Même si les accusations à l'intention de la victime sont de simples insinuations, des propos dubitatifs ou que l'auteur s'exprime au conditionnel, il y a toujours diffamation. Il en est de même si la victime n'est pas expressément nommée, mais clairement identifiable par sa fonction par exemple.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Les personnes diffamées peuvent prendre des mesures légales pour se défendre, telles que la collecte de preuves, la mise en demeure de l'auteur des propos diffamatoires, et éventuellement engager des poursuites judiciaires.
Cette peine est portée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec un motif discriminatoire. L'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit une présomption de mauvaise foi « en cas de reproduction d'une imputation jugée diffamatoire ».
Les coordonnées des deux parties (si connues). Une description détaillée des faits qui constituent la dénonciation calomnieuse : expliquer la fausseté de l'accusation et le préjudice engendré par cette dernière. Toute preuve (documents, enregistrements, etc.) est importante pour étayer la plainte.
Il y a diffamation si et uniquement si son auteur a le dessein intentionnel de porter atteinte à la dignité et à l'honneur par les propos qu'il tient. La définition juridique de cette infraction est présente dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Que la diffamation soit privée ou publique, l'auteur est puni par la loi. Toutefois, la lourdeur des sanctions est différente pour ces deux infractions. Vous trouverez ci-dessous la liste des sanctions encourues par l'auteur d'une diffamation : En cas de diffamation publique : l'auteur encourt une amende de 12 000 €.
Il peut s'agir du bureau de police de votre commune, mais aussi de la commune où le délit s'est produit. Un fonctionnaire de police consignera votre plainte dans un procès-verbal. Un procès-verbal est un écrit dans lequel la police rapporte toutes les informations utiles concernant le délit.
LA VOIE PÉNALE EN MATIÈRE DE DIFFAMATION:
En matière de presse, la victime peut directement déposer plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instruction, ou faire citer l'auteur des faits devant le Tribunal correctionnel.
Plainte en diffamation : la procédure
La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation : ici la plainte est adressée directement au juge d'instruction. Il va procéder à une enquête, puis renverra l'affaire devant le tribunal correctionnel s'il considère que la diffamation est établie.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
La plainte peut être déposée auprès de la gendarmerie, de la police ou du procureur de la République. Si quelqu'un porte plainte contre vous, vous en serez informé par écrit ou par téléphone. Les forces de l'ordre vous communiqueront l'identité de la personne qui vous met en cause et le motif de la plainte.
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
Les conséquences potentielles : Porter plainte sans preuve réelle peut entraîner des conséquences pour toutes les parties concernées, y compris la personne mise en cause. Il est donc essentiel d'évaluer attentivement votre situation et de consulter un avocat si vous êtes incertain.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
La diffamation consiste à accuser à tort une personne d'un fait qui porte atteinte à sa réputation. Ce fait doit être précis et pouvoir faire l'objet d'un débat contradictoire (ou doit pouvoir répondre à la question « Monsieur X a-t-il réellement commis ce fait » et en apporter la preuve).
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
S'adresser directement au tribunal correctionnel si vous connaissez l'auteur des faits. Vous pouvez demander des dommages et intérêts au juge pour réparer le préjudice subi en vous constituant partie civile pour fausses accusations ; Demander l'ouverture d'une enquête par lettre recommandée au juge d'instruction.
En conclusion, la dénonciation calomnieuse est un délit grave qui nécessite la combinaison d'un acte matériel (la dénonciation fausse) et d'une intention malveillante (l'élément moral). Ces deux éléments doivent être prouvés pour que l'accusation de dénonciation calomnieuse soit retenue.
Porter plainte pour diffamation sur Facebook
Différentes procédures sont à votre disposition : Si vous connaissez l'identité de l'auteur de la diffamation, vous pouvez utiliser la citation directe. C'est une procédure rapide, car le tribunal correctionnel est directement saisi.
Afin de dénoncer des faits pouvant constituer une infraction pénale, il convient de s'adresser au procureur de la République soit du lieu de la commission de ces faits, soit à défaut : du lieu de résidence de l'individu visé par les faits ; du lieu de résidence de l'individu auteur de la dénonciation.
En cas de diffamation
Vous devez déposer plainte dans un délai de 3 mois (ou d'un an pour une diffamation de nature raciste, sexiste, homophobe ou à l'encontre de personnes handicapées) auprès de la brigade de gendarmerie ou du commissariat de police dont vous dépendez.