L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
La phobie sociale est la peur concernant le fait d'être exposé à certaines situations sociales ou durant lesquelles on est en représentation. Ces situations sont soit évitées, soit vécues avec une importante anxiété.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Le traitement le plus efficace
Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
Si vous souffrez de phobie sociale, il est tout à fait possible d'en guérir en vous faisant suivre par un professionnel de la santé mentale et si nécessaire en optant pour le bon traitement.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
Une personne anxieuse, timide, ou hypersensible peut réussir à avoir des interactions sociales. Une personne qui a de l'anxiété sociale, elle, a souvent besoin d'aide pour y parvenir. Laurie Hawkes1, psychologue clinicienne et psychothérapeute rassure : “ce n'est pas une maladie”.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.
Diagnostic de la phobie sociale
Les médecins diagnostiquent une phobie sociale quand les personnes ressentent une peur ou une anxiété qui répond à tous les critères suivants : Elle est intense et elle est présente depuis au moins 6 mois. Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales.
La phobie est-elle une maladie ? La phobie est classée médicalement dans les troubles de l'anxiété. Elle ne devient une maladie que si elle gêne vraiment la vie sociale, familiale ou professionnelle.
L'origine des phobies repose probablement sur un aspect psychologique et sur une vulnérabilité biologique familiale, véritable propension à la phobie, que l'éducation et les expériences de vie vont renforcer ou au contraire permettre d'éviter.
Le Trouble d'anxiété sociale (ou Phobie sociale)
Cela peut être aussi la peur de situations de performance. La personne est en contact avec des gens non familiers ou exposée à l'éventuelle observation d'autrui. La personne craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
Pour beaucoup de gens, la solitude est un plaisir. Ils aiment leur propre compagnie, ne sont pas tristes d'être seuls à la maison un samedi soir et aiment être en contact avec eux-mêmes. Ces personnes ont généralement une meilleure estime de soi, sont confiantes et plus réfléchies.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
La phobie sociale est une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de contextes de performance durant lesquels le sujet est en contact avec des personnes non familières ou bien peut être exposé à l'éventuelle observation attentive d'autrui.
Pour s'affranchir de cette anxiété sociale et de la peur des autres, il est important d'affronter de façon graduelle les situations redoutées. Il s'agit de s'exposer, graduellement et sans crainte, aux situations qui déclenchent l'anxiété sociale.
Cette irritabilité profonde peut être le symptôme d'un mal-être installé, qui dure depuis longtemps. Lorsqu'on se sent saturé à ce point, c'est probablement que la capacité de résistance est utilisée trop fort depuis trop longtemps.
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
La pantophobie : la peur... de tout!
C'est la phobie ultime, LA phobie qui doit bien gâcher la vie puisque la pantophobie, c'est la phobie des phobies, la peur de tout.
Chez les personnes qui ont une anxiété sociale, ces peurs deviennent toutefois excessives, persistantes et envahissantes. La personne affectée peut paniquer et tenter d'éviter les situations ou les conditions qui lui rappellent l'objet de sa peur. L'anxiété sociale fait partie de la grande famille des troubles anxieux.