Les personnes physiques ou morales qui exercent de manière indépendante une activité économique à titre habituel sont assujetties à la TVA. Cette activité doit comporter une contrepartie directe : il s'agit de la lucrativité recherchée de l'opération. Les activités professionnelles relèvent de cette définition.
Comment savoir si une société est assujettie à la TVA ? Il est possible de demander aux services des impôts une attestation d'assujettissement à la TVA.
Les entreprises en profession libérale doivent réaliser un chiffre d'affaires inférieur à 34 400 euros pour pouvoir bénéficier de la franchise en base de TVA. Comme pour les prestataires de services, ce montant peut être majoré à 36 500 euros si le chiffre d'affaires de l'année N-2 était inférieur à 34 400 euros.
En France, le numéro de TVA intracommunautaire est composé de deux lettres (FR) suivies de 11 chiffres. Parmi ces 11 chiffres se trouvent le SIREN (les premiers chiffres du numéro de SIRET) et une clé informatique à deux chiffres. Cette clé informatique à deux chiffres peut être calculée à partir du SIREN.
L'entreprise ou le professionnel indépendant qui réalise de manière habituelle des opérations économiques payantes au sein de l'Union européenne est assujetti à la TVA. Cette taxe est directement facturée aux clients sur les biens qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent.
Il existe trois régimes d'imposition à la TVA auquel une entreprise peut être assujettie : le régime de franchise en base de TVA, qui exonère du paiement de la TVA, le régime simplifié, le régime réel normal.
En principe, les associations relevant de la loi du 1er juillet 1901, et plus généralement les organismes sans but lucratif, ne sont pas soumises aux impôts commerciaux : impôts sur les sociétés, contribution économique territoriale, TVA.
Les dépenses faites à titre personnel sont donc exclues du droit à déduction de la TVA. En cas d'acquisition d'un bien à usage mixte (à la fois professionnel et privé), il doit au moins être utilisé à 10% pour les besoins de l'entreprise. Sous ce seuil, aucune TVA n'est récupérable.
La facture sans TVA, dite “net de TVA” doit avoir la mention ” « TVA non-applicable selon l'article 293 B du Code Général des Impôts » en bas du document. Sur de telles factures, la TVA ne peut pas être collectée ou déduite, l'entreprise ne peut donc pas comptabiliser la TVA sur ses produits et prestations de services.
Voici les cas les plus courants dans lesquels la TVA n'est pas applicable, et où elle n'apparaîtra donc pas sur les factures : Le vendeur ou prestataire n'est pas redevable de la TVA. L'opération facturée est une importation. Le processus de l'autoliquidation s'applique sur la facture.
Pour justifier que vous n'êtes pas assujetti·e à la TVA, il vous suffit de fournir une attestation fiscale (ou attestation de régularité fiscale), c'est ce qui sert d'attestation de non-assujettissement à la TVA.
La directive sur la TVA définit l'«assujetti» comme étant toute personne ou tout organisme qui «exerce, d'une façon indépendante et quel qu'en soit le lieu, une activité économique, quels que soient les buts ou les résultats de cette activité».
Les associations placées sous le régime de la franchise en base ont néanmoins la possibilité d'opter pour l'assujettissement à la TVA, alors qu'elles ne peuvent en revanche renoncer au bénéfice de la franchise d'impôts commerciaux.
D'après la loi 1901, le but premier d'une association est d'avoir un objet non lucratif. Aucune dérogation n'est possible à cette règle, sinon il s'agirait d'une activité commerciale, donc d'une entreprise du secteur marchand. Il est ainsi impossible pour une association d'avoir un but lucratif.
En tant que professionnel, vous devez déclarer la TVA à l'administration fiscale. Pour éviter qu'un même produit ne soit taxé plusieurs fois, il existe un système de déduction de la TVA payée par les entreprises.
L'entreprise est soumise au régime de la franchise en base de TVA si elle remplit les conditions cumulatives suivantes : Son chiffre d'affaires est inférieur à 91 900 €. Le montant annuel de la TVA dont elle est redevable est inférieur à 15 000 €.
Le régime simplifié de TVA, qui permet à la société d'effectuer sa déclaration de TVA de manière annuelle ; Le régime normal de TVA, qui permet à la société d'effectuer sa déclaration de TVA de manière mensuelle ou trimestrielle à condition que la TVA due ne soit pas d'un montant supérieur à 4 000 euros par an.
Le paiement de la TVA se fait en deux acomptes, le premier en juillet correspondant à 55 % de la TVA due, le second de 40 % en décembre. Toutefois, si le montant de la TVA due par l'auto-entrepreneur est inférieur à 1 000 € par an, le paiement se fait en une seule fois au moment de la déclaration annuelle.
Si vous êtes dirigeant ou gérant d'une société assujettie à la TVA, votre entreprise ne paye pas la TVA : elle ne fait que la collecter et la reverser. Voici son fonctionnement, du point de vue du chef d'entreprise que vous êtes !
L'avantage, c'est que la TVA n'impactera pas votre rentabilité lorsque vous vous développerez. Face à ces avantages, il existe aussi des inconvénients. 1er inconvénient de la TVA : elle augmente vos prix. Si vos clients sont des particuliers et que vous leur facturez la TVA, vos prix vont augmenter.
Le taux normal de la TVA est fixé à 20 % (art. 278 du code général des impôts), pour la majorité des ventes de biens et des prestations de services : il s'applique à tous les produits ou services pour lesquels aucun autre taux n'est expressément prévu.
Toutes ces informations figurent sur l'extrait Kbis des entreprises françaises, un document officiel servant à identifier les sociétés. Vous pouvez vous procurer le Kbis d'une entreprise en vous rendant au tribunal de commerce compétant ou bien directement en ligne sur le site Infogreffe.
Le service des impôts des entreprises (SIE) transmet automatiquement le numéro de TVA intracommunautaire à l'entreprise au moment de son immatriculation. Le numéro doit figurer sur les documents commerciaux et administratifs de l'entreprise (facture, déclaration de TVA...).