Si vous sentez que vous êtes épuisé psychologiquement, c'est probablement que cela fait un long moment que vous assumez trop de tâches et que le vase est sur le point de déborder. Si vous le pouvez, commencez par vous délester de tâches quotidiennes pour vous gagner de la place dans votre emploi du temps.
Pour vous libérer de toute cette fatigue mentale, commencez par vous éloigner des environnements bruyants au profit du calme et de la sérénité. Télévision, appareils électroménagers… Tenez-les à distance quelque temps et profitez-en pour vous essayer à des activités plus zen comme le yoga ou la méditation.
« J'en ai marre », « je suis fatigué », « à quoi bon ? », « je n'avance plus » … sont autant d'expression d'un découragement ou d'une démotivation qui, associées, à d'autres signes, peuvent traduire une fatigue psychique ou fatigue mentale.
La fatigue cognitive, un signal qui avertit votre cerveau d'un risque de surchauffe. Après un effort intellectuel intense et prolongé, une molécule – le glutamate –, accumulée dans certaines zones de notre cerveau, perturbe le raisonnement et la prise de décision.
Pour ramener votre esprit dans le moment présent, prenez une grande inspiration et placez vos deux mains sur votre cœur, jusqu'à ce que les tensions s'apaisent. Fermez les yeux et respirez profondément, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus respirer, puis relâchez l'air lentement, en détendant la mâchoire.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Au plan psychologique, l'anxiété induit une augmentation de la vigilance. Cette vigilance est focalisée sur la source de danger potentiel, et peut rendre difficile la concentration sur d'autres problèmes. D'où, peut-être, la « sensation de tête vide » que vous éprouvez.
Pensez à vous aérer, marchez à l'extérieur, ou reprenez une activité sportive que vous aimez. N'oubliez pas votre corps est votre ami, il a besoin de vous et vous de lui. Relaxez-vous, pratiquez la relaxation ou sophrologie qui peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
La dépression s'accompagne fréquemment d'un état de fatigue généralisée, à la fois mentale et physique, plus ou moins intense, qui perdure malgré le sommeil et le repos. En effet, la dépression entraîne souvent des troubles du sommeil, tels que des insomnies, ou au contraire des hypersomnies.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Tenter la méditation
Une fois au calme, installez-vous confortablement et respirez profondément. Pensez à une personne ou à un lieu que vous aimez et laissez votre esprit vagabonder. Après avoir fait le plein de pensées positives, cherchez à trouver la paix. Chassez le stress, les tensions, les rancœurs...
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Le « Haut Potentiel » est souvent détecté (quand le terme « diagnostiqué » n'est pas utilisé) à travers un test de QI, qui dit tellement peu ce que la personne peut vivre. Le mental qui n'arrête jamais ou peu souvent, une capacité accrue d'analyser et de voir les choses sous un autre oeil …
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Le bavardage mental désigne ce fil de pensées incessant qui captive l'esprit. Il est constitué de jugements sur tout et cela peut se révéler particulièrement polluant, voire nocif.