Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
La principale différence entre la conjonction de subordination que et le pronom relatif que est qu'une conjonction de subordination n'a aucune fonction syntaxique et ne reprend rien dans la phrase, alors qu'un pronom relatif reprend un autre mot que l'on appelle antécédent et occupe une fonction syntaxique.
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Identifier la structure grammaticale
🔍 Une proposition subordonnée est souvent introduite par : Une conjonction de subordination (comme "que", "si", "quand", "parce que", etc.) Un pronom relatif (comme "qui", "que", "dont", etc.)
Une proposition subordonnée conjonctive est une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination : "comme", "quand", "lorsque", "quoique", "si", "puisque", "parce que", "que" et ses composés ("après que", etc.). Elle peut être : Complétive.
la conjonctive , membrane muqueuse transparente, tapissant l'intérieur des paupières. En cas d'inflammation de la conjonctive , on parle de conjonctivite ; la cornée , partie antérieure du globe oculaire. La cornée est transparente.
La conjonction de subordination est placée en tête de la subordonnée mais cette subordonnée peut être située avant ou après la principale . Ex : Je prends ma voiture quand je suis en retard . Quand je suis en retard , je prends ma voiture .
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
La proposition subordonnée relative est une expansion du nom introduite par un pronom relatif. Elle complète un nom ou un groupe nominal, que l'on appelle son « antécédent ». Sa fonction est d'être complément du nom. On peut la supprimer de la phrase sans que celle-ci ne devienne incorrecte.
La subordonnée relative a comme fonction principale de compléter le sens de son antécédent. Elle joue un rôle d'adjectif épithète. On la nomme parfois aussi subordonnée adjective. Elle occupe la plupart du temps la fonction de complément de nom ou de pronom.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle apporte des précisions sur les circonstances dans lesquelles a lieu la proposition principale. Elle joue le rôle de complément circonstanciel. Elle est introduite par une conjonction de subordination (quand, si, comme, etc.)
Employé seul, le pronom relatif « qui » introduit le sujet d'une proposition relative. Il remplace un nom de personne ou de chose. Le nom ou le pronom qu'il représente est son antécédent.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
Une proposition est un groupe de mots ayant pour noyau un verbe dont le sujet est exprimé ou sous-entendu. Une phrase contient donc autant de propositions que de verbes dont le sujet est exprimé ou sous-entendu. Si une phrase ne contient qu'une seule proposition, il s'agit d'une phrase simple.
Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
Exemple : Christine est en vacances mais son mari est resté à la maison. Il y a un moyen mnémotechnique pour retenir les conjonctions de coordination plus facilement : la phrase Mais où est donc Ornicar ? pour mais, ou, et, donc, or, ni, car.
La conjonction de subordination quand introduit le plus souvent une subordonnée conjonctive circonstancielle de temps : La pluie commença à tomber quand j'arrivai à la gare.