Les ménages allemands utilisent majoritairement le chauffage au gaz et au fioul ainsi que le chauffage à distance, plus utilisé qu'en France.
L'Allemagne reste très marquée par sa culture charbonnière : le charbon a été la base de la formidable ascension de l'industrie allemande au XIX e siècle, et reste une des composantes fondamentales de son approvisionnement énergétique (charbon + lignite : 22,2 % de l'énergie primaire consommée en 2018 ; 22,7 % en 2010) ...
Avec une part d'environ 34 % de la consommation d'énergie primaire en 2016, le pétrole reste la source d'énergie primaire la plus importante pour l'Allemagne.
Le secteur de l'électricité en Allemagne se caractérise en 2021 par une production brute d'électricité issue en premier lieu des centrales à combustibles fossiles : 43,8 % (lignite : 18,5 %, charbon : 9,3 %, gaz naturel : 15,2 %, pétrole : 0,8 %), malgré la progression des énergies renouvelables : 40,5 % (éolien : 20,1 ...
Le charbon davantage utilisé
Quelques semaines plus tôt, Berlin a annoncé que l'Allemagne aurait davantage recours au charbon dans son mix énergétique afin de compenser la baisse du gaz russe.
Le charbon est principalement importé sous forme primaire en France et son prix moyen s'est élevé à 150 €/t en 2019 (figure 1.4.1.2).
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Le gouvernement allemand va prendre 99 % de l'énergéticien afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. Le groupe, qui fournit 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne, est asphyxié par la fermeture de Nord Stream 1.
La France livrera davantage de gaz à l'Allemagne, en échange d'électricité en cas de besoin. L'Allemagne et la France vont procéder à des échanges énergétiques en cas de besoin, a annoncé le président français ce lundi 5 septembre 2022.
De 85 à 1 000 euros le mégawattheure : les prix de l'électricité battent de nouveaux records en France et en Allemagne. L'envolée extraordinaire des prix est causée par le ralentissement des livraisons de gaz russe depuis le début de la guerre en Ukraine et l'arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires en France.
Sur les trois premiers mois de l'année, 47,1 % de l'électricité en Allemagne a été produite à partir de l'énergie éolienne, solaire ou bien encore hydraulique. Une part en hausse de près de 7 points par rapport au début de l'année 2021. Dans ce total, c'est l'éolien qui tire son épingle du jeu.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Selon RTE, le Réseau de transport d'électricité français, depuis janvier 2022, la France est majoritairement importatrice avec un solde négatif évalué à 1,5 TWh sur la période du 1er janvier au 31 mai 2022. L'année dernière sur cette même période, la France avait un solde exportateur positif de l'ordre de 15,3 TWh.
En Allemagne, ce sont les énergies renouvelables qui remplacent le nucléaire. En regardant de plus près le système de production d'électricité allemand, on constate que ce sont en fait les énergies renouvelables qui se sont développées massivement pour se substituer aux réacteurs nucléaires.
La moitié du charbon et le tiers du pétrole allemand viennent de Russie. Cela s'explique notamment par des raisons historiques : L'Allemagne entretient des relations commerciales importantes avec la Russie, analyse le professeur émérite à l'université de Montpellier.
Le charbon toujours dominant
65% La part du charbon dans la production électrique de la Chine. Le grand bond économique chinois s'est appuyé sur une source d'énergie dont le pays dispose en grandes quantités, à savoir le charbon.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
le groupe EDF (Électricité De France), l'entreprise historique, est le plus grand producteur d'électricité en France mais également fournisseur d'électricité, et deuxième au rang mondial (en tant que producteur d'énergie électrique nucléaire). Sa capacité de production installée est de 139 GW.
La faute au charbon et aux grosses cylindrées. Le pays qui pollue le plus l'atmosphère en Europe est... l'Allemagne ! La République fédérale devrait même garder son bonnet d'âne pendant un nombre certain d'années si l'on en croit les données d'Eurostat.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
La Russie est le second fournisseur avec 17 % des importations, soit deux fois moins qu'à l'échelle européenne, où le gaz russe représente 40 % des importations totales. Les Pays-Bas (8 %), l'Algérie (8 %), le Nigéria (7 %) ou encore le Qatar (2 %) contribuent également à l'approvisionnement français.
Selon Patrice Geoffron, professeur d'économie à Dauphine, nous avons les infrastructures nécessaires. "La France a, à la différence de l'Allemagne, la possibilité d'importer du gaz naturel liquéfié, nous avons quatre terminaux méthaniers", note-t-il.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).