L'éthique suppose donc l'existence de valeurs communes permettant d'établir un accord sur le bien commun. Ensuite, cette réflexion a pour but de guider les actions d'individus libres mais responsables de leurs actions car, ce faisant, ils contribuent ou non à l'atteinte d'un bien commun.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
L'éthique s'intéresse aux valeurs, au devoir, aux conditions de réflexion, au fondement de l'obligation ou des valeurs. Cette question du fondement est même, pour beaucoup de philosophes, la question éthique par excellence. L'éthique parle beaucoup aussi de conscience et de liberté, de loi et d'obligation.
L'éthique de la recherche repose sur les 3 principes fondamentaux suivants : le respect de la personne. la bienfaisance. la justice.
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.
Morale et éthique
Ces facteurs moraux sont généralement indissociables des pratiques religieuses et des structures sociales du pouvoir. L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Qu'il s'agisse des limites écologiques, démographiques, économiques, ou des limites qui sont induites par diverses formes d'inégalité ; ou encore des limites intérieures ou biologiques, celles des interventions dans le corps humain, le recours à une réflexion éthique, propre à fonder la légitimité des actions, apparaît ...
L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est donc très proche de celui de la morale. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs.
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
On est en présence d'un enjeu éthique lorsqu'une valeur ou un principe moral est mis en jeu dans une question ou une situation. Par exemple, on dira que la liberté de choix est un enjeu éthique soulevé par l'avortement; ou encore que l'avortement soulève ou comporte des enjeux éthiques.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
L'éthique intervient de façon positive sur toutes les dimensions du management : gestion des objectifs, aide à l'analyse/décisions, résolution des conflits, intégration du point de vue des différents acteurs, responsabilisation, réduction des coûts, culture d'entreprise...
Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
L'étude formelle de l'éthique commence dans la Grèce antique. Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
Elles décrivent les convictions individuelles et collectives et représentent des manières d'être et d'agir, reconnues comme idéales et qui rendent estimables, différenciateurs et crédibles les individus et organisations. * Correspondent à un schéma cognitif individuel (individu, société ou groupe).
Dans les religions, l'éthique se fonde soit sur un théisme (d'où la responsabilité face à un créateur dans les reli- gions monothéistes), soit sur une conception cosmo- logique (où l'homme est totalement intégré comme un élément de la nature).
L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
Avec l'éthique, on apprend à réfléchir. Cela permet de bâtir un argumentaire global pour émettre une recommandation ou prendre une décision défendable, sans occulter des parties du problème.
En général, un principe moral découle d'une ou de plusieurs valeurs morales. Ces valeurs et principes sont aussi au cœur des jugements moraux qu'on porte. En résumé, quand on parle de morale et d'éthique, on touche à la sphère des valeurs et des principes moraux.
Les usages non conventionnels des médicaments
Ces usages ont des conséquences positives, mais ils posent aussi des questions importantes. Par exemple, cette banalisation de l'usage des médicaments contribue à accroître la pression sociale à l'égard de la quête de la performance à tout prix.
Les enjeux : définition
Le mot « enjeu » peut se comprendre comme il s'entend. En effet, il signifie étymologiquement : ce qui est en jeu, ce qui est misé. De manière plus vaste, on peut comprendre qu'un enjeu, est ce qui sera gagné ou perdu au terme d'une démarche.