La personne qui se sent coupable ne cherche pas uniquement à se blesser elle-même. La plupart du temps, elle cherche également à faire du mal aux autres, car cela lui permet de sentir supérieure et puissante. Parfois, le fait de s'infliger du mal n'est pas suffisant.
La culpabilité est un ressenti émotionnel, très fréquent, qui survient lorsque l'on se juge soi-même responsable d'une entorse à nos propres valeurs. C'est un mélange de honte, de tristesse, de mépris et de colère, où le regard de l'autre et le regard qu'on porte sur soi jouent pour beaucoup.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
"La culpabilité des victimes est souvent liée à l'agresseur. Souvent l'agresseur met en scène la culpabilité de la victime : il lui dit que c'est de sa faute, qu'elle l'a mérité, qu'elle l'a provoqué, que la victime ne vaut rien... particulièrement quand il s'agit de proche.
La victimisation : une fois que le manipulateur comprend que sa victime est sous son charme, il tente de se faire passer pour la victime des autres. Son but est de ne pas éveiller le moindre soupçon sur ses mauvaises intentions.
État de quelqu'un qui est coupable d'une infraction ou d'une faute : Établir la culpabilité d'un accusé. 2. Sentiment de faute ressenti par un sujet, que celle-ci soit réelle ou imaginaire.
Pour ces raisons, la culpabilité est parfois qualifiée d'émotion morale, autoconsciente, mais aussi d'émotion sociale, puisqu'elle exige une forme de confrontation avec autrui et l'environnement extérieur.
Le foie est lié à la colère ou la culpabilité.
Le manipulateur pervers a une véritable stratégie de prise de pouvoir sur l'autre. Pour cela, il pratique la mise en dépendance, la culpabilisation, le dénigrement, le chantage affectif, le mensonge, le verrouillage, l'isolement, le renversement en son contraire.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
La personne qui se sent coupable ne cherche pas uniquement à se blesser elle-même. La plupart du temps, elle cherche également à faire du mal aux autres, car cela lui permet de sentir supérieure et puissante. Parfois, le fait de s'infliger du mal n'est pas suffisant.
La culpabilité sert au "vivre ensemble" ; elle permet d'éviter de nous faire du mal les uns les autres.
Selon cette auteure, derrière la culpabilité irrationnelle se cache souvent une peur, de la colère, de l'impuissance ou de la tristesse.
La culpabilité : une émotion qui peut nous ronger
La culpabilité, c'est cet intense sentiment d'erreur passée et irrémédiable, qui se définit par rapport à quelqu'un d'autre. En effet, pour se sentir coupable : il faut nécessairement qu'il y ait quelqu'un d'impliqué.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu'un isolement social.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Les sources du sentiment d'impuissance.
Le sentiment d'impuissance peut être relié au sentiment d'injustice car il touche une situation qui devrait être mais qui n'est pas. Exemple : je ne réussis pas à trouver une place en accueil de jour pour mon proche pourtant il devrait pouvoir y accéder, il en a besoin !
Elle se manifeste émotionnellement (gêne, malaise, peur… ou exubérance, agressivité…), corporellement (yeux baissés, tête basse, rougissement… ou tête haute…), cognitivement (discours interne dévalorisant ou agressif…) et comportementalement (inhibition, paralysie ou ambition, exhibitionnisme…).
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
La raison principale pour laquelle certaines personnes n'arrivent pas à dire non sans se sentir coupables est parce qu'elles ressentent de la culpabilité à refuser leur aide à des gens qui en ont besoin et de prendre ainsi plus de temps pour elles-mêmes.