ADN du VHB: un résultat positif indique la présence du virus et le risque de transmission. Un résultat négatif indique habituellement l'absence de risque de transmission, surtout si l'on utilise un test sensible de type PCR temps réel pour lequel le seuil est d'environ de 12 UI/ml (ou 50 – 60 copies).
Elle repose sur certains examens biologiques une fois par an: - dosage des transaminases, - dosage des phophatases alcalines, - dosage de la gamma GT , - recherche de l'ADN sérique du VHB . En cas de toxicomanie ou d'homosexualité, il sera sage de demander une sérologie du VHD .
Anticorps anti-HBs : normes
Si la concentration des anticorps anti-HBs est supérieure ou égale à 10 UI/l, la personne est considérée comme protégée contre l'hépatite B : il n'est pas nécessaire de réaliser un dosage sérologique ultérieur ni d'administrer une autre dose d'un vaccin contre l'hépatite B.
Un taux bas d'Ag HBs (500-1 000 UI/ml), associé à une charge virale faible (< 2 000 UI/ml) et des transaminases normales est en faveur d'un portage inactif du virus. Un taux très bas (< 100 UI/ml) est de bon pronostic.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
L'entécavir
Sa posologie est d'un comprimé par jour et sa tolérance est bonne (presque pas d'effets secondaires). Plus efficace que la lamivudine ou l'adéfovir, il négative la charge virale dans 90 % des cas.
L'examen nécessaire se fait par prise de sang, c'est de la PCR (Polymerase Chain Reaction) qui va rechercher le virus dans le sang (ARN). Si la PCR est positive (présence du virus), cela signifie que vous êtes porteur d'une hépatite virale, Si la PCR est négative, cela signifie que vous êtes guéri-e.
Anticorps anti-HBc (HBcAb) – Cet anticorps ne procure aucune protection ou immunité contre le virus de l'hépatite B. Un test positif ou « réactif » indique qu'une personne a pu être infectée par le virus de l'hépatite B à un certain moment.
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
Il n'y a pas de traitement spécifique de l'hépatite B aiguë (celle qui suit la contamination). Le patient doit se reposer, manger des aliments peu gras et éviter toute consommation d'alcool ou de médicaments qui pourraient se révéler toxiques pour un foie déjà fragilisé par le virus de l'hépatite B.
Définition des anticorps anti-HBs
En cas de positivité, il indique une exposition ancienne au virus de l'hépatite B, mais le virus n'est plus présent et il n'ya pas de risque que la personne examinée puisse en en contaminer une autre. Ces anticorps protègent également l'organisme d'une infection future.
Dans cette étude, les marqueurs de l'infection chronique étaient l'Ag HBs pour le virus de l'hépatite B (VHB) et l'ARN VHC pour le virus de l'hépatite C (VHC), alors que les anticorps anti-HBc et anti-VHC reflétaient une infection aiguë passée (contact avec le virus, en l'absence respective d'Ag HBs et d'ARN VHC)1.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Les anticorps anti-HBS apparaissent 2 à 6 mois après le début de l'infection et persistent plusieurs mois à plusieurs années dans le sang.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
Salive. La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer le virus, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, la salive infectieuse peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang.
Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.