Un vin qui a tourné se reconnaît visuellement à la couleur de sa robe "pelure d'oignon" et à son "goût de Madère" (qui se traduit par une forte amertume).
Une chose importante également rentre en compte, c'est la brillance du vin : un vin terne, qui manque d'éclat, est un vin sur le déclin. Aussi, il faut regarder la robe du vin : si elle n'est pas limpide, cela signifie souvent qu'il y a eu une attaque microbienne, le vin n'est donc plus considéré comme bon.
Des odeurs inhabituelles
Le bouchon est retiré, mais se dégage une mauvaise odeur de moisi et d'humidité. C'est mauvais signe, mais laissez au vin le bénéfice du doute et aérez-le quelques minutes avant de tirer une croix dessus.
Le vin blanc aura pour sa part une robe plus foncée et dégagera une odeur excessive de caramel. Enfin, un vin peut être vinaigré; il s'agit alors d'un défaut olfactif caractérisé par une odeur de vinaigre.
Un vin qui a tourné ne vous rendra pas malade si vous le goûtez. Le goût sera toutefois assez désagréable : aigre, âpre ou légèrement caramélisé si la bouteille a été stockée quelque temps dans un lieu chaud et peu ventilé. Vous savez désormais comment repérer un vin qui a tourné.
Récupérer un vin rouge qui a tourné
Cela peut paraître étrange, mais le cuivre de la pièce provoque une réaction chimique avec les composants du vin, en produisant des cristaux de sulfure de cuivre. Plongez votre pièce dans votre verre, mélangez quelques minutes, puis retirez-la. C'est magique : votre vin est sauvé !
R: Si un vin a tourné et a développé un goût de vinaigre ou de moisi, il est généralement préférable de ne pas le boire. Cependant, vous pouvez toujours utiliser ce vin pour la cuisine, comme pour faire une sauce ou un ragoût. Le goût altéré du vin peut même ajouter une saveur intéressante à vos plats.
Un vin oxydé
L'oxydation a lieu quand les bouteilles sont mal embouteillées ou lors d'un changement de cuve. Elle survient aussi quand vous avez laissé une bouteille ouverte trop longtemps. Un vin oxydé perd de son éclat et à tendance à devenir orange marron pour le rouge, ou à foncer pour le blanc.
Dans le cas le plus simple, il suffit de secouer le vin pour l'aérer et provoquer l'oxydation, puis le placer dans un vinaigrier et le conserver à l'abri de la lumière. Il faut l'ouvrir de temps en temps pour qu'il entre en contact avec l'air. Et plus il sera conservé longtemps, plus il deviendra onctueux.
Si le vin impressionne (impact en bouche, de la matière), ne le gardez que si vous savez évaluer son équilibre. Penchez le verre devant une surface blanche. Si vous voyez des reflets orangés, les autres bouteilles doivent être ouvertes dans les mois qui suivent.
Un vin oxydé aura des notes de pomme blette, de cidre, de noix. Un vin légèrement fatigué par une oxydation précoce se présentera en bouche avec une aromatique plate, éventée, au fruit un peu mâché. L'oxydation est évidemment un défaut irréversible qui va même s'aggraver au contact de l'air.
Pour les grands vins rouges, vous pouvez ainsi garder ces durées en tête pour chaque terroir et vignoble : Bourgognes rouges : au moins 6 ans et ne doit pas dépasser 8 ans en général. Bordeaux rouges et Bordeaux Rouges Supérieurs : de 1 à 3 ans, mais certains peuvent se conserver jusqu'à 15 ans.
Un vin bouchonné n'est certes pas agréable à boire, mais pour autant, il n'est pas dangereux pour la santé.
L'oxydation
C'est très certainement dû à son oxydation. L'explication : principe inverse de la réduction. Avec l'air, le vin peut s'améliorer en affinant et développant ses arômes, mais il peut aussi décliner. S'il y a trop d'air dans le vin, il pourrait bien tourner au vinaigre.
«Le froid diminue la sensation d'alcool et fait ressortir l'acidité, mais aussi l'amertume et l'astringence, dues aux tannins. C'est pour éviter ce phénomène, qui modifie le produit, que le vin rouge se déguste habituellement à température ambiante, autour des 18 degrés.»
Si nous partons - notamment pour des raisons arithmétiques - d'un taux d'alcoolémie de 1,5 pour mille après la consommation d'une bouteille de vin, la dégradation de ce taux d'alcoolémie dure environ dix heures.
Le sucre va diminuer la quantité d'amertume dans votre plat et il sera plus facile à consommer.
Certains produits œnologiques peuvent aider à diminuer l'amertume du vin, comme la levure. On peut opter pour une souche qui produit du gras ou ayant une importante autolyse.
Un vin madérisé signifie qu'il s'est oxydé au contact de l'air, sa robe altérée marque sa vieillesse et le bouchon perd en élasticité. Un vin éventé a perdu ses arômes et sa structure, également à cause de l'oxydation. Un vin périmé est un vin ouvert depuis trop longtemps, généralement 3 à 5 jours.
Moyens pour réduire les effets de l'oxydation
L'acide ascorbique est également autorisé comme traitement des vins. Il est possible de traiter un moût ou un vin oxydé pour corriger sa couleur, au caséinate de potassium, à la caséine, à la colle protéique végétale, ou à la PVPP.
La méthode est simple : vous devrez aérer votre vin environ à 4 à 5h avant la dégustation. Pour cela, il suffit simplement de déboucher la bouteille et de la laisser reposer. Ne jamais carafer, ni décanter un vieux millésime, cela ne ferait que lui faire perdre ses arômes et son potentiel.
Du gaz carbonique (CO2) est alors naturellement produit, et c'est ce CO2 qui peut provoquer un effet perlant en bouche au moment de la dégustation. Le vigneron peut choisir de faire un dégazage du vin ou de laisser du gaz carbonique pour protéger le vin.
Ce trouble peut avoir différentes origines. Il s'agit d'un réel défaut lorsqu'il y a eu des soucis lors de la vinification ou que la vendange était pourrie. Ce phénomène est de moins en moins observé. Un vin peut également être trouble lorsqu'il n'a pas été filtré, ce qui est le cas par exemple des vins naturels.