Suivant le catéchisme de l'Église catholique, un péché est mortel s'il a pour objet une « matière grave » et s'il est commis en pleine conscience et avec un entier consentement, à la différence du péché véniel qui affaiblit la grâce divine sans la supprimer.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
l'acédie, l'envie, l'avarice, la vaine gloire, la gourmandise, la luxure, la colère désordonnée. Pour S. Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu.
Péché de chair : désigne le péché de luxure. Doux péché : désigne un péché qui ne semble pas provoquer de conséquences néfastes immédiates ou futures car il est lié au plaisir et au bien être. Cette expression est une manière de s'excuser, mais surtout de relativiser son acte.
- Le péché véniel est une désobéissance légère à la loi divine par laquelle on ne manque que légèrement à quelque devoir envers Dieu, envers le prochain, et envers soi-même.
Jacobus Arminius a défini le péché impardonnable comme le rejet et le refus de Jésus-Christ par une méchanceté et une haine déterminées contre le Christ.
« le Prophète a dit des péchés capitaux : "Ce sont : le polythéisme, l'ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage". »
Définition "péché mignon"
Petite faute habituelle, et agréable; défaut véniel : par exemple la gourmandise.
1. Disposition (de quelqu'un) à se comporter ou agir d'une manière que réprouve la morale sexuelle. Synon.
La liste que nous connaissons aujourd'hui a été fixée par Thomas d'Aquin. Elle pointe l'orgueil et l'envie comme vices irrécupérables et place gourmandise et luxure en bas de l'échelle. Au centre, la colère, l'avarice et la paresse.
Ordre et méthode. Dans une perspective chrétienne, l'exploration ne doit pas nécessairement être exhaustive, mais elle doit conduire à une attitude intérieure d'humilité, de repentir et de dépendance de Dieu. Il est inutile de chercher à se justifier devant Dieu.
Ce sont l'orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, la négligence spirituelle), la luxure, l'avarice, la colère et l'envie. Ils sont « capitaux » au sens où ils sont la cause, donc à la tête, d'autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes.
« La communion sacramentelle peut ne pas être possible pendant un très long intervalle à cause des différentes infirmités que Dieu envoie à sa créature pour l'éprouver, mais cette privation, lorsqu'elle ne dépend pas de nous, n'empêche pas la sainteté.
L'Église catholique romaine indique sept péchés capitaux, desquels découlent tous les autres : l'acédie (la paresse), l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la colère, et l'envie.
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.
1. Domaine de la (théol.) morale. Relations charnelles entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par aucun vœu; péché simple de la chair.
Relations sexuelles hors mariage, péché de chair. 2. Familier. Relations sexuelles en général ; coït.
Dans certains contextes bien précis, on peut sans doute les opposer, oui, tout comme on peut le faire avec pureté (antonyme proposé par le TLFi), ou vertu.
1. Transgression consciente et volontaire de la loi divine, des impératifs religieux : Commettre un péché. 2. Situation où se trouve la personne qui a commis un péché grave (mortel).
1. Action de pêcher : Pêche à la ligne. 2. Produit de la pêche : Ramener la pêche de quinze jours.
Un moment important dans l'histoire du blasphème est celui où fut inventé le huitième péché capital, le « péché de langue » (peccatum linguae), au milieu du xiii e siècle.
Les notions de péchés mortels et véniels puisent leurs origines dans les écrits d'Augustin d'Hippone d'après lequel les premiers peuvent être expiés par une pénitence publique tandis que les seconds le peuvent simplement par le jeûne.