Prendre des repas bien rythmés, réguliers et enrichis. Continuez de prendre 3 repas par jour, même s'ils sont plus légers. Si vous n'avez plus suffisamment faim pour terminer votre repas ou si vous digérez mal, fractionnez vos repas en prenant des collations entre les repas.
Le traitement consiste à corriger les déficits hydro-électrolytiques au moyen de solutions IV, puis à apporter progressivement les nutriments, oralement si possible. (Voir aussi Revue générale de la dénutrition. (La malnutrition comprend également la suralimentation).
La supplémentation en micronutriments, le déparasitage des enfants, la sensibilisation et promotion aux bonnes pratiques de l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) dans les zones affectées.
Recommendations principales. Dans ses directives actualisées, l'OMS recommande de donner aux enfants atteints de malnutrition aiguë sévère qui n'ont pas de complications nécessitant une hospitalisation des aliments énergétiques spéciaux et des antibiotiques pour traiter les infections.
Dans la plupart des cas, une alimentation riche en énergie et en protéines et une reprise d'une activité physique modérée et adaptée suffisent pour traiter la maladie et éloigner le risque de dénutrition. Le rôle des diététiciens est déterminant pour accompagner les patients dénutris dans leur alimentation.
Pour reprendre du poids, il est important d'ajouter des collations, des aliments à densité énergétique élevée. Il est recommandé d'augmenter les apports caloriques pour les personnes qui doivent prendre du poids.
Les différentes formes de malnutrition
Il existe quatre grands types de dénutrition : l'émaciation, le retard de croissance, l'insuffisance pondérale et les carences en vitamines et en minéraux.
La malnutrition a des conséquences négatives sur le développement physique et intellectuel des enfants. C'est un poids énorme pour les pays, tout particulièrement dans les pays en développement. Face au manque de nourriture, les familles doivent faire des choix.
Afin de soigner la malnutrition chez l'enfant, un soutien alimentaire doit être mis en place : à travers les mères allaitantes, par la distribution de lait infantile ou encore par des distributions de repas quotidiens pour les enfants. Il doit être couplé avec un suivi médical régulier pour mesurer les évolutions.
La malnutrition est un concept qui recouvre la dénutrition, le surpoids et l'obésité, et également d'autres MNT liées à l'alimentation comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires (maladies du cœur) et les accidents vasculaires cérébraux, ainsi que certains cancers.
On reconnaît aujourd'hui que la malnutrition n'est que le symptôme d'un malaise plus profond dans la société. Un apport alimentaire inadéquat et les maladies, en particulier les infections, sont les causes immédiates de la malnutrition.
Les facteurs de la malnutrition sont multiples. Les conflits, les changements climatiques, le manque d'accès à l'eau potable, la pauvreté liée aux chocs économiques et aux inégalités sont autant d'éléments qui peuvent entraîner l'insécurité alimentaire dans des populations vulnérables.
Le diagnostic de malnutrition a été défini selon les critères de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2006) par: l'indice poids-âge inférieur à -2 écarts types et périmètre brachial inférieur à 115 mm ou œdèmes bilatéraux et signes cliniques de malnutrition.
Contrairement à la tendance globale, la situation s'est particulièrement aggravée au Congo-Kinshasa, en Irak, au Burundi, en Zambie, au Guatemala, en Palestine, aux Comores et en Eswatini. La malnutrition a un impact direct sur la constitution corporelle et sur la croissance des enfants.
Lorsque les muscles abdominaux ne peuvent plus supporter le poids des viscères, cela provoque un gonflement du ventre, associé à l'ascite, due à la fuite d'eau du secteur vasculaire vers la cavité péritonéale consécutive au manque de protéines dans le sang.
La dénutrition est un état pathologique résultant d'apports nutritionnels insuffisants en regard des dépenses énergétiques de l'organisme. Lorsque les apports sont inadaptés en plus d'être insuffisants, on parle de malnutrition.
Le médecin nutritionniste a la qualité de médecin.
Il peut donc prescrire des examens biologiques ou d'imagerie, des médicaments, un recours à la nutrition artificielle ou encore des compléments alimentaires oraux (CNO).
Les maladies gastro-intestinales telles que la maladie cœliaque, la maladie de Crohn, la colopathie fonctionnelle et la colite ulcéreuse peuvent entraîner une perte de poids.
Les pilules contenant des œstroprogestatifs et des progestatifs sont connues pour faire grossir. Elles favorisent notamment la rétention d'eau. À noter que les pilules de 2e génération (qui sont faiblement dosées) ont moins d'impact sur le risque de prise de poids.
Viande, poisson, œufs, produits laitiers en quantité suffisante sont recommandés pour l'apport en protéines. Fractionner son alimentation en ajoutant des collations entre les repas est une bonne façon d'augmenter sa ration calorique journalière.
Une perte de poids rapide, récente, involontaire et significative constitue, quel que soit l'âge, un critère diagnostique de dénutrition, si elle est : ≥ 5% du poids habituel en 1 mois (≥ 10% en 1 mois pour une dénutrition sévère) ≥ 10% du poids habituel en 6 mois (≥ 15 % en 6 mois pour une dénutrition sévère)