Mordante, moralisatrice, cette posture du Persécuteur culpabilise, blâme, dévalorise l'autre, voire le menace ou le manipule. Elle fait sentir à l'autre qu'il est misérable.
A) Réagir: contre-manipuler, utiliser l'humour, utiliser l'ironie, déminer la situation, se faire aider de son supérieur, prendre conseil chez une tierce personne (psychologue, coach). La palette des réactions possible est large. A noter que vous pouvez réagir même après coup, le lendemain d'un évènement par exemple.
Lorsque la situation devient intenable pour l'un des protagonistes, le pousse alors à changer de rôle et change par la même occasion celui des autres. Par exemple: Un Sauveur fatigué de ne pas voir la Victime le laisser agir, deviendra Persécuteur.
Le triangle de Karpman s'articule donc autour de trois “rôles” : la victime, le bourreau - ou persécuteur et le sauveur. La plupart du temps, lorsque ces rôles sont pourvus par des personnes différentes, elles persévèrent dans ce semblant d'équilibre, car chacune en retire un intérêt personnel.
La position du persécuteur (ou bourreau) se représente bien par une attitude attaquante de blâme où tout est la faute de l'autre. Il contrôle, blâme, accuse, critique, est oppressant, en colère, autoritaire, rigide, supérieur, etc. Il rabaisse encore plus la victime.
Le jeu psychologique est un système de comportements si codifiés et habituels qu'ils en paraissent naturels. Dans un échange/ une relation, si un des protagonistes opte pour un des rôles du triangle dramatique, les réactions se déclenchent automatiquement. Les partenaires se manipulent eux-mêmes et l'un l'autre.
Attirer l'attention sur elle ; se faire plaindre ; fuir ses responsabilités, ses engagements ; pousser l'entourage à prendre en charge ses difficultés (parfois supposées). Comment réagir? Face à une Victime, creusez le malaise avec doigté.
Avec le « bourreau », le sauveur se place en juge de la situation, le blâme, le juge, le rejette, cherche à le contrôler. Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l'autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu'il pourrait faire mieux.
Le triangle de Karpman est un piège qui empoisonne les relations. Développer votre estime personnelle, votre affirmation de soi et privilégier la communication assertive (CNV) sont d'excellents moyens pour sortir du jeu. Et vous éviter de subir des comportements extrêmement désagréables et stressants.
Pour sortir du triangle de Karpman, le mieux c'est d'éviter d'y entrer. Pour cela, il est important de clairement délimiter les responsabilités de chacun. Lorsqu'il y a de l'ambiguïté dans les responsabilités de chacun, ça incite le sauveur à vouloir aider la victime.
Un travail sur soi, bien souvent sous la forme d'une aide professionnelle, aidera ainsi la personne atteinte par un sentiment de victimisation à mieux vivre son présent, à reprendre enfin le pouvoir de sa vie.
Qui poursuit, tourmente avec injustice et violence, en particulier pour des motifs religieux ou politiques.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
Il montre que dans ce type de relations, chacun des interlocuteurs peut adopter une des trois postures du triangle : celle de victime, persécuteur ou sauveteur. Le triangle de Karpman peut être utilisé pour analyser et traiter les situations de malaise relationnel, de conflit, voire de manipulation.
Les 3 rôles: persécuteur, sauveur, victime. Le triangle dramatique de Karpman est constitué de sommets, correspondant aux rôles que nous sommes susceptibles de jouer, dans une relation conflictuelle ou problématique. Ces rôles sont les suivants: le persécuteur, le sauveur, la victime.
Une « victime » qui devient « bourreau » à son insu
Parfois, un mécanisme se met en oeuvre qui consiste à non seulement se poser en victime mais aussi, insidieusement, à récupérer de l'intérêt et de l'énergie en culpabilisant les autres, en leur faisant du chantage affectif.
La matrice du triangle de Karpman est constituée de trois rôles que deux personnes vont adopter chacun leur tour : la victime, le persécuteur (ou bourreau) et le sauveur. D'où l'appellation de triangle. Lorsque l'un est le sauveur, l'autre est la victime. Puis la victime peut devenir persécuteur.
Elle infériorise et dévalorise les autres, les blâme, met à nu leurs défauts, leur fait la morale, ou les incite à se battre entre eux. Elle s'imagine ainsi qu'elle va pouvoir dominer l'autre, mais rien n'est moins sûr. La Victime peut se rebeller ou bien un Sauveur courra à son secours.
Qu'est-ce qu'un Jeu Psychologique ? C'est un échange entre deux ou plusieurs personnes dont le but réel pour chacun n'est pas la poursuite de la discussion au niveau de ce qui est dit mais de ce qui est dit et qui ne s'entend pas (non au niveau social, mais au niveau caché).
Le syndrome du sauveur est un trouble psychologique qui se traduit par une empathie excessive à l'égard des autres et une envie de les aider dans toutes les situations. Parfois qualifié de « codépendance », ce trouble trouve son origine dans l'enfance.