Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
– ôtez de vos pensées l'idée selon laquelle vous êtes la cible du comportement des ados et que vous êtes en guerre. – identifiez l'absence de besoin, déclencheur de l'émotion. Ceci vous permettra de mieux vous connaitre (voir cet article). – parlez doucement et lentement pour contre-balancer la colère.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Proposez votre aide
Demander à son ado s'il a besoin d'aide plutôt que de lui donner des conseils est un moyen de ne pas bloquer la discussion. Parfois, il ou elle vous répondra : « non, j'ai juste besoin de me défouler », et vous saurez que tout ce dont ils ont besoin est de l'écoute.
Nous situons donc leur début autour de 11 ans pour les filles, un peu plus tard pour les garçons, et leur fin, autour de 20 ans, lorsque les adolescents sont suffisamment autonomes psychologiquement et socialement pour participer de manière plus active à la définition de leur propre rôle et de leur propre mission dans ...
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Lorsque vous forcez les Ados à faire quelque chose, ils ont tendance à se rebeller et à faire tout ce qu'ils ne devraient pas faire. Le terme qui définit le mieux ce comportement est celui de contre-volontariat, qui est un trait commun aux adolescents têtus.
L'adolescent qui ne se sent pas sécurisé dans son environnement familial va ejeter les autres afin de provoquer chez eux un sentiment d'insécurité.
L'adolescence peut être une période troublée. Le jeune, en manque de repères dans un corps qu'il a parfois du mal à reconnaître, recherche son identité. La difficulté vient aussi du fait que tout se joue, dans un rapport, pas toujours facile, à l'autorité parentale.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Ecoutez votre ado si vous ne savez pas que répondre.
Si vous savez à l'avance que vous direz non, inutile de lui faire croire que ses arguments peuvent vous faire changer d'idée. Il se sentira trahi et manipulé (et ce sera le cas). Vous pouvez dire « ma décision est prise à 98%, c'est non.