Être attentif à ce que dit le patient, en parole et avec son corps (la communication non verbale représente 70 % de la communication globale entre êtres humains) Poser des questions ouvertes, permettant au patient d'exprimer son point de vue, ses interrogations et ses besoins.
Communiquer avec bienveillance et empathie est la base de la relation soignant-soigné. Cela permet d'accompagner, de faciliter, de faire accepter les soins et de motiver le patient à évoluer vers un mieux-être.
Vérifiez si les patients ont bien compris le diagnostic et le plan de traitement recommandé : demandez-leur de vous expliquer, dans leurs propres mots, ce que vous leur avez dit. Lors d'une interaction difficile avec un patient, évitez de le contredire, de parler en même temps que lui ou d'émettre des jugements.
Parler au patient d'une voix affirmée, calme et rassurante aide à apaiser sa colère. Parler d'un ton irrité peut intensifier la colère du patient. Il est nécessaire d'intervenir de façon calme et rassurante avant que la colère du patient ne s'accroisse plutôt que d'attendre qu'il se soit calmé.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
En fin de vie, il peut recourir à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie qui permet de plonger le patient dans un état d'inconscience, tout en traitant sa souffrance. Cette sédation profonde ne peut être mise en œuvre qu'à l'issue d'une procédure collégiale.
LE ROLE DU SOIGNANT
C'est aider l'être humain malade ou en santé à vivre en harmonie avec lui-même et son environnement en apportant des réponses en soins personnalisés et adaptés à ses besoins et ses attentes en tenant compte de ses ressources.
Pourquoi observer? Pour le professionnel de soins, l'observation doit répondre à la finalité suivante : distinguer les besoins du patient. repérer les modifications de l'état général (somatique) et du comportement de l'usager de la santé (psychologique)
En situation de soins, le professionnalisme commande des attitudes et des comportements qui se distinguent de ceux généralement adoptés en famille ou dans un groupe social. Par exemple, auprès du malade, l'infirmière doit toujours adopter un agir sérieux, bienveillant, respectueux et responsable.
La relation soignant/soigné n'est pas une relation de salon, elle a pour but l'aide et le soutien de la personne soignée jusqu'à son retour à l'autonomie. » - Relation de civilité : code culturel et social ritualisé, convivialité dans l'échange, relation spontanée.
D'après nous, ces valeurs sont au nombre de dix: - tolérance et respect; - écoute et communication; - patience - soins individualisés - attachement et séparation - empathie; - sympathie.
Parlez lentement.
Cela dit, essayez de maintenir un rythme normal. Si vous ralentissez votre rythme de parole lorsque vous parlez, vous risquez d'avoir un rythme étrange et guindé et (ou) d'accentuer les mauvais mots, il sera donc plus difficile de vous comprendre.
Faites face à la personne
Évitez de lui parler si vous êtes derrière elle, ou si elle ne peut pas vous voir. Parler lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes. Parlez et démontrez. Faire des gestes peut donner du sens à vos paroles.
Dans le contexte hospitalier, la parole est essentielle aux soignants pour l'explication des soins effectués aux patients. Elle permet de mettre en mot les gestes qui vont être effectués. Le professionnel doit fournir au patient des renseignements à sa portée qu'il soit en mesure de comprendre et d'accepter.
La communication thérapeutique est essentielle dans la construction de la relation soignant-soigné afin de permettre une meilleure compréhension du patient des évènements inhérents à sa prise en charge et aux soins. Elle permet d'instaurer une confiance, lever les doutes.
Rassurez la personne, réconfortez-la et offrez-lui du soutien. Minimisez les distractions et encouragez-la à s'asseoir. Aidez la personne à se calmer. Levez et baissez doucement vos bras en lui demandant d'inspirer lorsque vous les levez et d'expirer lorsque vous les baissez.
Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. »
On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes. Ils dépassent les bornes ! Violents ou agressifs ils ne respectent plus la distance patient-soignant qu'il est d'usage de conserver, se permettant certaines réflexions ou certaines demandes.