Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
Aussi la victime :
Ne fait pas confiance à son propre jugement. Croit que le monde se porterait mieux sans elle. N'arrive pas à faire les choses aussi bien que tout le monde. Se comporte comme si tout lui était égal.
Les personnes souffrant d'un complexe de victimisation se choisissent souvent un modèle. Il s'agit généralement de quelqu'un qui a préféré souffrir plutôt que de se confronter à une situation dans le but d'atteindre un objectif donné.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Ne soyez pas trop dur(e) avec vous-même. Reprendre le contrôle de votre vie et apprendre à ne plus être une victime vous demandera du temps. Ne vous en voulez pas lorsque vous vous surprenez à avoir la mentalité d'une victime. Respirez profondément, pardonnez-vous et redoublez d'effort.
Le terme psychorigide est employé de façon fréquente et souvent abusive. La personnalité psychorigide est complexe. C'est un problème psychologique.
Il arrive que les victimes du pervers narcissique finissent par souffrir de victimisation narcissique. Ce syndrome apparaît à force d'avoir subi de la maltraitance et des violences morales et/ou physiques de la part d'un manipulateur.
Il renvoie donc à une peur des responsabilités, qu'elles soient d'ordre professionnel ou personnel ; une personne atteinte d'hypégiaphobie aura en effet tendance à fuir la moindre tâche qui lui sera confiée, de la plus prosaïque, comme une course à faire, à la plus cruciale.
La victime a tendance, de son côté, à se sentir fautive, à s'en vouloir, à se blâmer, comme pour pomper la culpabilité que l'agresseur se refuse d'assumer. Elle cherchera, inconsciemment, à s'autopunir, à se torturer, à se saboter, au lieu de diriger sa colère vers le malfaiteur.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Un manque de confiance en soi et d'estime de soi. Par peur d'être abandonnés car ils se sous-estiment, les égocentriques aiment faire croire qu'ils valent plus que les autres en se mettant sans cesse en avant. Des traumatismes psychologiques qui sont survenus dans l'enfance et qui ont bloqué l'évolution de la personne.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Les victimes d'un crime, en plus de devoir vivre avec le fait d'être victimes, doivent faire face à l'insensibilité des autres. C'est ce qu'on appelle la victimisation secondaire : les réactions insensibles, l'indifférence et les jugements de valeur peuvent augmenter la souffrance des victimes.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.