Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre. Ces signes peuvent être oculaires, (baisse de la vision), sensitif (fourmillements, anesthésie…)
L'inflammation est un terme médical qui désigne la douleur, la raideur, la rougeur et l'enflure. Si elle n'est pas maîtrisée, l'inflammation peut causer des dommages importants, souvent permanents, dans les zones touchées, ce qui entraîne une perte de fonction et de l'incapacité.
La sclérose en plaques peut se manifester par des symptômes neurologiques très variables comme un engourdissement ou une paralysie d'un membre, des troubles de la vision, des décharges électriques dans le dos ou dans un membre, des troubles de la coordination à la marche...
En cas de poussée de sclérose en plaques, des corticoïdes sont prescrits, en perfusion quotidienne, sous forme de « bolus »(dose unique administrée en 3 heures), 3 jours de suite. Ils permettent de diminuer la durée de la poussée et d'accélérer la récupération.
La sclérose en plaques est une maladie chronique qui survient principalement chez l'adulte jeune. Avec l'amélioration des traitements et de la prise en charge, l'espérance de vie des patients est quasiment la même que celle de la population générale.
Les chercheurs ont pu estimer à 72,2 ans pour une femme et 81,8 ans pour un homme, l'espérance de vie moyenne d'une personne atteinte de sclérose en plaques. Les auteurs précisent qu'il faut bien entendu tenir compte des diverses formes évolutives de la maladie.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Quels sont les symptômes de la maladie de Charcot ? La maladie débute de façon indolore et provoque progressivement une faiblesse puis une fonte musculaire associée à des fasciculations (secousses spontanées du muscle). Il existe souvent des crampes et une perte de poids.
Elle survient le plus souvent après l'âge de 40 ans et touche autant les femmes que les hommes. Elle correspond à une aggravation lente et continue des symptômes neurologiques, sans poussées et sans rémission.
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ; gonflement ; chaleur ; douleur. Schéma de réaction inflammatoire : C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
La maladie de Verneuil, du nom du chirurgien qui l'a décrite en 1854, est aussi appelée hidradénite ou hidrosadénite suppurative. C'est une inflammation chronique et suppurante de la peau qui ne touche que les zones du corps où il existe une certaine variété de glandes de la sueur appelées glandes apocrines.
La maladie de Horton est une maladie inflammatoire de la paroi des vaisseaux sanguins qui touche préférentiellement les gros vaisseaux sanguins, en particulier ceux de la tête et du cou. Ce sont généralement les personnes de plus de 50 ans qui sont touchées par la maladie de Horton.
La sclérose latérale amyotrophique est la plus fréquente des maladies du motoneurone mais il existe d'autres affections, par exemple l'amyotrophie spinale de l'adulte ou la sclérose latérale primitive, dont les caractéristiques sont différentes.
Altérations de la personnalité Troubles de la mémoire et de la cognition. Paralysie de certaines zones du corps. Perte de vision et/ou d'audition.
Principaux faits. Le syndrome de Guillain-Barré est une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques. Bien qu'elle puisse toucher les personnes de tout âge, cette maladie est plus fréquente à l'âge adulte et chez les sujets de sexe masculin.
Principaux effets secondaires: syndrome pseudo grippal, complications locales cutanées, troubles de l'humeur, troubles thyroïdiens, toxicité hématologique et hépatique.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale. Il existe cependant des formes sévères de Sclérose en Plaques, où la maladie est très agressive et évolue très rapidement (avec alitement, démence et dépendance.)
La sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) est une forme très invalidante de la maladie.
le fingolimod (GILENYA) et le natalizumab (TYSABRI) ont une AMM pour le traitement des formes très actives de SEP-RR, il s'agit des traitements de référence à ce stade de la maladie ; l'ocrelizumab (OCREVUS) a une AMM dans le traitement de la SEP-R active (comprenant les SEP très actives).
Dans ces derniers cas, la réaction est locale et de forte intensité. Dans le cas d'un stress psychique par exemple, la réaction inflammatoire qui va se mettre en place via les échanges entre le système immunitaire et le système nerveux, sera de bas-grade et généralisée à l'ensemble de l'organisme.