Une cicatrice de brûlure nécessite dans tous les cas une bonne hydratation, une à deux fois par jour, pendant plusieurs mois, avec une crème aux vertus apaisantes et cicatrisantes. Appliquée par massages légers, elle permettra en outre d'assouplir la peau et de limiter les adhérences et rétractions cutanées.
La cicatrisation est obtenue en moins de 10 jours. Lorsque les phlyctènes sont percées, le derme est décoloré ou blanc et la douleur faible, il s'agit d'un 2e degré profond. - 3e degré : la brûlure atteint toutes les couches de la peau qui apparaît cartonnée, blanche ou brunâtre et totalement insensible.
Pour favoriser une bonne cicatrisation, il est ensuite recommandé de changer le pansement régulièrement. Pendant les 2 à 3 jours qui suivent la blessure, le pansement doit être changé tous les jours (ou dès qu'il est mouillé ou souillé). Si la plaie est propre, il peut ensuite être remplacé tous les deux jours.
La plaie est recouverte par un caillot sanguin. Cette phase dure entre 2 et 4 jours. Elle assure la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Les fibroblastes, cellules présentes dans le tissu conjonctif, se multiplient pour combler la lésion et constituer un nouvel épiderme au niveau des bords de la blessure.
La brûlure du premier degré ne concerne que l'épiderme, il n'y a donc pas de cicatrice. En cas de brûlure du premier degré : laisser sous l'eau froide pendant 15 minutes. appliquer un gel apaisant, hydratant et antiseptique pendant un ou deux jours.
Une fois la brûlure refroidie et nettoyée, la couvrir avec une compresse ou un pansement. Cela peut amener un certain soulagement de la douleur. Ce ne sont pas toutes les brûlures superficielles qui nécessitent d'être couvertes d'un pansement. Cette étape est surtout nécessaire si la peau est endommagée.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Celle-ci peut durer de 2 à 4 jours selon le type de lésion et la gravité de la blessure. Lors de cette phase, la plaie saigne et la coagulation débute. Après quelques heures, une fois que le saignement s'arrête, la plaie reste rouge et vous pouvez ressentir une légère sensation de chaleur autour de la zone.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation.
La Biafine® fait partie des calmants et cicatrisants de la peau. Elle est préconisée dans les cas d'érythèmes suite à des traitements par radiothérapie, de brûlures des premier et second degrés ou de plaies cutanées non infectées.
On applique sur la brûlure un pansement de type pansement gras, qui sera changé tous les deux jours ou un gel hydratant et apaisant. Aucun produit coloré (du type éosine) n'est appliqué sur la brûlure car il empêcherait d'en suivre l'évolution, et notamment de détecter une éventuelle inflammation.
Plus de la moitié de la cicatrice disparaît
Ils ont constaté une réduction de la zone de cicatrice de 57,9% par rapport à une cicatrice non traitée. "La cicatrisation est un processus très complexe, impliquant l'inflammation et le métabolisme, a déclaré le Dr Golberg, principal auteur de l'étude.
Complications des brûlures. Les brûlures entraînent des complications systémiques et locales. Les principaux facteurs responsables des complications systémiques sont la rupture de l'intégrité de la peau et la fuite de liquides. Les complications locales comprennent les escarres, les rétractions et les cicatrices.
Les microbes pénétrant par les lésions produisent une infection locale, qui détériore la cicatrice encore fragile. La cicatrisation est retardée et risque de se faire en produisant des cicatrices inesthétiques. Le prurit est atténué par des gels hydratants et les dermocorticoïdes.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Comme toute autre plaie, les brûlures peuvent s'infecter. Les signes typiques d'une infection sont : une rougeur supplémentaire autour de la plaie, une chaleur anormale, une réapparition de la douleur après le soulagement initial de la douleur, un gonflement de la plaie et l'apparition de pus.
Il est mieux d'utiliser un pansement adhésif sur les plaies jusqu'à ce qu'elles soient complètement guéries. Beaucoup de gens n'appliquent un pansement adhésif à leur plaie que durant sa phase critique, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle ait arrêté de saigner.