Les symptômes les plus fréquents sont: l'hyperactivité, la manie ou l'hypomanie, les idées de grandeur, l'humeur irritable, l'agressivité, les conduites à risque, l'abus de substances, la diminution du sommeil (sans fatigue pendant la journée), la tachylalie, la tachypsychie, la difficulté de concentration, l' ...
Symptômes physiques
Durant un épisode de manie ou d'hypomanie, un enfant ou un adolescent peut: avoir un niveau d'énergie élevé, être agité, dormir beaucoup moins que d'habitude (en général une ou deux heures par nuit) sans se sentir fatigué.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent. Les symptômes présentent quelques particularités.
L'alternance des symptômes peut être impressionnante, entre hyperactivité, agressivité, absence d'inhibition, puis tristesse, accablement et démotivation totale. Selon les symptômes, on parle parfois de troubles bipolaires de type 1 et de type 2.
De ma- nière plus précise, l'âge de début moyen est de 18 ans pour le trouble bipolaire I, 20 ans pour le trouble bipolaire II et 22 ans pour les formes subsyndromiques (7). Pour le dépistage, la population considérée comme étant à risque a donc de 15 à 25 ans (9).
Pour être diagnostiqué bipolaire, il faut présenter des phases dépressives puis maniaques ou hypomaniaques (formes atténuées de la manie) de manière cyclique. Le saviez-vous ? Une forme mixte de la bipolarité existe également, à savoir le fait de vivre en simultané des symptômes dépressifs et maniaques.
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Un trouble bipolaire se soigne avant tout à l'aide d'un traitement de fond, mais également avec des traitements symptomatiques.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
La bipolarité est due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, qui sont perturbés par une surproduction de sérotonine (une molécule qui provoque un sentiment de bonheur quand elle est sécrétée).
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Dans les troubles de la personnalité borderline, les changements d'humeur et de comportement surviennent souvent en réponse à un stress lié à l'autre ; Dans les troubles bipolaires, les changements d'humeur sont plus durables et moins en réaction à l'autre.
Une maladie très hétérogène
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.
Schizophrénie et troubles bipolaires : ne pas confondre
Le trouble bipolaire ne présente pas de symptômes psychotiques en dehors des épisodes de dépression ou d'exaltation, contrairement à la schizophrénie, qui présente des symptômes psychotiques en dehors de tout épisode dépressif ou d'augmentation de l'humeur.
Les traitements spécifiques des états maniaques sont les thymorégulateurs, à prescrire rapidement et à dose parfois plus élevée que dans les cas où ils sont prescrits à titre préventif des récidives. Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium.
Le patient pour lequel un diagnostic de trouble bipolaire est envisagé doit être adressé à un psychiatre pour confirmer le diagnostic, suivre le patient et/ou donner un avis spécialisé en collaboration avec le médecin traitant et avec la famille et les proches.
Il faut essayer d'identifier vos déclencheurs et de les éviter autant que possible. Trouvez un système de soutien : Parler à des amis, à des membres de la famille ou à d'autres personnes qui comprennent la bipolarité peut être un excellent moyen de se sentir soutenu et compris.
Le bipolaire ne manipule pas consciemment, et il ne tire aucun avantage de son influence sur l'entourage. Au contraire, son comportement si changeant et imprévisible peut mener à l'isolement social. Les proches peuvent avoir tendance à s'éloigner, ne sachant plus quoi faire.
10 à 30% de glucides et protéines. Dans le cadre de ce régime, il est recommandé de consommer moins de 50 g de glucides par jour, en limitant la consommation d'aliments à base de céréales (pain, pâtes), pommes de terre, riz, lait, sucre…
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.