À la fin du XVIIIe siècle, en 1795, le philosophe allemand Emmanuel Kant a conçu à son tour un projet de paix perpétuelle qui est devenu le texte de référence sur cette question.
Elle fait référence à un état intérieur, empreint de calme ou de tranquillité, à l'écart de toute perturbation ou agitation. C'est la paix de l'esprit et celle du cœur.
La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l'absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique.
Selon Kant, l'idée de paix est un idéal régulateur, vers laquelle il faut tendre. Elle se construit et ne se décrète pas. La guerre devient ainsi un sujet de veto moral, la paix un impératif de la raison politique, un devoir politique.
3. État de concorde, d'accord entre les citoyens, les groupes sociaux ; absence de luttes sociales, de troubles sociaux : Paix sociale. 4. État d'un groupe, de personnes qui ne sont pas en querelle, en conflit : Vivre en paix avec ses voisins.
Drapeau blanc, croix rouge, casques bleu ciel, colombe, rameau d'olivier, drapeau olympique ou aux couleurs de l'arc-en-ciel… les symboles de la paix ne manquent pas pour rendre visible le retour à la paix ou symboliser les luttes pour la paix.
Ces principes se renforcent mutuellement : Consentement des parties. Impartialité Non-recours à la force sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat.
Guerre et paix constituent deux modalités des rapports entre les nations : la guerre désigne la lutte contre des ennemis extérieurs, la paix l'entente entre les peuples. et chercher le principe universel qui préside à la conduite de la guerre.
Les causes de la guerre :
Les philosophes de la liberté soulignent la liberté humaine, la guerre étant donc un produit de son choix, dont il est par conséquent donc totalement responsable. La guerre est alors envisagée sous trois angle : comme un produit : biologique. culturel.
Il y a chez Kant une dialectique historique qui investit tant les rapports entre les hommes à l'intérieur d'une même communauté que les rapports entre les peuples sur la terre tout entière : la guerre est alors la voie historique de non-droit par laquelle va s'instituer le droit.
Organisation des Nations unies
Roosevelt et Winston Churchill établissait les principes d'une collaboration internationale de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. La Charte de ces « nations unies » fut mise au point par 50 pays à la conférence de San Francisco du 25 avril au 26 juin 1945.
LES ORIGINES DU CONCEPT. Deux concepts (et deux mots) existaient en fait pour ce que nous nommons « paix » de manière unique, dès les origines grecques de la pensée philosophique : spondaï ou eirénè ; le concept n'est par conséquent pas univoque, au contraire de notre mot pour le désigner.
Organisations internationales, corps diplomatique, forces militaires, ONG impliquées sur le terrain, ordres religieux ou encore émanations de la société civile : qui sont les faiseurs de paix ?
S'en dégage une typologie articulée autour de cinq types de paix : paix d'hégémonie, d'équilibre, d'union poli- tique, de droit international et de directoire.
« Qui veut la paix prépare la guerre », disait l'officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combattre ».
« Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance. »
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
Comme toutes les solutions défensives, comme tous les mécanismes de défense, elle s'avère après coup peu économique que ce soit sur le plan social ou intrapsychique, et si peu efficace qu'elle doit en permanence être réutilisée, réinventée.
Aider les gens à se confronter et à s'attaquer aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation à moyen, voire long terme.
Pour Galtung, la paix positive est un état où figure "la coopération, une vie à l'abri de la peur, du besoin et de l'exploitation, la croissance et le développement économiques, l'égalité et la justice, le pluralisme et le dynamisme et où la violence est moindre, mais pas absente1.
Atteindre la paix intérieure signifie avoir une sensation de bien-être, de bonheur, qui nous enveloppe dans une immense tranquillité.
Synonyme : apaisement, ataraxie, calme, sagesse, sang-froid, sérénité. – Littéraire : quiétude, repos.
Selon les Nations Unies, la culture de paix est un ensemble de valeurs, de comportements et de modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s'attaquant à leurs racines, par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats.