Vérifiez la respiration de la victime : Vérifiez que la poitrine se soulève et s'abaisse régulièrement. Ecoutez les bruits de la respiration en approchant votre oreille de sa bouche. Essayez de sentir le souffle de sa respiration en plaçant votre joue près de sa bouche pendant 10 secondes.
Pour vérifier la respiration d'une victime inconsciente, approchez votre joue de la bouche de la victime en regardant vers sa poitrine (sentez son souffle, écoutez sa respiration et regardez le mouvement de sa poitrine).
Réflexe n°2 : contrôler la respiration en cas de personne inconsciente. Libérer les voies aériennes de la victime inconsciente en basculant sa tête en arrière et en lui ouvrant la bouche. Vérifier que sa cage thoracique se soulève et que vous sentez pendant 10 secondes son souffle au niveau du nez et de la bouche.
Si la victime ne respire pas :
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours d'urgence ou une reprise normale de la respiration.
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
Comment savoir si la personne inconsciente respire ou pas ? Regardez si les voies respiratoires sont gênées. Il suffit que les mouvements respiratoires soient inefficaces, lents, bruyants et anarchiques pour considérer que la personne ne respire pas et qu'elle est en arrêt cardiaque.
Une victime est inconsciente et ne respire pas lorsqu'elle ne répond pas aux questions, ne réagit pas à un ordre simple, reste immobile, et lorsque aucun mouvement de la poitrine ou de l'abdomen n'est visible et aucun bruit ou souffle n'est perçu. L'arrêt respiratoire peut précèder ou être associé à un arrêt cardiaque.
N'approchez le lieu de l'accident que si cela ne présente aucun risque pour vous. Dans la mesure du possible, assurez la sécurité des victimes et des autres personnes présentes. Si la situation est dangereuse et si vous ne pouvez agir sans prendre de risque, alertez les services d'urgence.
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Bouche-à-bouche
Pincez le nez de la victime avec le pouce et l'index. Placez votre bouche en travers de la bouche de la victime et insufflez-y doucement de l'air pendant une seconde. Si possible, vous pouvez également utiliser un masque respiratoire.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Quand consulter un médecin
Les personnes qui présentent un essoufflement au repos, une douleur thoracique, des palpitations, une diminution du niveau de conscience, de l'agitation ou de la confusion, ou qui ont des difficultés à inspirer et expirer l'air de leurs poumons doivent se rendre tout de suite à l'hôpital.
Annoncer l'état d'urgence. Donner l'alerte. Évacuer la zone de danger.
Déplacer une victime risquerait d'aggraver une blessure déjà existante. il ne faut jamais donner à boire à une victime même si cette dernière le réclame. En effet, certaines opérations doivent avoir lieu à jeun, il faut rester vigilant.
Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité ; Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ou allez chercher de l'aide si vous êtes seul ; Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Le 112 est le numéro d'appel d'urgence européen
Disponible gratuitement en France et dans l'Union européenne*. Le 112 peut être composé à partir d'un téléphone fixe ou portable, sans crédit, avec n'importe quel opérateur européen.
la personne à secourir doit faire face à un risque réel et grave, le danger doit être imminent et/ou permanent ; l'action de porter assistance peut consister à appeler les secours si le risque est trop important.
Examen de la victime
Le SST doit se poser les questions suivantes : a) la victime présente-t-elle un saignement abondant ? b) la victime s'étouffe-t-elle ? c) la victime répond-elle aux questions, se plaint-elle ?
Minimum à savoir (enseignant) Définition : La victime ne répond pas aux questions, reste immobile et respire. C'est une perte de connaissance qui peut se prolonger et être profonde (coma). Les causes des troubles de la conscience sont multiples : - traumatiques, - médicales, - toxiques.
Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ? Car elle risque un étouffement par : *Des liquides présents dans la gorge. *La chute de la langue en arrière.
Si la victime s'est évanouie ou vomit au cours d'un malaise, la placer en position latérale de sécurité : le corps doit être sur le côté avec la jambe supérieure croisée pour stabiliser la personne et la bouche ouverte tournée vers le bas.