Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.
Il se caractérise par un intérêt obsessionnel pour un sujet, la répétition de gestes, de mots, une hyper ou hyposensibilité à certaines stimulations. Mais aussi par des difficultés d'apprentissage, de langage, de communication non-verbale entravant les relations interpersonnelles.
Les personnes autistes ont du mal à comprendre et à utiliser la communication non verbale. Ils ont du mal à établir le contact visuel avec les autres, ont tendance à prendre les mots au pied de la lettre et l'humour leur est souvent difficilement accessible.
Des troubles des relations sociales : la personne autiste est souvent indifférente face à un individu, elle a du mal à établir un contact (visuel ou physique), à interpréter des émotions, à nouer des relations stables (amoureuses ou amicales), etc.
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut ne pas remarquer ou encore «lire» les indices subtils d'une autre personne agacée par son comportement ou son discours. Sans le savoir, la personne enfreint les règles sociales en ne se pliant pas aux signaux d'avertissement.
Prendre un rendez-vous pour un bilan. Enfants et adultes à tendances autistiques doivent passer un bilan, série d'entretiens et de tests (psychométrie, communication, interactions sociales…). Ces tests sont spécifiques selon l'âge de la personne. Les résultats de ce bilan aideront à établir un diagnostic d'autisme.
Les adolescents de 16 à 18 ans et les adultes autistes sont évalués avec le test WAIS-4. C'est un bilan psychométrique qui mesure leurs compétences cognitives et leur QI. Il permet de déterminer les forces et les faiblesses du fonctionnement cognitif et donc une adaptation de la prise en charge.
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Les observations montrent également des altérations dans le volume de la voix : parler soit trop fort, soit pas assez fort.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
Plusieurs enfants autistes aiment se regarder dans le miroir, faire des mouvements et des expressions faciales. Faites comme lui, en vous plaçant à ses côtés devant le miroir. La communication ne passe pas que par le langage! Vous renforcez votre lien.
La supposition d'un lien entre l'autisme et les comportements violents est fréquente parmi l'opinion publique, mais les données scientifiques n'établissent aucune causalité du trouble du spectre de l'autisme dans une prédisposition à la délinquance ou aux crimes.
Les manifestations du stress chez les enfants autistes
Ces crises, souvent assimilées à des caprices, sont en fait dues à une accumulation de stress et de frustration qui ne peut pas s'exprimer autrement. L'enfant peut alors s'isoler, pleurer, crier, faire preuve d'agressivité, voire s'automutiler.
AB – Le diagnostic clinique de l'autisme est réalisé par une équipe coordonnée par un médecin et constituée d'un pédopsychiatre, d'un pédiatre, d'un orthophoniste, d'un psychomotricien et d'autres professionnels experts dans les troubles du développement.
L'autisme est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l'âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes perçoivent ainsi le monde d'une façon différente par rapport à une personne dite neurotypique.
La seule chose qui diffère, de façon évidente, entre l'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger est l'âge d'apparition du langage. Bien évidemment, l'apparition précoce du langage chez les enfants Asperger leur confère un développement différent de celui des enfants autistes de haut niveau.
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) n'est PAS UNE MALADIE! Donc l'autisme ne se guérit pas. Si ce genre d'intervention fonctionnait vraiment, qu'elle avait fait ses preuves, qu'elle améliorait vraiment le fonctionnement autistique, la totalité des parents d'enfants autistes mettraient ce genre de régime en place.
De nombreuses femmes autistes, sans déficience intellectuelle associée, atteignent souvent l'âge adulte sans être diagnostiquées. «J'ai été diagnostiquée autiste à l'âge de 30 ans. Mais cela faisait bien dix ou quinze ans que je cherchais des réponses», raconte Magali, autiste Asperger, aujourd'hui âgée de 35 ans.
Il n'existe pas de traitement spécifique de l'autisme, mais une prise en charge précoce et adaptée à l'enfant permet d'améliorer ses capacités à interagir avec le monde qui l'entoure et à s'y adapter. Cette prise en charge est pluridisciplinaire et individualisée.
Par ce fait, il pourrait avoir des difficultés à se concentrer et démontrer de l'anxiété. À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.