Stress, fatigue, irritabilité ; Surprotection auditive ; Évitement des activités sociales et ou de certains endroits jugés trop bruyants ; Difficulté à effectuer certaines activités quotidiennes (ex.
En cas d'hypersensibilité aux sons, on souffre dès qu'un niveau de bruit inférieur est atteint. Ainsi, une conversation à un volume normal atteint 60 décibels et peut déranger les personnes hypersensibles.
Les symptômes, causes et conséquences de l'hyperacousie
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Le stress post traumatique (TSPT) Des troubles anxieux et dépressifs. La présence d'acouphènes (une étude de 2021 estime une prévalence de 10% [2]) Le syndrome de Gilles de la Tourette.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
L'hyperacousie peut se manifester de façon isolée mais peut parfois s'accompagner d'autres symptômes inconfortables tels que des migraines (maux de tête ou céphalées) ou des acouphènes (sifflements ou bourdonnements perçus au niveau de l'oreille).
Le sommeil léger est l'une des phases naturelles du cycle du sommeil. Il intervient après l'endormissement, et avant le sommeil profond. Durant cette phase, les sens sont encore en éveil. Si bien qu'un léger contact, un petit bruit ou même une odeur peuvent nous sortir de notre sommeil.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Les causes de l'hyperacousie
L'hyperacousie peut également être provoquée par l'exposition répétée et prolongée à des bruits forts. Tout dépend de la fragilité auditive de la personne et de son état au moment de l'exposition au bruit qui catalyse cette intolérance.
Concrètement, c'est l'ensemble des sons qui font que la ville donne le sentiment de rester identique à elle-même – réellement ou imaginairement ».
Des sons peu harmoniques
En effet, l'être humain a besoin d'harmonie pour apprécier un son. Une mélodie ou un bruit du quotidien harmonique active certaines zones spécifiques du cerveau. Sans cela, le cerveau active son système d'alerte et rejette le son perçu.
L'intolérance aux bruits des autres. Cette forme plus spécifique de l'hyperacousie (l'intolérance aux bruits de la vie quotidienne), touche jusqu'à 10 millions de personnes en France. Mais Anne-Marie Piffaut tient à préciser : "Il s'agit d'un symptôme, et non pas d'une maladie.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
Les causes de l'irritabilité
L'irritabilité peut avoir de nombreuses causes, les principales étant : Le stress : vivre une période stressante, comme perdre un emploi ou une rupture de couple, peut rendre une personne plus irritable que la normale.
Pour traiter et se protéger de l'hyperacousie, il convient de se protéger des bruits excessifs, de réduire le stress et l'anxiété, et de suivre une thérapie pour, progressivement réhabituer son oreille au bruit de la vie de tous les jours.
L'hypersensibilité émotionnelle désigne le fait de réagir fortement aux stimulis émotionnels puisque l'on appréhende le monde à travers ses émotions. "Les ressentis et perceptions sont décuplées.
Coach, infirmier, médecin, psychothérapeute, enseignant, professeur de yoga, vétérinaire sont des métiers qui répondent à leur sens de l'empathie », selon l'auteur.
Le corps ne s'habitue pas aux bruits qui se produisent pendant la nuit, même après plusieurs années. Ces réactions se répètent donc nuit après nuit. L'impression d'avoir mal dormi peut toutefois diminuer avec le temps.