une maladie de la thyroïde.
L'hyperthyroïdie peut être provoquée par de multiples causes, dont la plus fréquente est une maladie auto-immune, la maladie de Basedow. Très rarement, l'hyperthyroïdie peut être due à un trouble de l'hypophyse qui, dans ce cas, ne régule plus correctement la thyroïde.
Lorsqu'elle fonctionne à trop haut régime, dérèglement que l'on appelle hyperthyroïdie, l'organisme brûle énormément de calories, ce qui peut engendrer une perte de poids importante, parfois inexpliquée. Le métabolisme de base accéléré en est la principale cause.
(Thyrotoxicose) L'hyperthyroïdie est caractérisée par un hypermétabolisme et une élévation des concentrations sériques d'hormones thyroïdiennes libres. Les symptômes comprennent des palpitations, une fatigue, une perte de poids, une intolérance à la chaleur, une anxiété et des tremblements.
Les états d'hypo et d'hyperthyroïdie peuvent s'accompagner de troubles psychiques. Dans l'hypothyroïdie, il s'agit souvent de manifestations dépressives avec fatigue, ralentissement, perte d'intérêt, repli sur soi et plaintes somatiques.
Celles-ci peuvent subir de la confusion, de l'anorexie, une perte de poids, une tendance aux chutes et une réduction de leur mobilité. Dans certains cas, un goitre ou une augmentation du volume de la glande thyroïde peuvent être présents.
Hyperthyroïdie 6. Quels examens ? Prise de sang, échographie et scntigraphie pour faire le diagnostic. Le diagnostic peut être posé à partir d'une prise de sang qui vise à doser la quantité d'hormones thyroïdiennes : la T4 libre est généralement augmentée et, plus rarement, la T3.
Si la production d'hormones thyroïdiennes est trop importante, l'organisme « surchauffe »; : la personne souffre par exemple d'insomnie, devient irritable ou perd du poids.
Fatigue et faiblesse. Augmentation du rythme cardiaque et palpitations. Douleurs et faiblesse musculaires. Troubles oculaires.
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)
Habituellement, l'hyperthyroïdie fait maigrir et quand elle est soignée, on a tendance à reprendre du poids, et surtout des muscles. Les corticoïdes que vous prenez peuvent en revanche faire gonfler et donner de l'appétit. Tout cela est à voir avec votre médecin...
Les niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient légèrement élevés, mais restaient dans la fourchette des valeurs normales. Enfin, les sujets anxieux présentaient des anticorps dirigés contre la thyroïde. De tels résultats semblent indiquer que la fonction thyroïdienne serait impliquée dans le développement de l'anxiété.
d'avoir une crise thyréotoxique : lors d'une telle crise, tous les signes d'hyperthyroïdie se trouvent réunis et s'expriment à leur paroxysme, ce qui peut entraîner des complications graves, comme de l'insuffisance cardiaque ou un coma.
Nous vous conseillons aussi d'adopter une alimentation riche en iode. L'iode va aider votre thyroïde à mieux fonctionner. Il est donc important d'intégrer poissons, algues, fruits de mers, graines, soja et haricots verts à vos repas.
Le traitement de l'hyperthyroïdie par les antithyroïdiens de synthèse. Les antithyroïdiens de synthèse réduisent la production d'hormones par la thyroïde. Ils permettent d'obtenir des valeurs normales en 3 à 8 semaines. Un traitement d'entretien doit ensuite être poursuivi pendant plusieurs mois.
Les valeurs de référence normales diffèrent d'un laboratoire à l'autre et d'un continent à l'autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie).