Un scanner des sinus et une IRM permettront d'affiner le diagnostic et une biopsie sous anesthésie générale permettra de confirmer le cancer. C'est une lésion kystique développée à partir de la muqueuse sinusienne.
Le symptôme le plus courant du cancer des fosses nasales et des sinus paranasaux est un nez congestionné, bouché ou qui coule. Cela survient habituellement d'un seul côté du nez et dure longtemps, même si vous n'avez pas de rhume ni d'allergies. Ces symptômes peuvent s'aggraver graduellement.
La survie à 5 ans est très variable selon l'extension mais aussi selon le type histologique de la tumeur. Globalement, la survie du cancer des sinus des menuisiers (adénocarcinome) est de 70% à 5 ans, la survie du carcinome épidermoïde des sinus de 50% à 5 ans.
Traitement des polypes nasaux
L'excision chirurgicale des polypes est nécessaire s'ils obstruent les voies respiratoires ou causent des infections fréquentes des sinus.
Des polypes plus importants peuvent bloquer la respiration nasale ou entraîner des problèmes respiratoires, une perte d' odorat ou des infections respiratoires et sinusiennes fréquentes. Les polypes nasaux peuvent affecter n'importe qui, mais ils sont plus fréquents chez les adultes.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
Le polype se forme à partir d'une inflammation de la muqueuse nasale. "Si la cause n'est pas parfaitement identifiée, il apparaît le plus souvent lors de rhinites allergiques à répétition, de lésion de la muqueuse, d'une infection bactérienne ou en cas d'asthme", indique le Dr. Quillard.
La polypose nasale : peut-on en guérir ? Chaque jour, les malades effectuent des lavages de nez avec du sérum physiologique ou une solution saline et appliquent des corticoïdes en spray pour diminuer l'inflammation localement au niveau des polypes.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Au cours de son évolution, rythmée par des poussées, cette maladie grave peut entraîner des symptômes comme une congestion nasale, une rhinorrhée (écoulement du nez), des troubles de l'odorat qui peuvent aller jusqu'à sa perte complète (anosmie)2, des altérations du goût et des douleurs faciales.
Environ 70 % de tous les cancers des fosses nasales et des sinus paranasaux touchent les sinus maxillaires. Des tumeurs peuvent aussi apparaître dans les fosses nasales et les sinus ethmoïdaux. Les tumeurs cancéreuses survenant dans les sinus frontaux ou sphénoïdaux sont très rares.
Les cancers du nez, des sinus et des fosses nasales sont rares (200 cas par an en France). Dans 50 % des cas, ils sont liés à une exposition professionnelle aux poussières de bois (comme les travaux de ponçage et de sciage que l'on effectue en menuiserie ou en ébénisterie par exemple).
Le cancer des fosses nasales ou des sinus paranasaux prend naissance dans les cellules du nez ou d'un sinus autour du nez. La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire.
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
Le polype colorectal est une tumeur bénigne, de taille variable, se développant sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Il importe de les retirer pour prévenir l'apparition d'un cancer colorectal.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Un polype nasal est une excroissance bénigne qui se développe aux dépens de la muqueuse nasale ou des sinus de la face. On trouve principalement ces polypes dans la polypose naso-sinusienne, forme de sinusite chronique qui, bien que sans gravité, peut être très gênante.
Un protocole naturel. Pour commencer, le nettoyage nasal : Il faut commencer par faire 2 fois par jour un lavage nasal avec de l'eau minérale tiède (que vous aurez pris soin de faire bouillir pendant 3 minutes). Elle se conserve dans le récipient qui a bouilli pendant 2 à 3 jours.
Un polype banal peut masquer un cancer sinusien débutant, le caractère hémorragique du polype, les saignements et les douleurs doivent faire suspecter un cancer des sinus (lésion rare).
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Ils peuvent également provoquer des saignements en-dehors des règles, ou des règles plus abondantes. De fait, le polype peut provoquer une anémie engendrant une fatigue généralisée. Si l'un de ces symptômes apparaît, l'idéal est de consulter un·e gynécologue pour vérifier la présence ou non de polype.