Dans leur compte rendu, les experts relatent : "Le blob 1 a atteint une distance d'1 cm 5h30 après le réveil, et s'est donc déplacé à 1,8 mm à l'heure. Il accélère ensuite car il atteint 1,5 cm 1h50 plus tard, se déplaçant alors à 2,8 mm à l'heure".
Composé d'une unique cellule, le physarum polycephalum, ou blob, est une espèce vivante unique en son genre. Sans bouche ni cerveau, il mange, se déplace et fait preuve de grandes capacités d'apprentissage. Il peut ainsi sortir d'un labyrinthe, mémoriser un parcours, et n'est pas sensible à l'eau ou au feu.
Parmi d'autres expériences, le blob a débarqué le 12 août dans la Station spatiale internationale.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons. Puis il la digère grâce à des substances chimiques. Nourri, le blob double de taille chaque jour.
et de champignons. Pour se déplacer il déploie des veines appelées pseudopodes dans lesquelles le mouvement de va et vient du cytoplasme. lui fait atteindre des vitesses allant de 1 à 4 centimètres par heure.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Le réveil du blob dans l'ISS est prévu pour le 11 octobre 2021. Pour le réveiller, il faut le placer sur un papier filtre dans une boîte de pétri. On place ensuite des flocons d'avoine autour afin qu'il s'alimente. Ensuite nous allons le placer dans un carton à l'abri de la lumière car le blob ne l'aime pas.
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Pour savoir si le blob était doué d'une capacité d'apprentissage que l'on appelle « l'habituation », ils ont placé, entre lui et des réserves de nourriture, des ponts saupoudrés de sel. Une substance sans aucun effet délétère sur le blob. Mais dont il répugne le contact.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Il a un rôle fondamental de recycleur dans l'écosystème, ses déchets servant à nourrir les plantes et les champignons. Si les blobs disparaissaient de l'environnement, il n'y aurait plus de plantes !
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Tu la reconnaîtras à la couleur jaune du spécimen gélatineux, avec des veines à l'intérieur, ou brune du spécimen compact. Le blob ressemble à un champignon mais ce n'est pas un champignon. Dans l'arbre du vivant, c'est un cousin des amibes, c'est-à-dire un organisme composé d'une seule cellule microscopique.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Le blob est capable, comme le ferait un animal, d'avaler ses proies. Plus précisément, il les absorbe par phagocytose : il les englobe et les dissout grâce à des enzymes. Il se nourrit de bactéries, de spores de champignons, de micro-organismes, et, en laboratoire, de flocons d'avoine.
Si les conditions deviennent défavorables (sécheresse, lumière…), le blob cesse de grandir et se dessèche. Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
Le BloB a besoin d'un environnement propre
Prévoyez de changer son agar agar une fois tous les deux à 4 jours et retirez les flocons d'avoine qu'il a laissé !
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.