La règle est la suivante : Si vous êtes à main droite, vous devez trotter sur le bipède diagonal gauche (antérieur gauche et postérieur droit). Si vous êtes à main gauche, vous devez trotter sur le bipède diagonal droit (antérieur droit et postérieur gauche).
En réalité, on ne regarde que l'épaule gauche. Pour trotter sur le bon diagonal, regarde l'antérieur extérieur (ou l'épaule extérieure), quand il est au sol (épaule vers l'arrière), on doit être assis dans la selle, quand il est en l'air (épaule vers l'avant), on doit se soulever au dessus de la selle.
Etre sur le bon pied au trot
Il faut absolument être toujours sur le bon pied lorsque vous trottez enlevé. Cela signifie que lorsque le postérieur extérieur (donc du côté de la barrière) et l'antérieur intérieur (donc du côté de la carrière) sont en l'air, vous devez vous asseoir.
Qu'est-ce que le galop à faux ? On parle de galop à faux, lorsque le cheval galope sur le pied opposé à la main sur laquelle il évolue, en dépit de la demande de son cavalier. Autrement dit si vous êtes à main droite et que votre cheval galope malgré vous sur le pied gauche, alors on dit qu'il galope à faux.
Trotter sur le diagonal extérieur permet de gérer l'équilibre. Quand le cheval est sur une courbe il aura tendance à se pencher vers l'intérieur pour compenser l'effet de la force centrifuge.
Faites passer votre nombril vers l'avant jusqu'à ce que votre corps fasse un arc de cercle. Tentez d'abord de marcher puis de trotter dans cette position sans retomber dans la selle. L'avantage étant qu'il est pratiquement impossible de rester debout si tous les « blocs » du corps ne sont pas parfaitement en place.
Avant de demander un départ au galop, il est impératif de trouver le bon trot, afin que la transition se fasse dans le confort. Installez vous sur un grand cercle, votre cheval doit être en équilibre, cadencé, et serein. Il ne doit pas anticiper. Si besoin ralentissez un peu avant de partir au galop.
Dans un premier temps, vous allez pouvoir vérifier votre pied de galop par le regard. Une fois votre cheval au galop, vous allez regarder les deux épaules de votre cheval en mouvement. Si le mouvement de l'épaule droite va « plus loin » que le mouvement de l'épaule gauche alors votre cheval galope à droite.
Exercice complexe mais incontournable, le départ au galop sur le bon pied apprend au cavalier à contrôler l'allure de son cheval, son équilibre et celui de sa monture ainsi qu'à bien diriger sur le plat pour effectuer un changement d'allure de qualité. L'exercice arrive très vite à partir du Galop 3.
Pour commencer, qu'est-ce que le galop à faux ? En dressage, c'est lorsqu'on demande à son cheval de rester sur le pied droit quand il tourne à gauche et inversement. C'est un très bon exercice de gymnastique.
Pourquoi changer de diagonal? Le trot est une allure à deux temps; le cavalier au trot enlevé trotte donc soit sur le bipède diagonal droit, soit sur le gauche. S'il trotte toujours sur le même diagonal, le cavalier risque à force de créer des problèmes de musculature et d'équilibre à sa monture.
Pour des raisons d'équilibre, il faut trotter sur le bipède diagonal extérieur (côté pare-bottes). On doit donc changer de diagonal à chaque changement de main. Sur la diagonale, le changement se fait au point X (milieu du manège). En promenade, il faut éviter de trotter tout le temps sur le même diagonal.
Demander un changement de pli, vous mettez donc le bout du nez à l'extérieur. Puis en gardant ce pli vous rétrécissez le cercle en déplaçant les épaules vers l'intérieur. Faites quelques foulées, puis repartez droit ou agrandissez le cercle. Commencez par faire cela au pas, puis au trot et enfin au galop.
On ne peut qu'inciter le cheval à s'incurver par une juste répartition du poids et de l'équilibre cheval/cavalier. Portez se dans un premier temps la rêne intérieure légèrement vers le bas et l'intérieur puis vers le garrot du cheval (sans le franchir évidemment). Elle place et infléchit mais ne prend pas.
Pour bien t'assoir dans ta selle, astuce toute simple : tiens toi droit, grandis toi, lève les genoux assez haut et redescend bien tes jambes d'un geste sec comme si tu voulais toucher le sol puis recule un peu tes cuisses. Bien assis sur tes ischions (les os des fesses), laisse tomber complètement des jambes.
Demandez le départ au galop en reculant bien votre côté extérieur, jambe intérieure à la sangle, badine dans la main intérieure, agissant éventuellement sur l'épaule intérieure de votre cheval. Ne faites que quelques foulées en ligne droite et repassez au pas.
Mettez-vous en “suspension”, c'est-à-dire appuyé sur les étriers avec les fesses légèrement au dessus de la selle. Une fois votre équilibre trouvé en suspension au trot, lancez-vous au galop en ouvrant les doigts sur les rênes et en engageant les jambes fermement.
Les aides du départ au galop :
jambe intérieure à la sangle ; jambe extérieure reculée. légère flexion sur la rêne intérieure ; contrôle de la rectitude avec la rêne extérieure. poids équitablement réparti sur les deux étriers ; assiette au milieu de la selle.
Un cheval qui trébuche, qui s'appuie sur la main, qui se couche sur le cercle, qui a du mal à s'incurver ou même qui a des difficultés à partir au galop sur un pied. Un cheval avec un mauvais équilibre aura davantage tendance à accélérer pour se rééquilibrer de lui-même.
Un cheval comprimé cherche à s'échapper en déviant sa croupe, le plus souvent en dedans. Il se traverse. Il n'est plus droit. Travaillez la maîtrise des hanches du cheval, le contrôle de son incurvation par le travail sur le cercle, le travail de deux pistes aux trois allures, l'arrêt et le reculer.
Pour ce qui est des jambes, c'est la même chose, vous déplacez vos épaules, ça va vous déplacer les hanches en même temps, vous allez avancer votre jambe pour pousser l'épaule extérieure pour que votre cheval tourne. Et plus vous voudrez tourner court et plus il va falloir pousser l'épaule extérieure.
Gardez le dos droit et laissez vos fesses glisser sous vous, presque comme si vous vouliez les cacher, en fléchissant le bassin vers l'avant. Gardez les coudes souples et laissez les avant-bras s'avancer pour accompagner l'encolure qui s'étend. Le cheval en est suspension. Aucun de ses pieds ne touche le sol.